Chapitre XI – La Phalène, le Lièvre et le Scorpion
sur Pénombre au format (50 Ko)
Un héraut de la famille Miya est venu jusqu'à ma demeure, porteur d'un message du Fils du Ciel. Dans cette lettre magnifiquement calligraphiée, le maître de nos destinées me déclara qu'il avait remarqué mes actes glorieux qu'il citait en exemple auprès de sa Cour. Outre ma participation aux batailles de Kenson Gakka, Toshi Ranbo, Shiro no Yojin, Shiro Kuni et à celle de l'Arbre de Vie, il mentionnait également les enquêtes auxquelles j'avais participé ainsi qu'un certain nombre de batailles ...Contient : impériale (5)(...) Le lendemain, les problèmes ont commencé. Shironage-san et Yoshitaru-san n'étaient pas les seuls à disposer de relations auprès de la CourImpérialeà ce qu'il semble. Les flagorneurs, les courtisans, les ambassadeurs et les ronins à la recherche d'un emploi ont commencé à affluer sur le pas de ma porte. (...)
Une semaine après la naissance du Clan de la Phalène le Fils du Ciel déclara les festivités terminées et la Cour entreprit de plier bagages pour s'en retourner à la capitaleimpériale. Mais la paix qui m'attendait avec leur départ devait s'avérer toute relative. J'eus le fin mot concernant le regard malicieux du Fils du Ciel lorsque je pris connaissance des détails de la faveurimpériale. On m'accordait la suzeraineté sur un petit vallon au pied des montagnes du Clan du Dragon, sur la frontière orientale du Clan de la Libellule. (...)
Bayushi Aramaro, le propre frère du seigneur du Scorpion, nous reçut à sa place à Kyuden Bayushi. Bayushi Shoju-sama et son épouse étaient à la courimpérialeet ne pouvaient revenir à temps pour nous recevoir en personne nous informa l'homme courtois mais austère qui gouvernait en leur absence. (...)
J'eus ma première piste lorsque j'appris que la beauté de la jeune fille avait suscité bien des démarches en vue d'une alliance matrimoniale mais qu'aucun des prétendants n'avait pu trouver gràce aux yeux du vieux seigneur ou de sa fille. La jeune Tomoe, son frère et Seikisan s'étaient même rendus à Otosan Uchi, à la CourImpériale, afin de présenter la jeune fille. Qu'une jeune beauté de cet acabit, qui plus est liée très intimement avec le futur seigneur d'un clan mineur, n'ait pu trouver prétendant à son goût ou à celui de son frère à la capitale me rendait quelque peu perplexe. (...)