Palais d'Hiver – Shinden Asahina
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Contient : samurai (114)(...) L'Esprit des Asahina : A l'exception de certaines écoles comme les Soshi ou les Kuni à la réputation parfois ambiguë, la plupart des shugenja privilégient effectivement leurs devoirs religieux et un certain pacifisme passif aux autres aspects de leur vie desamurai. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les shugenja Kitsu du Lion sont quant à eux tellement empreints de tradition qu'ils sont parfois presque le pendant de leurs cousins Ikoma, Matsu et Akodo. (...)
Les diverses recherches ésotériques (sortilèges, tsangusuri, mizugusuri, glyphes...) sont considérées comme partie intégrante de ces devoirs religieux et le temps que tout cela nécessite ainsi que le faible nombre de shugenja par rapport à l'ensemble de la caste dessamuraifont que peu de prêtres même s'ils en ont la vocation ont l'occasion de vivre une vie aventureuse ou militaire. (...)
Les Asahina participent pleinement à travers leur statut de prêtres, leurs aptitudes créatrices et leur éducation à la perpétuation des valeurs culturelles rokugani et si les champs de bataille ne les intéressent pas, leur présence dans les cours n'a rien d'exceptionnel. Comme nombre desamuraide leur clan, une forte proportion d'Asahina se considère d'ailleurs comme les gardiens des valeurs de la civilisation impériale. (...)
Certaines familles au sein des Asahina considèrent même d'un assez mauvais oeil les jeunes shugenja qui souhaitent se lancer dans une telle carrière, n'y voyant qu'un prétexte pour contourner leurs devoirs religieux. Bien sûr, les Asahina sont dessamuraiet en tant que tels, ils font toujours ce que leurs supérieurs leur ordonnent. Mais au cours des siècles, le clan de la Grue a fini par comprendre qu'il était inutile d'attendre d'un shugenja réellement pacifique qu'il sache se comporter sur le champ de bataille. (...)
Ils firent de leur mieux pour protéger et soigner, pour tromper et dissimuler mais jamais leurs convictions ne furent autant mises à mal que durant cette bataille ou ils virent tomber un grand nombre desamuraiou de ronin inconnus sur le sol même de leur site le plus sacré. A la suite du Second Jour des Tonnerres, les sensei de l'école Asahina débattirent pendant des mois et souvent de manière houleuse des leçons à tirer de ce traumatisme. (...)
On les reconnaît facilement car ils portent désormais deux plumes noires sur le revers de leur kimono et chacun d'eux est suivi pas à pas par unsamuraide la famille Daidoji. La mission de ces jeunes shugenja est simple mais ce qui en découle est beaucoup plus complexe. (...)
Quoi qu'il en soit, le gempukku au sein des Asahina et l'entrée à l'école de Shugenja pour ceux qui possèdent l'aptitude à susciter l'intérêt des kami sont des affaires très méticuleuses depuis l'affaire de Yajinden. Il s'agit en effet de s'assurer que le jeunesamuraiest dépourvu des tendances ou des idées qui seraient susceptibles de le mener à négliger l'éthique des Asahina. (...)
Le rez de chaussée abrite les logements des serviteurs, les cuisines, dépendances, réserves... Il y a un petit dojo destiné auxsamuraiDaidoji qui occupent le château et à leurs enfants mais il est des plus réduits et accueille relativement peu d'élèves. Le premier étage est ordinairement occupé par la majeure partie dessamuraifaiblement gradés (Statut 1 à 3) et des fonctionnaires mineurs. Pour la Cour d'Hiver, ces personnes ont été en partie déplacées pour accueillir les invités de gloire comparable. (...)
Actuellement, sa population dépasse légèrement les trois cent âmes et comprend un certain nombre desamuraiDaidoji appartenant à la garnison locale mais ne pouvant être hébergés dans le château lui-même. Les gens de la province, heimin commesamurai, savent que ce village s'appelle Le Village de la Flamme Apaisée et qu'il fut bâti après l'arrivée d'Isawa Asahina dans ces territoires ou il décida de construire la demeure de sa toute nouvelle famille. (...)
Certains disent qu'Isawa Asahina y résida pendant la construction de Shinden Asahina, d'autres que le village naquit pour satisfaire aux besoins dessamuraiqui vinrent s'installer au Temple du Petit Matin et les archives locales manquent singulièrement de détails à cet égard. (...)
L'une d'entres elles accueille les heimin et fait également fonction d'auberge tandis que l'autre de construction plus récente - la Taverne du Sabreur - compte surtout comme clients lessamuraiDaidoji installés ici depuis la fin de la Guerre des Clans. Les soirées à la Taverne du Sabreur sont réputées pour être animées mais également bon enfant, les guerriers Daidoji étant connus depuis longtemps pour cette ambivalence si particulière : disciplinés mais hâbleurs, bons vivants mais redoutables, respectueux mais ironiques. (...)
Les besoins que la production locale ne peut satisfaire impliquent de se rendre jusqu'à Jukami Mura, bien qu'à l'inverse de leurs maîtressamurai, les heimin soient peu réticents à utiliser les possibilités offertes par les négociants Yasuki tous proches. (...)
Les Mandats Officiels Parfois, il est nécessaire de faire appel à des experts dans des domaines particuliers ou de confier des tâches un peu inhabituelles aux seulssamuraidisponibles parce que ceux dont c'est normalement le rôle sont occupés ailleurs. A circonstances exceptionnelles, pouvoirs exceptionnels. (...)
