Le Mythe de l'Ankou, une Réalité
Contient : âmes (6)(...) De loin en loin se dresse un arbre rabougri, aux formes torturées Il porte souvent quelques pendus, et abrite souvent une douzaine de corbeaux. A l'exception desâmeshumaines, les principaux résidents du lieu sont les corbeaux et les chiens, sans oublier les énormes mouettes noires qui vivent au bord de l'océan. (...)
SERVITEURS : Dans beaucoup de paroisses bretonnes, on était persuadé que le premier mort de l'année devenait un Ankou - en gros, un adjoint du véritable Ankou, chargé de veiller à ce que le village fournisse bien sa quote-part d'âmes. Cela n'a pas toujours été vrai, et pas partout, mais transformer un malheureux défunt en Sans Repos (en le maintenant ou non dans son corps) et l'obliger à tuer un certain nombre de ses anciens amis est exactement le genre de tour dont l'Ankou est capable. (...)
N'empêche, si j'étais vous, j'éviterai de mourir en Bretagne. On ne sait jamais. HABITANTS : Essentiellement desâmeshumaines. Des milliers et des centaines de millier d'âmes, venues de toutes les époques. Officiellement, pour ses pairs Selenim, ce sont des effets-dragons animés par sa seule volonté, et façonnés à l'image d'humains de base, mais autant le répéter ce sont desâmes. Intactes, à ce qu'il semble. Autrement dit, l'Ankou dispose d'un moyen de détourner le Ka-Soleil humain, et de le forcer à séjourner dans son Royaume, au milieu d'une fantastique concentration de Lune Noire, sans l'endommager. (...)
Supposons que l'Ankou se soit attribué un rôle de ' filtre'. Il aurait créé son petit purgatoire privé pour y faire vivre lesâmesde certains humains, dans l'espoir de les libérer de... quoi, au juste ? La plupart de ses sujets, issus d'une culture catholique, parleraient sans doute de leurs ' péchés '. (...)Ce que disent les légendes humaines : Avant toute chose, il faut savoir que l'Ankou est l'ouvrier de la mort (oberour ar maro en breton). Le dernier mort de l'année, dans chaque paroisse, devient l'Ankou de cette paroisse pour l'année suivante. On dépeint l'Ankou, tantôt comme un homme très grand et très maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d'un large feutre ; tantôt sous la forme d'un squelette drapé d'un linceul, et dont la tête vire sans cesse au haut de la colonne vertébrale ...