L'héritage de l'Oni
sur Pénombre au format (17 Ko)
C'est un des rares moments de tranquillité que je connais depuis... j'ai oublié depuis combien de temps. Ici, dans ce que les mortels appellent l'Outremonde, la notion même de temps est si subjective par rapport à la manière dont les choses se passent là bas. De l'autre côté du Mur. Le Mur... l'obstacle entre nous et les frêles humains qui servent la descendance des frères et des soeurs du Maître. Je me souviens très bien de l'époque ou il n'existait pas encore. Quand le Maître nous a tiré du ...Contient : mourir (3)(...) Ne plus être que des états psychiques perpétuellement en conflit. Comme avant. Dans le Jigoku. Le corps...le moyen d'agir. De souffrir, de tuer, demourir. La seule échappatoire à notre sort éternel. La seule rémission. En échange d'une servitude bien moins anonyme et bien plus dure que le lien aveugle et éternel qui nous lie au Jigoku. (...)
Le même refrain de la douleur, le même chant de l'agonie, la même danse de la terreur ? Oh, comme j'envie ces mortels. Parce qu'ils peuventmouriret oublier pour renaître. Moi, je ne peux que retourner là d'où je viens. Là où je ne veux pas retourner. (...)
Sinon je continuerai à détruire...à tuer, à souffrir... pour rien car je ne peux même plus espérer oublier. Je ne peux pas oublier. Je ne peux pas arrêter. Je ne peux même pasmourir. Pitié Je ferai toutes les horreurs que vous souhaiterez. Toutes les abominations, toutes les bassesses. (...)