Ce type de mandat est surtout employé dans le cadre des Cours d'Hiver lorsqu'il faut envoyer à l'autre bout de l'Empire un représentant officiel et qu'aucun ambassadeur en titre n'est disponible ou qu'ils sont tous affectés à des cours plus prestigieuses... C'est un bon moyen de donner l'occasion à de jeunessamuraide faire leurs premières armes dans une cour mineure ou éloignée. Commandant : le personnage est placé à la tête d'un groupe de soldats dans le cadre d'une mission précise, parce qu'il est considéré comme possédant une expérience particulière ou des compétences appropriées qui doivent prendre le pas sur le rang supérieur de l'officier commandant qui dirige normalement l'unité. (...)
Un simple éventail, une plume, un objet autrefois chargé d'un pouvoir 'mineur' (mais tout aussi sacré que le plus puissant sort qu'acceptent de réaliser les kami) peut avoir joué un rôle important dans l'histoire d'une modeste famille desamuraiet figurer en bonne place près des tablettes funéraires de l'autel familial. Il se peut que l'objet autrefois chargé de pouvoir soit désormais arboré par les descendants ou les parents de celui qui utilisa ce pouvoir, afin de perpétuer un souvenir bien précis comme le ferait un mon ou une devise familiale. (...)
Certains kami s'éveillent spontanément et d'autres sont 'attirés' par certains objets ou ils s'installent et auxquels ils confèrent un certain pouvoir. Enfin, les esprits des ancêtres sont censés guider lesamuraiet même assez souvent habiter le katana familial bien que cela ne soit pas traduit en termes de règles. (...)
Je ne proposerai pas de règles précises à cet égard parce que la présence de véritables nemuranai familiaux peut rapidement déséquilibrer une partie ou amener les pjs à rivaliser de vantardise en promenant leurs reliques familiales respectives alors qu'ils n'ont pas risqué grand chose (en jeu s'entend) pour les obtenir. De toute manière, que cela se traduise ou pas en termes de règles, lessamuraiqu'incarnent vos joueurs sont censés croire que chaque pierre, chaque brin d'herbe, chaque goutte de pluie et chacune de leurs possessions est bel et bien habité par un kami. Qu'il suffise de dire qu'un MJ à toute latitude pour considérer que certaines possessions d'unsamuraipeuvent donc avoir effectivement une 'nature magique'. Cette nature n'est pas obligatoirement connue dusamurai(pour lui, toutes ses possessions sont habitées par des kami mais ils ont autre chose à faire que s'occuper des désirs de leur 'propriétaire') et dans le fond, elle peut très bien se manifester uniquement dans certaines circonstances si elle relève de la bénédiction des ancêtres familiaux par exemple. Contrairement à bien des univers de jeu, les cadres animistes comme Rokugan encouragent les manifestations 'spontanées' (=à l'entière discrétion du mj et non des joueurs. (...)
Dans la perspective des tsangusuri on pourrait très bien considérer les choses comme ceci : autrefois, l'objet dont a hérité le pj était un tsangusuri qui servit dans certaines circonstances et influença significativement le destin de la famille dusamurai. Bien que désormais dépourvu de tout pouvoir, cet objet revêt toujours une certaine importance aux yeux de l'ancêtre qui s'en servit et il se peut éventuellement que si son descendant se retrouve dans des circonstances semblables à celles d'autrefois l'objet se voie à nouveau doté un instant du pouvoir qu'il possédait auparavant. (...)
Elle est surtout utile au mj s'il le juge nécessaire... Les Tsangusuri en tant que cadeaux Rappelons que l'Etiquette rokugani considère très mal les cadeaux purement utilitaires parce qu'en les faisant à unsamuraiqui ne sert pas le même seigneur que vous, vous insultez ce seigneur qui n'est visiblement pas capable de veiller lui-même aux besoins de ses vassaux. (...)
Les Tsangusuri en tant que récompenses Tous les clans aiment à organiser des compétitions plus ou moins formelles mais de par sa nature même et la présence en son sein d'un grand nombre d'artistes et de duellistes réputés, le Clan de la Grue est sans doute celui qui raffole le plus des diverses occasions sociales ou les noblessamuraipeuvent entrer en compétition dans un domaine ou un autre. Nombre de ces occasions peuvent donner lieu au don d'un prix plus ou moins symbolique. (...)
Un troc limité peut même avoir lieu (sans aucune perspective commerciale ou financière) entre les seigneurs des familles les plus influentes des clans de la Grue et de la Licorne par exemple. La Licorne apprécierait de pouvoir offrir des Tsangusuri à certainssamuraiméritants tandis que la Grue aimerait disposer d'un peu plus d'objets en verre soufflé dans ses palais les plus importants, des objets comme seuls les artisans de la Licorne savent les fabriquer... échanger de 'beaux objets' sous forme de présents officiels a quand même une autre allure au niveau de l'étiquette que d'acheter des babioles pour meubler son château ou se payer des fétiches pour les distribuer aux vainqueurs des concours de poésie les plus réputés ... De même, le clan de la Grue accepterait très certainement que certains créateurs de Tsangusuri épousent des membres des Familles Impériales. (...)
Dans une moindre mesure, le fait qu'un créateur de Tsangusuri soit marié dans un autre clan que le sien peut permettre à ce clan de disposer de ses propres fétiches même si la coutume et l'honneur interdisent comme d'habitude ausamuraid'enseigner les secrets de son école ... Evidemment, l'Empereur dispose de récompenses bien plus prestigieuses à accorder (armes de qualité, titres, terres, noms de famille, faveurs...) mais les Tsangusuri peuvent être utiles comme prix de consolations ou pour la multitude de concours et de compétitions mineurs qui meublent le quotidien de la Cour Impériale en dehors des plus prestigieuses manifestations. (...)
