Le Loup qui pleurait
Le présent scénario repose sur une structure très simple : il s'agit en fait d'un piège dans lequel vont tomber les voyageurs. Ils vont d'abord rencontrer un loup, la tristesse incarnée, qui pleure et qui parle. Il leur conseillera de se détourner de la forêt qui se profile non loin de leur lieu de camps. Je serais surpris que cela n'interpelle pas vos joueurs et qu'ils ne cherchent pas à pénétrer cette forêt interdite. Dès lors, le piège se referme : ils ne pourront pas sortir de cette forêt ...Contient : trône (7)(...) Il se dirige vers une clairière, dans laquelle est bâtit un village. Ce village est composé d'une simple place, au milieu de laquelletrôneun puits. Encerclant la place, l'ensemble des bâtiments du village forment une ronde obstinément figée. (...)
Après avoir parcouru un petit couloir, des alambics et autres verreries complexes apparaissent au détour d'un mur, trahissant un laboratoire d'alchimie convenablement poussiéreux et ténébreux. Au beau milieutrôneune étrange table sur laquelle il est possible de ceinturer pieds et poings d'une quelconque personne. (...)
Lentement, leur lueur s'étend pour éclairer la salle sur une centaine de mètres. A l'extrémité de la zone de lumière, untrôneà coté duquel est assit l'homme-pierre, qui semble comme éteint. Derrière letrône, toute la salle est plongée dans une obscurité totale, que rien ne permet de percer. Lorsqu'il n'est pas dans la bibliothèque du manoir ou dans son laboratoire d'alchimie, le Maître siège sur cetrôneet, lorsque les voyageurs entreront pour la première fois dans cette cave, il y sera sûrement. Il sera toujours condescendant et peu prolixe sur ces intentions, mais relativement menaçant, quoique poli, envers les voyageurs. (...)
De plus, il a la possibilité de plonger dans la zone de ténèbres insondables qui s'étend derrière letrône. Rien, pas une seule torche, ne peut lever ce voile de noirceur, qui handicape tout poursuivant - on y voit proprement rien - mais en aucun cas le Maître. (...)
Dès que ce sujet sera abordé, les cinq petits bonhommes tendront simultanément leurs doigts potelés vers l'établi de Plantigrade. Au beau milieu de celui-ci, comme à peine achevé,trôneun hochet, que l'on devine, sous la fine poussière qui recouvre tout le lieu, magnifique. Probablement le plus bel hochet que les voyageurs n'aient jamais vu. (...)