Le Mythe de l'Ankou, une Réalité
Contient : faux (2)(...) On dépeint l'Ankou, tantôt comme un homme très grand et très maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d'un large feutre ; tantôt sous la forme d'un squelette drapé d'un linceul, et dont la tête vire sans cesse au haut de la colonne vertébrale, ainsi qu'une girouette autour de sa tige de fer afin qu'il puisse embrasser d'un seul coup d'oeil toute la région qu'il a mission de parcourir. Dans l'un et l'autre cas, il tient à la main unefaux. Celle-ci diffère desfauxordinaires en ce qu'elle a le tranchant tourné en dehors. Aussi l'Ankou ne le ramène-t-il pas a lui, quand il fauche ; contrairement à ce que font les faucheurs de foin et les moissonneurs de blé, il la lance en avant. Le char de l'Ankou (karrik ou karriguel ann Ankou en breton) est fait à peu près comme les charrettes dans lesquelles on transportait autrefois les morts. (...)Ce que disent les légendes humaines : Avant toute chose, il faut savoir que l'Ankou est l'ouvrier de la mort (oberour ar maro en breton). Le dernier mort de l'année, dans chaque paroisse, devient l'Ankou de cette paroisse pour l'année suivante. On dépeint l'Ankou, tantôt comme un homme très grand et très maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d'un large feutre ; tantôt sous la forme d'un squelette drapé d'un linceul, et dont la tête vire sans cesse au haut de la colonne vertébrale ...