Son pouvoir fait effet durant une heure rokugani (120 minutes) et il suffit d'un tour passé à l'agiter pour qu'il fasse effet. Galet de Bienfaisance : Destinée à aider lessamuraiqui s'aventurent dans l'Outremonde, cette pierre enchantée une fois activée dégage pendant une heure rokugani complète (120 minutes) une douce chaleur sans flamme ni lumière. (...)
Un couple de heimin et leur fils âgé d'une dizaine d'années servent de factotums et de cuisiniers pour la petite communauté qui compte autant desamuraiDaidoji que de shugenja. Parmi les six shugenja et leurs gardes du corps, on compte trois couples mariés avec des enfants et si la cour leur est accessible durant les heures de grosse chaleur, un des yojimbo se porte généralement volontaire quand les parents ne sont pas disponibles pour sortir les enfants de l'enclave et les emmener jouer dans le reste du complexe ou dans les bosquets tous proches. (...)
A mon sens, la réponse à cette problématique est des plus simple et repose simplement sur une notion sociale fondamentale à Rokugan : les moines ne sont pas dessamurai. On l'oublie assez souvent, surtout quand le rôle religieux des shugenja laisse en partie la place à des considérations qui motivent davantage des joueurs de jeu de rôles, mais à la base, unsamuraivit pour servir son clan. Bien que chaque rokugani soit une personne aussi individualiste que nous pouvons l'être, il y a ce vernis social bien réel et rigide qui recouvre tout d'une chape inaltérable : unsamuraisert. Et un shugenja est autantsamuraiqu'un bushi. Ses devoirs religieux sont colorés par cette impérieuse obligation. Son rôle est même plus délicat que celui d'un bushi à la base dans le sens ou il est l'intercesseur entre la société des hommes et des puissances surnaturelles qui ont des attentes souvent très éloignées des conventions sociales humaines. (...)
De telles contraintes spirituelles s'accordent souvent assez mal avec des considérations plus profanes et la vie d'un shugenja n'est pas exempte de contradictions ou de doutes. Un prêtre de la castesamuraia en effet la double exigence de devoir à la fois répondre aux attentes des autres hommes et de comprendre celles des puissances surnaturelles. (...)
Ne parlons pas alors des sodan-senzo qui doivent encore en plus compter avec les desiderata des Ancêtres, même si ceux ci sont souvent bien plus aisés à comprendre que les Fortunes... Dans nombre de cas, la vie spirituelle d'un shugenja est donc avant tout une vie de devoir et bien qu'elle s'accompagne de nombreuses possibilités de recherches plus personnelles, le fait d'être membre d'une petite minorité de gens qui représente à peine unsamuraisur mille est lourd de conséquences. En résumé, la vie d'un shugenja est normalement axée dans la perspective d'intercéder auprès des puissances surnaturelles dans l'intérêt du clan et de son seigneur. (...)
Dans la mentalité rokugani, une convention lie ces deux aspects du profane et du sacré dans la vie du shugenja et si l'on considère comme normal son rôle un peu particulier, il faut cependant dire que dans le fond, il n'est pas forcément plus à l'aise que n'importe quel autre homme obligé de choisir entre deux casquettes... Tout au moins, tant qu'il demeuresamurai. Dit plus clairement, ça n'est qu'en renonçant à toutes les obligations de son statut desamuraiet aux contreparties qu'elles lui donnent (un statut social, le droit de prier pour susciter la magie élémentaire des kami...) que le shugenja peut enfin se consacrer pleinement à sa propre vie spirituelle avec comme 'seule' obligation celle d'aider les autres quelle que soit leur caste ou leur affiliation à progresser sur leur propre route. Il n'est plus question d'allégeance, de caste, de nom mais simplement de quête. Et puisque les coutumes veulent que les shugenja soient membres de la caste dessamurai, un shugenja qui devient moine renonce à certaines pratiques religieuses (= ses pouvoirs de shugenja) de la même manière qu'il renonce à son nom de famille, à son daisho, à ses proches et à ses biens. (...)
Il ne s'agit donc pas de cesser d'agir comme un religieux mais bien d'agir et de vivre différemment cette religiosité. Heimin puis Moine : A l'encontre dessamurai, il existe très peu de heimin (et quasiment aucun hinin) qui puisse espérer se retirer dans un monastère pour ses vieux jours. (...)
Dans la majorité des cas, un heimin va travailler tant qu'il sera assez valide pour le faire et bien que les conditions de vie rokugani ne soient guère clémentes, il y a une proportion non négligeable de heimin qui sont encore parfaitement capables de gagner leur vie alors qu'ils atteignent l'âge ou l'on peut prétendre à pêchers Qu'il s'agisse de travailler la terre en famille ou de mener son petit commerce, nombre de heimin s'appuient sur leur conjoint et surtout sur leur progéniture pour assurer leur subsistance. A l'encontre dessamuraiqui sont trop souvent des 'enfants gâtés' libres de nombreuses contraintes économiques en compensation des attentes souvent très lourdes du bushido, la simple nécessité économique fait d'un heimin une force de travail indispensable. (...)
Bien que la Confrérie de Shinsei soit empreinte de compassion, la plupart des ordres monastiques ne confondent pas une vocation sincère et une candidature suscitée par la nécessité. Alors que l'on a tendance à accepter lessamuraiqui se retirent du monde quel que soit leur âge et leur motivation apparente sans poser de questions, nombre de monastères testent la sincérité des candidats heimin avant de les accepter en leur sein. (...)
