La maison reste ouverte pendant les travaux
sur Toc : Trouver Objet Caché au format
Un scénario destiné à un groupe de joueurs et à un meneur de jeu relativement expérimentés. Les mentions «p. XXXX» font référence aux règles de L'appel de Cthulhu (dernière édition française). Acte 1 : Paris. Introduction des PJ : Paris, juillet 1940. Si vous le sentez, vous pouvez leur faire jouer un ou deux épisodes de la panique de mai-juin (tentatives pour fuir la capitale, premiers contacts avec l'occupant, etc.). Sinon, contentez-vous de leur communiquer les informations historiques ...Contient : militaires (6)(...) Selon les PJ, cela peut être une discussion paisible ou un interrogatoire, mais voici en gros ce qu'il dira : « Il y a, à l'intérieur des services secrets, un groupe... le Bureau S. J'y ai appartenu. Il était composé demilitaires, d'espions... et de sorciers. La magie et toutes ces foutaises... ça marche ! Et les gens du S voulaient en faire une arme de guerre fiable, utilisable par n'importe qui. (...)
En revanche, les cabarets et les boîtes de nuit sont toujours ouverts et font des affaires en or, tout comme les cinémas. Le plus perturbant reste l'absence de voitures dans les rues. On ne voit passer que des camionsmilitaireset de grosses Mercedes précédées de motards. Les Parisiens prennent le métro ou circulent à vélo. (...)
(bien entendu, la manière dont ils sont traités dépend largement de leur profession et de leur notoriété. On sera beaucoup moins pointilleux avec lesmilitaires, par exemple). Si les PJ sont en âge de se battre, on leur fait clairement comprendre que la moindre des choses serait de s'engager dans l'armée, ou à la rigueur dans les troupes de la France libre. (...)
Cela se passera courtoisement : deux individus en civil, avec des cartes du Home Office, leur demandent de passer à leurs bureaux pour : une « formalité administrative ». En fait, ils sont mis en prison et interrogés par des policiers et desmilitaires. Ces derniers sont moins aimables qu'à l'arrivée des PJ en Angleterre, et semblent avoir un dossier solide sur tous leurs faits et gestes de ces dernières semaines. (...)
- Ils peuvent exiger de voir le commandant du camp, taper du poing sur son bureau et vociférer que « dans son état, cet homme devrait être hospitalisé en ville ! ». Cela peut réussir (lesmilitairessont toujours impressionnés qu'un civil fasse acte d'autorité devant eux). Après tout, ce prisonnier intéresse personnellement un haut responsable de Berlin, et s'il meurt, il y a de gros ennuis en perspective. (...)
A partir de là, la discussion risque de s'enliser... - Essayer d'imposer un compromis, du genre « frappe limitée sur des objectifsmilitairesuniquement ». Le problème est que : 1) ils ne savent pas où sont les bases et les armées allemandes (ou anglaises, d'ailleurs) et que 2) Abbaël et ses démons ne sont absolument pas en mesure de reconnaître un soldat d'un civil. (...)