Chronique ludique : Islendigar
sur Studio09 au format
Contient : survie (3)(...) En cherchant sur le web, on tombe sur islendingar, un mot norvégien qui signifie : « insulaire », ce qui est plutôt bien trouvé comme nous allons le voir. L'auteur nous présente son jeu comme étant basé sur lasurvieet sur les relations interculturelles. Automatiquement, une lanterne rouge s'allume en moi, me mettant en garde. (...)
Les relations interculturelles, on en parle aussi quand on oppose des elfes et des nains, des nains et des gobelins ou encore des nains et des trolls (en fait, des nains avec toutes les autres races, à bien y réfléchir). Quant à lasurvie, c'est un domaine parfaitement exploité par certains jeux comme Vermine, mais rares sont ceux qui tirent leur épingle du jeu. (...)
Enfin, on ajoute une approche rafraîchissante de la fantasy. Là où mes doutes persistent, c'est dans l'approche «survie» telle que vantée par l'auteur. La description de l'univers semble en effet démontrer que les voyageurs prennent des risques. (...)Le monde se réchauffe inexorablement, entraînant la fonte de glaciers séculaires, provoquant la montée des eaux et déstabilisant l'écosystème. On dirait la Terre, mais ce n'est pas le cas. Et cette fois, l'activité industrielle de l'homme n'y est pour rien. Nous sommes sur Ter, et le monde est sur le point de changer. Fabien Fernandez a déjà fait parler de lui à propos de Project : Pelican et plus récemment dans Nécropolice. SI il y a un lien à tisser entre le passé et le présent, à ...