Ainsi, ils vont tester avec rigueur la motivation de tout candidat heimin alors que l'on accepte généralement sans broncher unsamuraiqui peut postuler honorablement à la retraite ou qui se voit forcé par une autorité supérieure ou les circonstances de se faire raser le crâne. (...)
Comme on l'a déjà dit, il est censé renoncer à tout ce qui le rattachait à son existence antérieure mais il est bien évident que cela est certainement la chose la plus difficile qu'il doive faire. Quel que soit le clan concerné, il faut reconnaître que lessamuraicherchent conseil et assistance auprès des moines. Dans les clans les plus pragmatiques ou martiaux (comme le Crabe ou le Lion par exemple), les moines issus de la castesamuraisont des gens d'expérience dont les enseignements tactiques, politiques ou martiaux sont un bien indispensable. A l'opposé, dans les clans portés sur l'ésotérisme comme le Dragon ou le Phénix, les moines sont des gens qui ont simplement emprunté une autre voie que celle que les autres continuent à suivre et les récits de leurs expériences ainsi que leur sagesse sont des enseignements précieux pour ceux qui continuent à cheminer dans le monde profane. (...)
Bien qu'il fasse son possible pour l'éviter, Daidoji Toshikazu (puisque tel est son nom) est pour Shizuka un exemple vivant de ce qu'unsamuraipeut être amené à faire afin de servir. Elle aimerait avoir l'occasion de parler de certaines choses avec Toshikazu mais pour cela, il faudrait qu'il cesse de la fuir. (...)
Elle ne sait s'il a honte de ce qu'il a fait ou honte de ce qu'elle est devenue mais le fait est qu'il s'esquive dés qu'il en a l'opportunité. Malgré tout, Shizuka se dit parfois (et souvent à contrecoeur) que si unsamuraia pu se faire passer pour un heimin afin d'accomplir son devoir, elle devrait quant à elle être capable d'accomplir le sien. (...)
Mais lorsque la nouvelle leur parvint que le monstre qui prétendait être Doji Hoturi menait vers eux une armée de damnés et d'oni pour les anéantir, leurs convictions vacillèrent. Lorsqu'ils virent dessamuraidu Dragon et de la Grue combattre aux côtés de ronin dont certains avaient autrefois été des Akodo ou des Scorpions pour défendre leur temple ancestral, l'exemple d'Asahina Tomo amena plus d'un novice ou d'un shugenja vétéran à user de son pouvoir pour renverser le cours de la bataille. (...)
De la même manière que le premier Bayushi fit des choses atroces sans jamais perdre de vue les intérêts supérieurs qu'il servait. Description : Car si unsamuraiperd de vue sa véritable nature, s'il oublie le poids du nom qu'il porte, alors en quoi serait-il différent d'un eta qui aurait volé un daisho et commettrait des crimes en se faisant passer pour unsamurai? Homme de taille légèrement supérieure à la moyenne qui vient de franchir la quarantaine, Tadoshi arbore en permanence un demi masque de démon théâtral qui lui dissimule la partie gauche du visage. (...)
Alors Bayushi Tadoshi boit encore et encore la coupe de l'amertume. Mais il ne renoncera pas pour autant à ce qu'il est. Avec fidélité, avec dévotion, parce que lessamuraine reculent jamais devant leur devoir, il rendra sa gloire et sa fierté au Scorpion. Il servira le seul Empereur depuis le premier Hantei à avoir vraiment compris l'Empire. (...)
Personnalité : Contrairement à son époux, Tomita est bien déterminée à rendre au centuple la monnaie de leurs pièces à tous ceux qui ont pourchassé les Scorpions après le coup d'état. En particulier les 'nobles et vertueux'samuraide la Grue si avides de se débarrasser de leur ennemi ancestral. Elle ne comprend pas comment Tadoshi peut accepter avec autant de sérénité les bouleversements qui ont frappé leurs existences depuis le jour ou Shoju a échoué à prendre le contrôle de l'Empire. (...)
Il est pourtant évident qu'il s'agit là encore d'un masque et que même le fondateur de leur clan n'était rien d'autre qu'un être avide de satisfaire ses ambitions. Si les autressamuraisont assez idiots pour croire en ces contes pitoyables sur la grandeur et l'honneur, n'est-il pas regrettable que son propre époux en soit arrivé à s'illusionner à ce point ? (...)
Quand on a accepté cela, alors on ne peut que s'en enorgueillir. Car après tout, vivre et mourir pour les siens, n'est ce pas justement ce que l'on attend d'unsamurai? Mais même son père et son grand-père furent surpris lorsqu'une de ses premières décisions fut de déménager avec armes et bagages à Sunda Mizu Mura quelques semaines seulement après le Second Jour des Tonnerres. (...)
Bien qu'il lui faille souvent garder la main près de son arme, il n'est pas étonnant qu'il éprouve un certain plaisir au détour d'une route à converser quelques instants avec un rival Yasuki devant une coupe de saké, en toute amitié. Parfois, les interlocuteurs de Shigenaga se font passer pour autre chose que dessamuraidu Crabe alors qu'il lui arrive aussi de prétendre être sans rapport avec les Daidoji. Et des sourires complices s'échangent parfois entre vieilles connaissances que l'on sera peut-être obligé de dénoncer aux autorités ou auxquelles il faudra mettre des bâtons dans les roues un peu plus tard. (...)
