La maison reste ouverte pendant les travaux
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Un scénario destiné à un groupe de joueurs et à un meneur de jeu relativement expérimentés. Les mentions «p. XXXX» font référence aux règles de L'appel de Cthulhu (dernière édition française). Acte 1 : Paris. Introduction des PJ : Paris, juillet 1940. Si vous le sentez, vous pouvez leur faire jouer un ou deux épisodes de la panique de mai-juin (tentatives pour fuir la capitale, premiers contacts avec l'occupant, etc.). Sinon, contentez-vous de leur communiquer les informations historiques ...Contient : allemands (27)(...) Chaque PJ est brutalement réveillé par une lampe torche braquée en pleine figure. Sa chambre grouille de soldatsallemands. On l'extrait de son lit sans ménagement et on l'embarque dans un camion militaire qui stationnait dans la rue. (...)
C'est un bon moment pour faire connaissance... Ils vont y passer quelques jours déprimants, coupés du reste du monde. De temps en temps, lesAllemandsviennent chercher des gens... que l'on ne revoit plus. Un soir, c'est leur tour. Ils sont regroupés dans un coin de cour, avec cinq autres personnes. (...)
Si les PJ essayent de courir, ils sont poursuivis, rattrapés et attaqués. Idem s'ils restent pour les aider à combattre lesAllemands. Si vous estimez que les personnages ont besoin d'une « leçon de choses », décrivez-leur l'un de leurs compagnons de captivité mis en pièces par les assaillants, alors qu'ils ignorent complètement un jeune soldat paralysé par la peur. (...)
C'est ce que fait l'un des autres prisonniers, un jeune homme roux qui porte des lunettes. Le combat est relativement bref. L'un des derniersAllemandssurvivants tire une rafale... quelqu'un, dans l'ombre, pousse un cri... les créatures s'arrêtent puis commencent à s'éloigner, visiblement en pleine confusion. (...)
Le petit homme revient en milieu de matinée, avec un paquet de vêtements (de quoi habiller tous les PJ). Il a l'air nerveux : lesAllemandss'agitent et multiplient les contrôles. Le transfert se passe néanmoins sans incidents. Le refuge : Les PJ vont se retrouver « locataires » de plusieurs chambres minuscules, au troisième et dernier étage d'un petit immeuble situé au fond d'une cour, au pied de la butte Montmartre. (...)
Il a ramassé les PJ sur une impulsion, mais aimerait bien les « rentabiliser » d'une manière ou d'une autre. Toutefois, il n'irait jamais vendre qui que ce soit auxAllemands. Il est assez sympathique, dans son genre. - M. Georges et M. Max, ses associés. Un petit nerveux hargneux et un gros type placide qui n'élève jamais la voix. (...)
Il n'a jamais essayé les papiers d'identité, mais si on le lui demande gentiment... - Hans, Karl, Franz, etc. Soldatsallemandsen goguette. Il y en a toujours cinq ou six au bar, à attendre qu'une des filles soit libre ou simplement à profiter des boissons. (...)
Après tout, pour les Français et les AngloSaxons, c'est un garçon charmant... Petit résumé historique à l'usage des distraits : Le 10 mai 1940, lesAllemandsattaquent la Belgique. Le 15, ils percent le front français à Sedan. Le 26, les débris de l'armée francoanglaise rembarquent à Dunkerque. (...)
Tout le monde s'attend à ce que l'Angleterre soit envahie bientôt. En fait, dans l'esprit des soldatsallemands, ce ne sera qu'une formalité. Ils espèrent être rentrés chez eux pour Noël. Cela mettrait fin à la guerre : l'URSS a signé un pacte de non-agression avec l'Allemagne en 1939, les Etats-Unis sont encore neutres, et la lutte entre la Chine et le Japon n'intéresse pas grand monde pour le moment. (...)
La boutique de meubles qui servait de couverture a brûlé le 16 juin, deux jours après l'arrivée desAllemands. Il y a eu quatre morts. Les voisins sont remarquablement peu communicatifs. Ils meurent de peur. (...)
En y consacrant un peu de temps, on peut les convaincre de raconter ce qui s'est vraiment passé. DesAllemandssont venus et ont investi la boutique. Il y a eu des cris, puis une grosse explosion, et ça a brûlé. (...)
Certains pensent avoir vu des silhouettes au milieu du brasier, mais refusent de les décrire clairement. En fait, c'était le Q.G. des sorciers du S. Lorsque lesAllemandssont venus les arrêter, ils ont tenté de se défendre. Ils ont mal dosé la puissance de leur sort et se sont fait sauter avec leurs ennemis. (...)
Ca doit être très calme en temps normal, mais pour l'heure, la rue est pleine de monde. Il y a des policiers, des badauds... mais pas d'Allemands. Selon les riverains, il y a eu « un drame horrible, hier ». A force d'interrogatoires patients, les PJ peuvent reconstituer les faits : tous les habitants du pâté de maison situé à côté de la planque ont été tué la veille. (...)
