Chapitre X – Les Quatre Piliers
sur Pénombre au format (51 Ko)
Durant les deux mois que durèrent cette mission, j'eus à plusieurs reprises des doutes au sujet du Champion d'Emeraude. Cela ne m'empêcha pas d'accomplir mon devoir et il s'avéra ensuite que nous n'avions pas les éléments essentiels de cette affaire. Et pourtant, il demeure des zones d'ombres. Dés le début, les choses semblèrent quelque peu... particulières. Le printemps puis l'été s'étaient succédé sans accroc particulier lorsque je fus convoqué par Doji Satsume-sama et dans son antichambre ...Contient : pirate (4)(...) Un oni semait la panique à Tako Mura. Le vieil homme nous informa également que depuis quelques semaines, un navirepiratequi s'appelait 'le Cerisier Sanglant' avait été aperçu dans les parages. Il semblait avoir depuis peu changé de maitre et son nouveau capitaine, l'Aigle des Mers, était réputé pour ses liens avec les puissances de l'autre côté du Mur des Bâtisseurs. (...)
L'équipage de Tetsuo-san avait été décimé mais les pirates étaient tous morts et leur capitaine ainsi que son volatile avaient été calcinés par la magie de Yoshitaru-san. Le navigateur du navirepirate, un gaijin, avait apparemment aidé mes compagnons à remporter la bataille. L'homme avait les yeux clairs et ses cheveux étaient de la même couleur que la teinture dorée utilisée par certains bushi du Lion pour leur chevelure. (...)
S'il nous menait jusqu'à l'île et que parvenions à vaincre le shugenja corrompu, puis qu'il nous ramène jusqu'à Rokugan, nous pourrions 'oublier' notre rencontre avec lui et ses activités depirate. Cette décision me ronge encore, même si la suite fit plus que nous donner raison de l'avoir prise. (...)
Il ne faisait aucun doute en voyant le gaijin tenter de dissimuler son sourire qu'il pensait nous abandonner là avec notre plein accord et se voyait déjà retourner a ses activités depiratesans que personne ne puisse le dénoncer. Nous nous sommes bien gardés de lui dire que gràce à Megumi kamisama, nous arriverions à destination quelques minutes à peine après son départ. (...)