Grande-Bretagne des années 20 : L'Homme qui court
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Contient : thorne (31)(...) Il paraissait toujours payer bien plus de tournées qu'il aurait dû : bénéficiaire en chef, Graham Jackson, naturellement. 'Chut !' a soufflé notre cinquième membre, nous conseillant la prudence. CliveThorneétait notre aîné et le plus expérimenté d'entre nous. Il avait passé un peu de temps dans l'armée, et était toujours aux aguets et loin de se calmer. (...)
Deux rues défoncées qui se croisent près d'une église désaffectée et un pub au coin appelé L'Homme Qui Court.' 'Hein ! Un pub ?'Thornese léchait les babines. 'D'accord pour un pâté en croûte arrosé d'une pinte, alors !' 'Il y a autre une chose avec ce pub,', a poursuivit Harkness. (...)
Une femme dans sa chaumière les a vus l'attraper, sortir des couteaux à découper et le déchiqueter ! En petits morceaux ! Ils les ont mis dans des sacs et les ont emportés !'Thornea grogné : 'C'est sûr que ça paraît plutôt étrange !' 'De toute façon,' a terminé Harkness, 'la peste est alors survenue. (...)
.. Chapitre II : Lundi matin, de bonne heure, nous sommes partis vers le nord dans le tacot de CliveThorne, la voiture du patron de Harkness étant revenue un peu 'amochée' de sa dernière promenade. Ce ne fut pas une sinécure d'aller à Peterborough : Harkness, Ainsworth et moi entassés à l'arrière, feuilletant notre 'littérature', la plupart du temps des livres et des brochures sur des maisons hantées célèbres et sur des cas parapsychologiques. (...)
Pour ce que j'en sais, elle est y toujours, mais je n'y suis pas retourné...' 'De toute façon,' a ditThorne, qui mourait d'envie de changer de sujet depuis une éternité, 'c'est du passé et nous sommes au présent. (...)
Les vêtements des gosses étaient là, leurs affaires de nuit, les sacs de couchage : mais d'eux, aucun signe. Et ils n'ont pas été revus depuis...' 'Intéressant,'Thornea hoché la tête. 'Tu penses à un pacte de suicide ?' 'Eh bien si c'était le cas,' a dit Jackson, 'ils ont conclu le pacte dans cette maison. (...)
Mais vous pouvez être sûr que je ne resterais pas là-bas tout seul, je peux vous l'assurer !' 'Eh bien, tu n'es pas tout seul,' a ditThorne, 'alors arrête de t'inquiéter pour ça. Et de toute façon, c'est pour ça que nous sommes ici.' Par la suite, nous sommes tous restés plutôt pensifs et silencieux. (...)
En traversant Guyhirn pour aller aux Chênes, dans un petit groupe à l'écart de maisons presque à l'abandon, couvertes de lierre et à la peinture écaillée, nous sommes passés près d'une vieille église aux tours carrées. De l'autre côté se dressait un pub, pas L'Homme Qui Court, mais pour CliveThorneun pub était un pub ! 'Un pâté en croûte et une pinte !' a-t-il crié avec jubilation. 'Allons déposer nos affaires, et revenons déjeuner.' Laissant alors Guyhirn derrière nous, Harkness a guidéThornependant quelques kilomètres jusqu'aux Chênes sur une route de troisième catégorie. Et si nous avions eu des doutes auparavant, la simple vision de ce vieil édifice nous a révélé que nous nous inquiétions inutilement. (...)
Il n'était pas du tout de ceux qui s'éternisent : nous voyant à l'intérieur, il nous a donné quelques conseils de dernière minute et était parti en moins de cinq minutes. Nous aurions aimé commencer à explorer immédiatement, mais la suggestion deThorneau sujet 'd'un pâté en croûte et d'une pinte' semblait bonne. Aussi nous avons déchargé notre matériel et sommes repartis directement au pub. (...)
Naissances, décès et mariages, registres, vieilles légendes. Vous voulez connaître un endroit ? Visitez ses églises.' 'Parlez-nous de vos fantômes,' l'a invitéThorne, 'Heu !... ceux auxquels vous ne croyez pas.' 'Je vais vous raconter quelque chose sur Les Chênes, si vous le souhaitez, pour ce que ça vaut, et une bribe ou deux de l'histoire de l'église. (...)
' Je vous dirai, ou plutôt, je vous demanderai : que pensez-vous de l'année manquante, entre 1595 et 1596 ? Où était alors passé le culte de Chorazos, hein ?' 'Ils étaient ici ?' C'étaitThorne. Applebury a acquiescé. 'Et leur centre d'opérations ?' 'Les Chênes !' et là c'était moi. 'Vous y êtes ! (...)
Si vous en avez fini ici, que diriez-vous de m'accompagner de l'autre côté de la route, à l'église...?' Chapitre III : Une heure plus tard, en revenant aux Chênes,Thornea demandé, 'Alors, qu'est-ce que vous avez pensé de tout ça ?' Il s'adressait à nous tous, mais Graham Jackson lui a répondu le premier : 'Des étrangers encapuchonnés de noir, comme un ordre monastique ? (...)
'J'ai perdu le compte,' a-t-il dit. De toute évidence, il n'en avait rien à faire. 'Vingt-six,' ai-je dit à voix haute. 'Quoi ?'Thornesemblait surpris, il a jeté un coup d'oeil en arrière vers le ventre caverneux du vieil édifice. (...)