Lorsque le Chasseur de Sorciers proposa de prendre les choses en main, le daimyo accepta de mauvaise grâce de lui prêter quelquessamurai. Daidoji Sakura qui venait d'accomplir son gempukku était du nombre. Nul ne savait ce qui pouvait les attendre au village et les survivants de cette expédition ne donnèrent jamais de détails à propos des évènements qu'ils vécurent. Ce qui est certain, c'est que sur la quinzaine desamuraiqui se rendirent à Oni Mura, quatre seulement revinrent en vie. Sakura quant à elle y laissa son bras droit, son sabre, son innocence et ne récolta que la Souillure en échange. (...)
C'est un jeune homme dans la vingtaine qui semble parfois exagérément sérieux et ne teint jamais ses cheveux à l'encontre de nombre de Daidoji. Personnalité : L'hiver dernier, lesamuraiDaidoji Toshikazu se trouvait au palais de la famille Ikoma bien que ses hôtes n'aient jamais soupçonné sa présence et que son nom ne soit jamais apparu sur la liste des invités. En tant que 'Toshi le heimin', lesamuraiDaidoji sous le coup d'une mesure disciplinaire des plus extrêmes devait veiller sur la vie et la réputation du peintre Kakita Mofuno à l'insu de celui-ci. (...)
Les choses auraient pu être pires et fort heureusement pour lui, 'Toshi' a survécu et à l'issue de cette mission, son statut desamurailui a été rendu. Mais il faut croire que d'une manière ou d'une autre, on n'échappe jamais aux conséquences... Toshikazu n'a jamais rejoint son unité qui stationnait près de Kosaten Shiro lorsqu'il a été rétabli en tant quesamuraimais muté quasiment à l'autre bout de l'Empire, à Shinden Asahina. Et au Temple du Petit Matin, le jeunesamuraia rapidement eu l'occasion de rencontrer Asahina Shizuka, qui l'a immédiatement reconnu. Pour tout dire, Toshikazu dort assez mal ces temps-ci. (...)
Quelques semaines après son arrivée, le vieux daimyo Tsume Retsu fut assassiné et Fujiko en vint rapidement à considérer le clan du Lion comme responsable du meurtre. Elle venait d'envoyer son rapport à Doji Satsume lorsqu'un groupe de jeunessamuraiinvités par les Tsume découvrit l'identité du véritable assassin. Il s'agissait de la seule héritière encore en vie de l'ancien seigneur du Lion, mais elle n'avait plus aucun rapport avec ce clan. (...)
Ikoma Shogo est encore jeune pour devenir un des diplomates les plus réputés de son clan mais sa ténacité et son dévouement ont été remarqués. Bien qu'il n'entretienne aucune relation d'opportunisme avec ses frères ou lessamuraides autres clans qu'il connait, Shogo est considéré de manière plutôt flatteuse par ses supérieurs, principalement parce que ceux ci ont compris qu'il manquait d'ambition personnelle. C'est la fierté de Shogo qui fait de lui unsamuraidigne de confiance alors que d'autres auraient été entraînés vers des ambitions plus sinistres. (...)
Extrêmement conscient des avantages et obligations liées à sa position et à ses origines, il fait son possible pour se comporter conformément à ce que l'on attend d'unsamuraiet profite pleinement et sans culpabilité aucune de ses prérogatives et privilèges. Vis à vis des autres, Shogo a tendance à se comporter en fonction de stéréotypes ce qui est dommage car quand il veut bien faire des efforts il s'avère être un redoutable psychologue. (...)
Description : Okuda est un homme trapu et au corps musclé d'une cinquantaine d'années qui incarne sans difficulté l'image populaire dessamuraidu Clan du Crabe. Il se déplace comme un guerrier accompli bien que ses nombreuses blessures le gênent et que l'âge commence sérieusement à faire son effet. Personnalité : Okuda a dépassé depuis quelques années l'âge de la retraite, même pour unsamuraidu Crabe. Mais son clan grandement affaibli par les années de guerre contre le reste de l'Empire et ses 'alliés' de l'Outremonde a plus que jamais besoin de ses vétérans pour former la nouvelle génération. (...)
Plus grave encore, le fils cadet de Kaiu Okuda qui avait rejoint quant à lui l'école Hida fut au nombre dessamuraiEgarés qui combattirent leurs propres frères de clan lorsque l'Outremonde rompit son pacte avec Hida Kisada. (...)
Le jeune Kaiu Yamato se joignit par la suite aux suivants du double maléfique de Doji Hoturi et participa à la Bataille de l'Honneur Ensanglanté, devant les murs de Shinden Asahina ou il rencontra finalement son destin. Okuda ne sait pas qui est lesamuraiqui affronta et défit son fils maudit et il ne veut pas le savoir. Il n'a plus de descendance et les jeunes gens qu'il doit désormais former pour prendre sa suite lui évoquent trop souvent ses propres fils qu'il admire, méprise, idéalise et hait tour à tour. (...)
La plupart de ceux qui l'ont déjà rencontré l'année précédente n'ont pas grand-chose à dire du vieuxsamuraide la famille Kaiu. Il se tient à l'écart de la plupart des manifestations et n'est visiblement guère porté sur les subtilités de la cour. Tout le désigne comme un vieuxsamuraifatigué et désigné malgré lui pour se rendre auprès des pacifiques Asahina. Peu de gens prennent la peine de chercher à en savoir plus et ils sont donc peu nombreux à savoir que Kaiu Okuda erre souvent durant la journée aux alentours de Shinden Asahina et plus particulièrement près des fosses communes ou ont été enterrés les restes incinérés de tous les combattants anonymes, corrompus ou non, qui sont tombés durant la Bataille de l'Honneur Ensanglanté. (...)
