Extraits de Londres au XIXème siècle
sur Les Editions sans Détour au format (28.5 Mo)
Contient : dimanche (6)(...) Cette allée est exclusivement réservée aux cavaliers. Lorsqu'il fait beau, l'après-midi, et particulièrement ledimancheentre 13 h et 14 h, on a là un coup d'oeil fort curieux : au S., des files interminables d'équipages des plus somptueux, avec des chevaux de race, des cochers et des laquais en grande livrée et des dames en grande toilette ; au N. (...)
Un des plus fameux a été le « Meeting de Réforme » de 1866, dans lequel la foule a arraché env. 400 m. de grille et blessé 250 agents de police. On y voit aussi ledimanche, sur la grande pelouse du côté d'Oxford-str., des prédicateurs en plein vent et d'autres orateurs. (...)
Ce ne sont pas toujours les leurs : le métier ne se transmettant pas exclusivement de manière héréditaire, des garçons tenaces et débrouillards choisissent de s'engager sur cette voie. Ils doivent alors cesser d'aller à l'école dudimancheet ainsi renoncer à apprendre à lire et à écrire, s'ils n'ont pas déjà acquis ces connaissances. (...)
Lambton (Durham) Il existe une légende à propos du château de Lambton, objet d'une chanson populaire datant probablement du XIXe siècle et d'une brochure imprimée vers 1875 (qui en donne une version plus détaillée mais également plus moralisée). Il est impossible de déterminer son ancienneté. Elle raconte qu'au Moyen Age, pêchant undimanchedans la rivière Weir, l'héritier du seigneur de Lambton prit un poisson aussi étrange Au nord Croglin Grange (Cumberland) Dans son livre intitulé Story of My Life, dont les six volumes paraissent à Londres de 1896 à 1900, Augustine Hare relate une légende apparemment attachée à un lieu du Cumberland, Croglin Grange. (...)
On raconte que, jadis, le diable est venu emporter un mauvais prêtre du nom de Dando qui avait pour habitude de chasser ledimanche. Depuis, par les nuits de tempête, on verrait ou entendrait l'ecclésiastique et ses chiens cavaler à travers les landes. (...)
En Cornouailles, on raconte qu'elle est conduite par le Diable lui-même ou par un propriétaire terrien ayant défié Dieu en chassant ledimanche. Des récits similaires ont été recueillis dans le Cleveland et l'Oxfordshire. e XIXe siècle voit naître un nouveau champ d'études : le folklore. (...)Préface : Le Londres victorien ne laisse pas indifférent ceux qui le visitent, c'est même tout le contraire : certains le considèrent comme la « Reine des cités », d'autres comme une « Ville monstre » ; Victor Hugo voit en lui la « Babylone noire » et Pierre Larousse, « le premier marché de l'univers ». Contrastées sinon contradictoires, ces opinions n'en sont pas moins toutes fondées, car elles sont le reflet d'une caractéristique frappante de la capitale britannique : elle offre en effet ...