Ils étaient censés reprendre leur état normal après l'attaque. Mais son dernier sorcier a été tué (ou capturé par lesAllemands) lors de la fusillade avenue de Clichy. Du coup, ils sont devenus incontrôlables et se sont égaillés dans la nature. (...)
Les Blêmes massacrent des agents de police et s'emparent du petit stock de revolvers qui y était conservé en dépit des ordresallemands. Bien entendu, cela ne passe pas inaperçu. La rumeur concernant les « cannibales des égouts » se répand. (...)
Il y a encore des dizaines de milliers de réfugiés sur les routes, et la plupart n'ont plus de papiers en règle. LesAllemandscanalisent le flot, c'est tout. De temps en temps, ils fouillent un groupe au hasard, mais c'est surtout pour confisquer d'éventuelles armes. (...)
Si les PJ veulent acheter des armes, ils trouveront sans doute leur bonheur en chemin. Caractéristiques : Soldatsallemands: FOR 13 CON 14 TAI 14 INT 12 POU 12 DEX 12 APP 11 EDU 10 SAN 60 PdV 14. Armes : Fusil 50% - 2d6. (...)
Le point d'embarquement le plus propice reste le nord de la Normandie, quelque part entre Dieppe et Fécamp. Là, les choses se compliquent. LesAllemandsmontent une garde relativement vigilante. C'est un bon moment pour mettre en scène une partie de cachecache avec une patrouille, l'arrivée à l'aube dans un petit village (SteMarthe), la recherche d'un pêcheur disposé à prendre des risques (moyennant finances, bien entendu). (...)
Ils vont passer l'essentiel de la semaine suivante à répondre aux questions insidieuses d'aimables jeunes gens, tous membres du contre-espionnage, qui cherchent à s'assurer que les PJ ne sont pas des espionsallemands. Ils vont devoir raconter leur vie plusieurs fois chacun... (bien entendu, la manière dont ils sont traités dépend largement de leur profession et de leur notoriété. (...)
Des fous comme ça, on en a de temps en temps. Celui-là proposait de « faire appel aux forces cachées au-delà de ce monde » pour bouter lesAllemandshors de France. Il s'est énervé quand je lui ai dit que ça ne nous intéressait pas, et il a fallu le faire sortir de force. (...)
En 1904, il vivait à Prague, et il n'y a pas trace de lui en Angleterre. Ivanenko a reçu une lettre de lui au mois d'avril, peu après l'entrée desAllemandsà Prague. Il avait peur de ce qui pouvait lui arriver, mais refusait de quitter le pays. Attentats : Bien entendu, les PJ et les agents du S suivent les mêmes pistes. (...)
Vous avez deux lignes d'actions possibles : Les agents humains : Ce sont pour la plupart des vétérans du Bureau S de Catala, qui sont contents d'avoir de nouvelles missions. Ils prennent les PJ pour de simples gêneurs ou pour des espionsallemands. Ils ne chercheront à les liquider que si Barnier leur en donne l'ordre. Autrement, ils se contentent de menaces et de brutalités mineures. (...)
Sorts : quelques petits rituels occultes qui marchent bel et bien, mais rien d'utile pour cette aventure. Les agents du S : Humains. Prenez les mêmes caractéristiques que les soldatsallemandsde l'épisode précédant, en augmentant généreusement leurs compétences en armes (60 à 80 % au pistolet). (...)
Les douaniers sont remarquablement peu curieux. Ils savent pertinemment qu'un bon tiers des « touristes » anglais etallemandsqui visitent le pays sont des espions, et préfèrent laisser courir. Après vingt-quatre heures au Portugal, ils redécollent (sous d'autres noms) à destination de la Suisse, où ils arrivent au petit matin après escale à Madrid, Barcelone, Rome et Gênes. (...)
Et ce soir, ils vont assister à une réception donnée par le reischprotektor en personne ! Après quoi, il s'en va... Ambiance : LesAllemandsont envahi la Tchécoslovaquie le 15 mars 1940. Le territoire a été immédiatement annexé au Reich, sous le nom de Protectorat de Bohême-Moravie. (...)
Ce détail mis à part, c'est un compagnon agréable et un guide compétent, quoiqu'il ait la manie, lorsqu'il présente un monument, d'expliquer « qu'il doit son charme au travail des ouvriersallemands, établis ici au ixième siècle sur ordre de l'empereur Tartempion, qui ont su sublimer les plans des architectes slaves » (c'est d'autant plus ridicule qu'il est lui-même à moitié tchèque ; son véritable prénom est Ondrej. (...)
Et dans un ou deux endroits, ils constatent que les travaux de construction continuent (c'est exactement le genre de chose qu'on leur a demandé d'observer. Si lesAllemandsvoient si grand, c'est en prévision d'un prochain afflux de prisonniers soviétiques). Les PJ peuvent essayer d'influer sur leur itinéraire, bien entendu, ou demander à voir autre chose que des prisonniers de guerre. (...)