'Daté et même signé par ce vieux 'boutefeu de Goodly' en personne. Du verbiage ? C'était authentifié. Et je dirais que c'est authentique.' 'Moi aussi,' a ditThorneen guidant la voiture dans le parc des Chênes. Après être descendu, nous avons pénétré dans le vieil édifice et avons commencé à l'explorer et à nous imprégner de l'ambiance de l'endroit.Thorneerrait dans la cuisine, mais sa voix nous parvenait : 'C'était authentique, très bien. Trop de détails historiques pour ne pas l'être. (...)
Eh bien, il se peut que nous n'ayons pas de fantômes, mais nous avons à coup sûr un culte du démon.' 'Si vous adorez Yot-Sottot,' lui a rappeléThorne, 'comme le faisaient Chorazos et ses gens, il vous apprendra alors à changer la structure de l'espace, comment déformer le tissu du temps. (...)
' a-t-il haleté. 'Je..., je... , je connais cet endroit ! Ce n'est pas comme quand je suis venu...' 'Alors ?' CliveThornel'a regardé. 'Alors qu'est-ce qui ne va pas ?' Harkness a essayé de se maîtriser et a secoué la tête. (...)
J'ai pensé...' 'Oh, mon Dieu !' l'a sermonné Jackson. 'Va droit au but, pour l'amour de Dieu !' 'La ferme !'Thornel'a soutenu par les épaules. 'Peter, que s'est-il passé ?' 'Je... je suis allé en haut, au premier étage. (...)
'Mais l'escalier descendait et descendait, et... Christ, j'ai pensé que jamais je... jamais je... n'arriverais... en bas !' Et il s'est évanoui.Thornel'a rattrapé : nous l'avons porté dans le salon, l'avons allongé et lui avons jeté de l'eau au visage. (...)
Et la lune est souvent visible pendant la journée.' Il a hoché la tête d'un air reconnaissant, bien qu'un peu dubitatif. 'Lumière !' a ditThorne. Il rapportait les lampes à huile qu'il était allé chercher à la cuisine. Jackson a alors pris le commandement : 'Bon ! (...)
' Curieusement, sa suggestion n'a pour une fois rencontré aucune opposition. Il y avait des choses à faire et il fallait mettre de l'ordre, s'organiser. Et personne, pas mêmeThorne, ne voulait réellement explorer le haut. Pas tout de suite. Nous lui avons obéi : nous nous sommes installés et avons attendu que l'orage cesse, ce qu'il ne semblait pas vouloir faire. (...)
Il a même plutôt empiré : un éclair occasionnel illuminait même parfois le lointain. Nous avons fait une belle flambée ;Thornea fait cuire des saucisses, des oeufs et des haricots ; nous avons ouvert quelques bouteilles de bière et avons pris un verre. (...)
Il était difficile de juger des distances, les échos étaient aberrants et les ombres jetées par la lampe semblaient se déplacer trop vite. Dérangeant, mais on ne pouvait pas qualifier ça de menaçant. 'Hanté ?'Thorneregardait Jackson, dont le visage était horrible dans la lumière artificielle. Jackson a haussé les épaules et secoué la tête. (...)
J'ai regardé rapidement par la lucarne, mais je n'ai pas vu la lune. L'orage, si... Arrivé en bas, CliveThornes'est agité. 'Moi,' a-t-il dit, 'Je suis pour L'Homme Qui Court ! Une pinte de leur meilleure bière me ferait le plus grand bien ! (...)
Quelqu'un avait entretenu le feu - probablement Peter Harkness - car au matin il couvait toujours sous les cendres blanches. Vers 10h00, CliveThornenous a tous réveillés avec du thé, qui était bon, et du pain grillé beurré dur comme du bois, qui ne l'était pas. (...)
Graham Jackson a trouvé une petite table de jeu et s'est mis à prendre des notes pour son projet 'd'article' ;Thornea commencé à mesurer la maison et à faire des plans des étages et des pièces ; George Ainsworth préparait ses appareils photo pour la nuit, quand il les placerait stratégiquement en haut avec un fil déclencheur 'piège-fantôme' ; j'ai passé le temps avec Peter Harkness qui était toujours un peu secoué. (...)
Nous sommes retournés aux Chênes vers 15h30 et nous sommes installés pour une sieste, car nous avions projeté de rester debout une grande partie de la nuit. Vers 19h00, CliveThornem'a donné une tape et m'a dit quelque chose au sujet de L'Homme Qui Court. J'ai ouvert les yeux, j'ai vuThorneet Ainsworth debout, George avec son boîtier d'appareil photo autour du cou. Jackson était encore endormi et ronflait dans son sac de couchage en travers de la pièce et je n'étais pas dans mon assiette. (...)
Pendant que plusieurs des cultistes encapuchonnés de la salle de séjour sortaient par la fenêtre brisée derrière Jackson, je me suis relevé et j'ai sprinté vers la porte. En sortant, je me suis heurté à CliveThorneet George Ainsworth. Le visage blanc de Peter Harkness nous observait par le pare-brise de la voiture.Thorneet Ainsworth ont vu mon état, ma mine défaite. Et j'ai vu la leur. 'La maison,' ont-ils dit comme un seul homme. (...)Chapitre I : Aujourd'hui ? Aujourd'hui, je ne m'approcherais même pas d'un plateau de ouija, même si ma vie en dépendait. Vous ne me verrez pas même lire une histoire de fantômes ! Mais à cette époque... J'étais professeur - de mathématiques et matières associées, en particulier la géométrie - dans une école du nord de Londres. Un peu barbant, vraiment. Il y avait peu de demande pour les triangles et les cercles à Londres nord, pas même alors. Et pas du tout pour les carrés. Mais naturellement ...