Rapidement, il dut en effet reconnaître que les siens n'étaient pas si différents que cela des autressamuraiet que la noblesse apparente était souvent, quelles que soient les couleurs que l'on porte, dénuée de véritable honneur. (...)
C'est ainsi qu'il se retrouva directement impliqué dans un duel où il servit de champion à l'ambassadeur Kitsune Daisuke, accusé par une jeunesamurai-ko de s'être montré trop 'empressé' à son égard. Ryu était à peu près convaincu que l'accusation était fondée mais, pris d'un sentiment de pitié et de fierté des plus mal placés, il considéra que s'il ne se portait pas volontaire pour défaire la jeune femme dans un duel au premier sang, son 'ami' Kakita Tetsuo également présent risquerait fort quant à lui de tuer la jeune femme. (...)
Séduire la jeune ingénue a été d'une facilité des plus déconcertantes, puisqu'il a suffit de lui montrer qu'elle n'était pas une paysanne mal dégrossie mais quelqu'un de très important et l'égale de n'importe quel autresamurai. Quelques compliments, un ou deux regards et le tour était joué. Daisuke est parfois agacé par les larmes de sa jeune compagne mais il sait aisément trouver les mots pour l'apaiser et l'amener à s'abandonner à nouveau entre ses bras. (...)
Sereine, courtoise, poétesse et guerrière, humble et dépourvue de mesquinerie, Mirumoto Ryoko représente chaque jour un peu plus l'idéal du guerrier poète auquel aspirent nombre desamurai. Miya Makoto : Air 3 Eau 3 Perception 4 Feu 3 Intelligence 4 Terre 2 Vide 3 Gloire 2.6 Statut 2. (...)
Makoto ne fait pas le moins du monde confiance à sa jeune épouse qui est restée à la capitale, enceinte de cinq mois. De la même manière qu'il accomplit son devoir desamuraiet n'oublie pas ceux qui ont détruit son enfance, il ne fait aucun doute pour lui que sa femme accomplit également son propre devoir et n'oublie pas les années de traque qui marquèrent sa jeunesse. (...)
Mais il est membre de la famille Miya et il pense qu'il ne sera guère difficile de trouver un champion sensible à un plaidoyer légitime, même de la part d'un émissaire de paix. Après tout, le droit à la vengeance est une des prérogatives et obligations dessamurai. De tous lessamurai. Moshi Kaori : Air 3 Intuition 5 Eau 3 Feu 3 Intelligence 4 Terre 2 Vide 5 Gloire 4.9 Statut 4. (...)
Il rêve, il a des cauchemars et il lui arrive de plus en plus souvent de se demander ce qu'il fait de son existence. Sereinement, pour autant que cela soit possible. Il ne doute pas de lui-même et demeure unsamuraiferme et résolu, le genre d'hommes qui n'a pas besoin de prétendre pour servir d'exemple à ses contemporains. (...)
Parfois, pour mieux appréhender une certaine vérité n'est-il pas préférable justement de s'en écarter ? Okama va de l'avant. Il est unsamuraiet sert sans faillir. Mais il sait que cela n'est pas la véritable raison. Que cette raison est tapie dans les brumes de l'avenir, dissimulée même à la sagesse de l'Empereur et de sa dame. (...)
Obéir à l'un permet d'accomplir ce qu'attend l'autre et réciproquement. Servir le Ciel et la Terre. C'est la destinée de toutsamurai. A plus forte raison celle d'un Seppun. Et en particulier d'un Seppun du nom d'Okama. Servir. Il n'y a pas d'idéal plus grand pour lesamurai. Ni de fardeau plus lourd. Sauf... D'être l'agent même du destin ? Shosuro Denzaemon : Air 6 Eau 4 Perception 5 Feu 6 Terre 4 Volonté 5 Vide 5 Gloire 6. (...)
Pour ceux qui connaissent peu le clan du Scorpion, ce maitre duelliste mince au visage en lame de couteau et à l'expression rébarbative ressemblerait plus à unsamuraidu Crabe ou du Dragon qu'à un des suivants du Clan des Secrets. NB : Denzaemon n'entre en jeu qu'à l'issue du DFF 'l'honneur de mon père', si celui ci se termine par la mort de Bayushi Tadoshi. (...)
C'est cette mobilité et le talent à l'épée du sensei qui ont incité les dirigeants du Scorpion à l'expédier en vitesse à Shinden Asahina. On a clairement fait comprendre à Denzaemon qu'il était là pour dissuader lessamuraides autres familles de profiter de la mort de Bayushi Tadoshi pour humilier davantage le Scorpion. (...)
Kazue n'est certes pas un parangon de vertu lui-même et il connaît tous les coups tordus que l'on enseigne auxsamuraide la Mante. Il n'est pas devenu le favori de son sensei par ses bonnes manières ou ses flatteries mais par ses efforts et ses aptitudes. (...)
Focus : Parmi les indices que l'on peut trouver sur place, il sera possible de déduire qu'il a eu affaire à plusieurs adversaires qui l'ont attaqué en traître et l'on taillé en pièces. Deux détails en particulier : - le daisho du vieuxsamuraia disparu - au moins une personne blessée a quitté les parages en laissant des traces de sang derrière elle Suivre la piste permettra de rattraper les assassins qui détiennent également le daisho. (...)
- une investigatrice de la famille Kitsuki a traversé la moitié de l'empire à la recherche d'un groupe qui semble décidé à trouver de telles lames (un des parents de l'investigatrice et plusieurs autressamuraid'autres clans se virent offrir des lames Kaiu après le Second Jour des Tonnerres parce qu'ils avaient courageusement combattu aux côtés des Crabes contre la Horde). (...)
