Chapitre II – Miroirs
sur Pénombre au format (20 Ko)
Comme je le supposai, mon vénéré suzerain a été honoré par ma victoire et il a même offert avec générosité l'hospitalité de son château à mes compagnons. Il semble que la nouvelle de notre bénédiction publique par Megumi kamisama se soit répandue à la vitesse du vent. Mon épouse nous a également accueilli à la maison avec beaucoup de déférence et elle a indiqué qu'elle était fière et honorée d'avoir pour époux un homme comme moi qui semble favorisé par les Fortunes au point que l'une d'elles ...Contient : mensonges (4)(...) Et ni cet homme fidèle, ni ses quatre yojimbo dévoués n'avaient donné de leur nouvelles depuis plusieurs semaines. Mon seigneur nous a prié de bien vouloir nous rendre dans la Cité desMensongespour savoir ce qu'il était advenu de ses suivants. Il nous a également indiqué que Kazue-sama transportait une véritable petite fortune, pas moins de cinq cent koku ! (...)
De mon côté, la question bien évidemment ne se posait même pas. Nous sommes donc partis pour la Cité desMensonges. Comment la décrire ? C'est la plus grande ville de l'Empire en dehors de la capitale et c'est certainement la cité la plus populeuse que j'aie pu visiter puisque je n'ai pas encore contemplé Otosan Uchi. (...)
En nous rendant à l'ambassade du Clan de la Grue, nous fîmes la connaissance de Kakita Fujifusa-san, champion au service du tout nouveau magistrat d'émeraude dépêché à la Cité desMensongesquelques semaines plus tôt. Le magistrat d'émeraude, Bayushi Kyusho-sama, était parvenu avec ses yoriki à déjouer juste après son arrivée un complot organisé par un groupe de maho-tsukai qui visait à profiter de la Fête des Ancêtres pour lâcher une horde de cadavres animés dans les rues de Ryoko Owari. (...)
Ils se sont donc enfuis alors que la jeune femme était enceinte des oeuvres de son compagnon. Ils se sont cachés dans les quartiers les plus pauvres de la Cité desMensonges, un des derniers endroits ou leur clan songerait à les chercher car ils se sont réfugiés quasiment sous le regard de ses yeux vigilants et on les avait parfaitement entrainé à agir de cette manière avec de bonnes chances de succès. (...)