Le Périple des Sept
sur Toc : Trouver Objet Caché au format
Le Mythe de Cthulhu est intemporel. Suivant l'exemple des scénarios présentés dans le recueil « Etranges Epoques » et des scénarios Rome Antique, Chine et Egypte/Babylone des trois années précédentes, voici un scénario se déroulant dans l'Empire Perse (Memphis, Babylone, Persepolis, Pasagardes), à la veille de l'avènement de Darius 1er de la dynastie Achéménide. Si vous avez besoin de conseils ou d'éclaircissements, n'hésitez pas à me contacter sur Internet (edubourg@clubinternet. fr). Ce scénario ...Contient : jérusalem (16)(...) Vingt rois se succéderont sur ce trône jusqu'à la chute de Samarie et de son roi OSEE en - 721 (dernier roi d'Israël) 2. JEROBOAM qui hérita du trône deJérusalemet qui donna le nom de JUDA à son nouveau royaume. C'est donc en -721 que les samaritains se rendent au roi assyrien Salmanazar V qui va les emmener en Assyrie sur les bords du Chabor (Zabu Ellu, un affluent du Tigre) précisément l'endroit proche de Ninive où bientôt vont commencer de très grands travaux ! (...)
Comme les filles étrangères étaient parfois fort belles, des idylles aboutirent à des mariages mixtes entre juifs qui ont échappé à la déportation et les colons (souvent très pauvres) qui étaient eux aussi obligés de vivre en exil. Samarie venait d'être prise et déportée, mais pourJérusalemle roi Achaz dut se soumettre à Teglath-Phalazar en lui payant non seulement le tribut, mais en acceptant l'autorité du clergé assyrien qui imposait au peuple hébreux la construction de nombreux autels et sacrifices offerts aux divinités. (...)
Il héritait d'un empire mais aussi des mécontentements qu'avaient attisé le tes incessantes de ses prédécesseurs contre l'Elam. AJérusalemla situation n'était guère brillante, Le roi ACHAZ (-736 à -716) avait adopté une politique désastreuse en instituant le culte des idoles au milieu du temple de Yahweh et il poussait même son paganisme et sa soumission aux assyriens en allant jusqu'à immoler de petits enfants aux idoles dans la Vallée de Hinom, là où déjà les cananéens avaient autrefois sacrifié des enfants au cruel dieu Moloch.Jérusalemétant assiégée par Israël et par le roi d'Aram, Achaz appela à son aide le roi Teglath Phalasar III d'Assyrie dont il devint vassal. (...)
En -714, soit six ans après la chute d'Osée à Samarie, Ezéchias succéda à son père le roi Achaz. En cette période vivait àJérusalemle célèbre prophète Esaïe, conseiller du roi Ezéchias qu'il influença pour restaurer le culte de Yahweh et briser toutes les idoles du temple. En -701 la propagande égyptienne était arrivée à soulever les rois de Sidon, d'Ascalon et deJérusalemcontre la tutelle assyrienne. Aussitôt Sennachérib se mit en campagne et régla très rapidement la révolte de Sidon et d'Ascalon. Restait celle deJérusalem, la cité fortifiée en haut de la montagne qu'il assiégea. Durant ce siège Ezéchias a donné l'ordre de faire creuser dans la montagne de Sion, un canal souterrain pour amener la source de Gilhon jusque dans la cité sainte. (...)
Toutefois on a un peu de mal à comprendre deux éléments concernant le versement de l'énorme tribut imposé par le roi assyrien à Ezéchias, seule condition imposée pour la levée du siège deJérusalem. Le deuxième livre des Rois (Ch. 18) énumère le lourd tribut que les juifs payèrent selon le verset 15 : '30 talents Or et 800 talents Argent' (pour mémoire rappelons qu'un Talent équivalait à 34 kg ou 60 Mines ou 3000 sicles), puis il donna tout le trésor du temple, auquel il ajouta son trésor royal amassé par ses prédécesseurs, il alla jusqu'à récupérer l'or des linteaux et des colonnes du temple de Salomon !... Mais le siège ne sera pas levé pour autant ! Malgré queJérusalemvenait d'être vidée de son trésor national, cette situation n'offrait plus beaucoup d'intérêt pour l'assyrien. (...)
) dans une autre campagne contre l'Elam selon l'historien Hérodote qui parcourut le Moyen Orient vers -450 pour vérifier sur place 'l'Histoire des pays mentionnés dans ses 9 livres.' On sait également qu'Ezéchias avait supprimé tous les points d'eau autour deJérusalemet que l'armée de Sennachérib manquait terriblement d'eau. Une technique que les syriens utiliseront souvent au Moyen Age pour assoiffer les conquérants croisés d'Occident. (...)
Toujours est-il qu' à peine installé, il incita tous ses sujets à se révolter contre le joug assyrien. Sennachérib qui est de retour depuis deux ans de sa campagne àJérusalemne tardera guère à mobiliser son armée pour reprendre Babylone. Sennachérib remporta la victoire de Kish où il anéantit les troupes élamites obligées de battre en retraite. (...)
Puis Néchao II prit pour quatre années la cité de Karkémish en Syrie. La Bible reprochera longtemps aux rois deJérusalemManassé, Amon et en partie à Josias d'avoir sacrifié au culte des idoles. Mais peut-on vraiment les accuser ? (...)
D'ailleurs dès que la puissance assyrienne faiblira, on verra le roi Josias balayer les idoles du grand temple deJérusalemoù les chefs assyriens avaient exigé qu'ils soient installés et adorés. A peine l'assyrien s'écroulait que l' égyptien le remplaçait ! (...)
Puis en l'an -598 c'est le roi de Juda : Jojachim (-609 à -598) qui n'écouta pas les conseils du prophète Jérémie lui demandant de payer le tribut babylonien. Il mourut juste avant l'arrivée des troupes de Babylone. En mars 597Jérusalemfut prise et Eliaquim (Jojakin) qui venait juste de régner trois mois fut déporté avec 3000 nobles juifs du royaume de Juda et remplacé sur le trône par son frère : Sédécias (Mattaniah). (...)
Croyant pouvoir compter sur l'appui de l'armée Egyptienne qui venait de faire une expédition en Syrie, Sédécias se révolta au début de l'an -588 mais fut immédiatement contré par l'armée de Nabuchodonosor II qui vint mettre le siège devantJérusalem. La Ville Sainte tomba le 29 juillet 587, (un 9 AV du calendrier juif) Sédécias qui essayait de s'enfuir fut amené enchaîné jusqu'à Ribla devant le roi de Babylone qui le condamna à avoir les yeux crevés et ce après avoir assisté à l'égorgement de ses enfants ! Le temple deJérusalemconstruit par Salomon fut pillé, puis brûlé et détruit jusqu'à ses fondements, seules quelques pierres de la façade ouest subsistent encore de nos jours que les juifs appellent le murs des pleurs ou encore 'des lamentations'. (...)