Chapitre II – Miroirs
sur Pénombre au format (20 Ko)
Comme je le supposai, mon vénéré suzerain a été honoré par ma victoire et il a même offert avec générosité l'hospitalité de son château à mes compagnons. Il semble que la nouvelle de notre bénédiction publique par Megumi kamisama se soit répandue à la vitesse du vent. Mon épouse nous a également accueilli à la maison avec beaucoup de déférence et elle a indiqué qu'elle était fière et honorée d'avoir pour époux un homme comme moi qui semble favorisé par les Fortunes au point que l'une d'elles ...Contient : yojimbo (4)(...) Son karo, le très estimé Kakita Kasuesama, s'était rendu il y a quelques mois à Ryoko Owari pour réaliser un achat important au nom de notre seigneur. Et ni cet homme fidèle, ni ses quatreyojimbodévoués n'avaient donné de leur nouvelles depuis plusieurs semaines. Mon seigneur nous a prié de bien vouloir nous rendre dans la Cité des Mensonges pour savoir ce qu'il était advenu de ses suivants. (...)
Au cours de notre conversation avec cet homme ainsi que de celles que nous eûmes avec le magistrat Bayushi Jodomushin et son adjointe Bayushi Ayame, plusieurs faits troublants nous furent communiqués et il fut difficile de nous y retrouver parmi ces informations parfois contradictoires alors que nous n'avions aucune connaissance réelle de cette ville. Sire Kazue résidait avec sesyojimboà l'Auberge du Chant du Coq, un établissement du quartier des ambassades que je ne peux que recommander. (...)
Sur place, nous avons pu glaner un autre indice tout simple attestant de la présence de Kazue et sesyojimbodans le quartier des plaisirs au milieu des flots. Le ronin qui montait la garde au quai du bac menant sur île conservait comme le veut la tradition les armes de tous les visiteurs et celles de Kazue-sama ainsi que de sesyojimboétaient encore sous sa garde. Afin de rassembler davantage de preuves avant de nous rendre, désarmés, sur une île ou se trouvaient peut-être encore ceux qui avaient causé la disparition de Kazue-sama, nous décidâmes de retourner à notre auberge, les rues devenant dangereuses la nuit à en croire les habitants de Ryoko Owari avec lesquels nous avions été en contact. (...)