Il faudra des trésors de persuasion ou inspirer un grand respect à Kakita Ryu pour qu'il explique la vérité : il regrette son implication l'année précédente et sait que son honneur desamuraiet de duelliste a été terni parce qu'il s'est livré à un duel contre une jeune femme dont il avait pitié et dont il savait qu'elle était dans son droit. (...)
S'ils n'interviennent pas ou essayent maladroitement d'amener les deux rivaux à se rencontrer, ils finiront par laisser se produire (ou provoqueront) une occasion pour les deuxsamuraide régler une petite affaire en suspens. A vous d'arranger les circonstances si vos pjs ne le font pas à votre place en mettant les pieds dans le plat. (...)
Dans l'idéal, Ryoko choisira son moment pour défier publiquement Ryu avec la permission d'Agasha Tomaru qui pressent qu'il ne doit pas se dresser contre le destin de la jeune femme. La rivalité des deuxsamuraiest connue, de même que la vieille opposition entre leurs écoles qui cette fois semble prendre un tour moins respectueux et plus personnel que de coutume. (...)
Frappe : à moins qu'ils n'aient décidé de mettre leur grain de sel dans l'affaire de manière indélicate (par exemple en trichant afin de favoriser un des deux candidats), les deuxsamurais'affronteront. Le duel aura lieu près de l'arbre blanc au feuillage de sang comme il se doit. (...)
Liaison Funeste : PNjs protagonistes : Kitsune Daisuke, Suzume Ayame, éventuellement Mirumoto Ryoko (et Kakita Hajime en coulisses) Défi : quelques jours seulement après leur première rencontre, Kitsune Daisuke est parvenu sans guère de difficultés à séduire Suzume Ayame, la jeunesamurai-ko qui l'accompagne comme yojimbo. Daisuke reste cependant fidèle à lui-même et continue à courtiser toutesamurai-ko à son goût qui passe à sa portée. Depuis la victoire de son champion l'hiver précédent, sa réputation de coureur de jupons est beaucoup moins répandue que par le passé. (...)
Les gens les plus avertis attendront que Mirumoto Ryoko remette sa vieille histoire sur le tapis et ceux qui sont moins honorables que lasamurai-ko tenteront certainement de l'influencer en ce sens... en pure perte. Ryoko ne souhaite pas revenir sur le verdict des armes de l'hiver précédent mais elle ne se privera pas, en privé, de dire ce qu'elle pense de l'ambassadeur tout en 'admettant' qu'elle avait mal interprété ce qu'elle 'prenait pour des avances' à Kyuden Ikoma. (...)
Il sera escorté par deux bushi Daidoji qui l'accompagneront jusqu'à la frontière des terres de l'Alliance Tripartite ou unsamuraide l'alliance l'attendra. Cependant, il n'arrivera jamais à Kitsune Mori. Lesamuraide la Guêpe qui devait l'attendre à la frontière sera retrouvé saoul comme une vache dans une taverne miteuse, visiblement drogué et se souviendra seulement d'une conversation à bâtons rompus avec un magistrat d'émeraude itinérant, un certain Soshi Saibankan, du clan du Scorpion.. (Un personnage un peu versé en histoire reconnaîtra ce nom comme celui du magistrat impérial qui démasqua Iuchiban à la veille de la Bataille des Tombes Volées). (...)
Et le corps de Kitsune Daisuke, étranglé, sera quant à lui découvert dans une petite mare près de la route quelques jours plus tard. Enfin, un jeune paysan un peu simple d'esprit payé par unsamuraide la Guêpe inconnu déposera devant Kyuden Suzume le daisho de Suzume Ayame quelques jours plus tard. (...)
Focus : vous l'aurez compris, un de vos pjs est destiné à jouer les champions et à risquer sa vie pour Miya Makoto face à l'un dessamuraiqui escorte Bayushi Tadoshi. Lorsqu'il est accusé de ce crime, Tadoshi fait tout autre chose que le nier : il admet avoir tué le père de Makoto mais considère que ce faisant il n'a fait que servir loyalement son seigneur. (...)
Cependant, la réhabilitation du Clan du Scorpion n'a pas eu lieu sans provoquer un certain ressentiment et les notables présents tombent d'accord pour que le duel ait quand même lieu. Simplement, au lieu de défendre son innocence, Bayushi Tadoshi défendra son honneur desamurailoyal à son suzerain. Si le champion du Scorpion triomphe, Miya Makoto devra s'ouvrir le ventre et Tadoshi sera simplement considéré comme unsamuraiqui avait fait son devoir, aussi pénible soit-il. Si le champion de Makoto triomphe, c'est le courtisan du scorpion qui fera seppuku car il sera considéré comme un criminel qui aurait utilisé sa loyauté comme prétexte pour dissimuler ses intentions méprisables. (...)
Au moment ou il prendra place devant la lame de son wakizashi, Tadoshi demandera à ce que Miya Makoto, qui ne sait pas plus manier le sabre que la veille, le seconde. Evidemment, perdu pour perdu lesamuraidu Scorpion lance une dernière provocation : il attend que quelqu'un se porte volontaire pour remplacer l'homme qui a causé sa mort. (...)
