Bushido (2/3)
sur Pénombre au format (43 Ko)
Les flammes vertes rugissent, nourries par la puissance de la maho et le tas de cadavres décapités brûle sous mes yeux. Ils se sont bien battus mais évidemment, cela n'a fait aucune différence au final. Onze d'entres eux n'ont pas eu la tête tranchée par leurs camarades et leurs dépouilles ne vont pas tarder à se relever pour nous rejoindre. J'ai décidé d'incinérer les autres. Ils ne nous sont d'aucune utilité et je ne vois aucune raison de faire preuve de négligence. Les charognards n'ont ...Contient : kanji (4)(...) Le petit pendentif est de fer brut, sur lequel on a répandu une fine couche d'or qui ne trahit pas leskanjigravés dans le métal en dessous. Ils sont encore lisibles mais même sans cela, l'aura résiduelle qui démange mes doigts m'aurait avertie de leur nature. (...)
La bénédiction que cet homme a acheté auprès des moines d'Ebisu n'a pas suffi à faire la différence. Je retourne la petite plaque de métal et sur l'autre face, je vois un autrekanjigravé de manière bien plus imprécise, comme fait après coup. Motoko ? Un prénom de femme. Un cadeau pour porter chance à un guerrier. (...)
Promesse d'un oubli bienfaisant. Je range le petit talisman dans la manche de mon kimono, malgré la démangeaison que lekanjiconsacré me procure. Son pouvoir déjà faible ne tardera pas être dissous de toute manière. Je ne sais pas encore ce que je vais en faire mais je trouverai bien quelque chose. (...)
Je crois que je vais prendre mon temps pour les mettre à mort mais que je vais quand même utiliser ma lame pour ce faire. Juste pour le symbole qu'elle représente. Appelons ça une courtoisie. Leskanjiciselés par Kaiu Haru sont toujours intacts. Après trois siècles, le nom de l'épée est encore parfaitement lisible sur le fil de la lame. (...)