Reste plusieurs problèmes à solutionner : - l'identité du voleur et qui l'emploie (la solution la plus simple étant qu'il s'agit d'une des délégations qui a dissimulé le voleur dans une malle ou un autre élément de ses bagages mais seules les délégations les plus réduites pourraient facilement le faire : trop desamuraiet de serviteurs heimin augmenterait le risque de fuites...). - que faire du corps si l'on veut garder le vol secret au moins un moment - la réaction d'Asahina Iemasa s'il découvre le vol (ou que l'on va lui rendre le parchemin...) - ce que feront les commanditaires du vol si jamais ils découvrent que vos pjs ont récupéré le parchemin ou sont responsables de sa restitution. (...)
Lui aussi représente une sorte de miroir destiné à vos joueurs et plus particulièrement à ceux qui veulent mieux cerner ce que servir une cause supérieure (qu'il s'agisse d'un seigneur, d'un empire ou de quelque chose de plus nébuleux) peut impliquer. Généralement, unsamuraisert une personne, un suzerain. Le bushido est peut être un simple code mais sa force est très vive et sujette à bien des interprétations. (...)
Servir comme on le sait déjà peut signifier bien des choses et il y a également bien des justifications plus ou moins hypocrites aux actes de certainssamurai. Un code moral, même rigide, est sujet à interprétations. Un seigneur, même tyrannique, n'est pas omniscient. (...)
Et que penser d'un homme choisi par un dieu tombé des cieux il y a mille ans et qui porte un fardeau que lui-même serait incapable de nommer ? Seppun Okama donc, est là pour vous aider à mettre en scène un autre archétype desamurai: celui qui est tellement investi dans sa mission que la compréhension même de celle-ci et sa justification passent au second plan. (...)
- Asahina Shizuka : bien que ses fiançailles avec Kakita Tetsuo soient tombées à l'eau et qu'elle soit désormais accaparée par le Dojo des Plumes Noires, Shizuka peut représenter un bon parti pour n'importe quelsamuraidu clan de la Grue, du moment qu'il ne traîne pas une casserole embarrassante. Si possible, les leaders de la famille Asahina ne donneront leur accord à une telle union que s'ils ont des garanties que Shizuka pourra continuer à participer aux travaux du dojo. L'idéal serait donc de la marier à unsamuraide la Grue qui soit libre de toute autre obligation. Eventuellement, unsamuraidu Phénix particulièrement persuasif ou qui en impose suffisamment pourrait faire l'affaire... s'il accepte de demeurer dans les parages de Shinden Asahina. - Bayushi Tadoshi : Tadoshi doit devenir antipathique à vos joueurs et représenter à leurs yeux l'incarnation de la morgue cynique du clan du Scorpion. (...)
Cette fourberie restera dissimulée autant que possible mais une fois Tadoshi mort, elle tentera de profiter des circonstances avant l'arrivée de Shosuro Denzaemon. Elle n'oubliera pas Miya Makoto ni le courageuxsamuraiqui se serait fait son champion... cependant, elle attendra pour cette vengeance que le palais d'hiver soit fini et tout le monde reparti. (...)
Si un pj de votre groupe est également membre de la Licorne, il est inévitable que Takashi l'incite à 'faire bloc' et compte (peut-être même un peu trop ?) sur lui. Bien que les autres invités soient conscients que le jeunesamuraide la Licorne n'est pas d'un rang suffisant pour que sa parole ou son autorité aient une importance réelle, certains ne manqueront pas l'occasion de se servir de lui dans l'espoir de déprécier l'image de sa famille ou de son clan. (...)
Il peut également ouvrir bien des portes car bien qu'il ne soit guère important dans sa famille, il ne manque pas dans ses connaissances desamuraiencore jeunes et à marier. Y compris parmi ses parents proches. Makoto n'oubliera certainement pas une personne courageuse qui l'aurait aidé à faire punir Bayushi Tadoshi et se montrera un ami distant mais sincère. (...)
- Shosuro Denzaemon : son utilité est surtout de faire le lien avec l'Ombre et son apparition durant Palais d'Hiver : Kyuden Ikoma. Le fait qu'il soit unsamuraidu Scorpion et un duelliste redouté ne peut qu'inquiéter vos pjs, surtout après l'éventuelle implication de l'un d'eux dans la mort de Bayushi Tadoshi. (...)
- Yasuki Yumiko : si pour l'instant la fille du gouverneur de Sunda Mizu Mura n'a nul promis et représente une dot à prendre des plus conséquentes, unsamuraiqui voudrait (ou serait mandaté pour) la courtiser devrait faire face au caractère difficile de la demoiselle. (...)
Aucune promesse sérieuse ne peut cependant être conclue sans l'aval du père de la jeune femme... - Yoritomo Kazue et Yoritomo Junko : bien qu'ils soient tous deuxsamuraid'un clan qui n'est pas forcément plus apprécié que le Crabe ou le Scorpion, ces jeunes gens peuvent facilement se lier à vos pjs. (...)
Sous ses dehors taciturnes, Kazue est un homme posé et réfléchi qui se pose des questions éthiques que ne renieraient pas dessamuraide clans 'plus honorables'. Junko est un bon moyen d'approcher son époux et se trouve également être d'une nature plutôt enjouée et grégaire qui ne manquera pas de contribuer à faire fondre la glace. (...)Introduction : Palais d'Hiver - Shinden Asahina, est un projet qui aurait du voir le jour sous sa forme actuelle il y a presque deux ans. Mais à l'époque, il n'aurait été qu'une ébauche assez grossière pour tout dire. Ce long retard n'a pas été des plus oisifs car outre certaines corrections, il a permis notamment que ce supplément soit illustré par Shosuro Akae, dont je ne peux que me féliciter de la bonne volonté. Shinden Asahina a été conçu comme une 'suite' à Palais d'Hiver - Kyuden Ikoma. ...