Rencontre avec les Tulamides (2)
sur Les Chroniques de L'Oeil Noir au format (2.1 Mo)
Contient : tulamides (16)Rencontre avec lesTulamides(2) LesTulamidesaiment à s'appeler « les premiers hommes d'Aventurie ». Ils semblerait bien qu'ils aient raison. Depuis près de 4000 ans ils sont descendus dans la vallée du Manadi, ont colonisé des régions aussi diverses que l'Aranie et le mortel Khom. (...)
Essayons de connaître un peu mieux les us et coutumes de cette ethnie originelle... Dans ce second opus, nous nous pencherons sur leurs moyens de subsistance et sur la cellule familiale. Troupeaux de boeufs et champs de riz : De nos jours, la plupart desTulamidesvivent de l'agriculture. De toutes les spécificités agricoles que l'on peut trouver dans l'agriculture, trois sont particulièrement importantes. (...)
La riziculture est pratiquée sur les rives des fleuves, mais aussi dans des zones inondées artificiellement. LesTulamidesqui vivent près du Manadi et du Szinto disposent souvent de systèmes d'irrigations simples mais efficace qui on fait leur preuve depuis des millénaires. Le riz produit ici sert d'alimentation de base pour presque tous lesTulamides. Dans les champs fertiles qui longent les cours d'eaux, les bovins sont les plus répandus de tous les animaux. (...)
Concernant ses bovins, le Tulamide à une habitude particulière : il n'est pas rare de voir des boeufs décorés de façon multicolore et lesTulamidesleur donne toujours des petits noms. Beaucoup de contes font en effet état de la force de ces grands animaux qui avec leurs cornes défendent leur propriétaire des animaux sauvages. (...)
Dans les secteurs ruraux, on voit encore souvent un agriculteur monté sur son boeuf dans son champ ou se rendant ainsi au village voisin... Le cheval n'a pas atteint l'importance pour lesTulamidesqu'il a pour leurs proches parents du Khom ou encore pour les Araniens. Cet animal n'est pas autant apprécié dans les vallées fluviales et les régions montagneuses qu'il peut l'être dans le nord et dans l'ouest. (...)
Le cheval que l'on peut trouver dans la région, le Tulami [Tulamide en VO - NdT] est sans conteste une « sous-race des Shadifs » - expression novadie -, les chevauxtulamidessont souvent utilisés pour les courses hippiques. Pour lesTulamidesplus pauvres qui ne peuvent pas avoir de bovin - la fierté de chaque agriculteur - on trouve surtout des ânes, élevés dans la région de Beroued et de l'Ongal. Mais il y a aussi le Chameau, plus rare ici, qui est un animal de transport bien connu dans tout le sud-ouest aventurien, tant pour son endurance que pour sa force. (...)
Beaucoup d'éleveurs ont d'ailleurs une grande crainte de laisser une jument Shadif de pure race non loin d'un âne ordinaire, une saillie malencontreuse donnerait de moins bons poulains avec des qualités d'ânes. Les moutons, les chèvres et surtout les porcs, tiennent une place importante aux côtés desTulamideset de leurs bovins et chevaux. Les porcs sont quasiment tous issus de la race des porcs selemiens et sont semisauvages. (...)
Les agriculteurs ne s'en occupe pas trop et les laissent fouiller et retourner la terre pour trouver leur nourriture jusqu'à ce qu'il soit temps de venir les abattre. Les vergers et jardinstulamidesque l'on trouve dans des endroits plus secs et ensoleillés représentent la troisième source d'alimentation après la riziculture et l'élevage. (...)
Les pentes des montagnes, il y a aussi des vignes et des plantations de thé dont les productions satisfont la soif desTulamides. Mariage et Harem : Deux coutumes sont très répandues dans le Pays du Premier Soleil : la polygamie et les mariages arrangés. (...)
Pour les Novadis, qui ne reconnaissent pas les mariages consacrés par Tsa, c'est la seule forme de mariage recevable. LesTulamidesappliquent aussi la coutume de promettre des enfants l'un à l'autre dès leur plus jeune âge - parfois même avant qu'ils ne viennent au monde. (...)
Seul la paternité est importante. Deux enfants du même père et de mères différentes ont donc le même statut. C'est pourquoi lesTulamidesriches font toujours garder leurs harems par des eunuques... Cette notion parentale tulamidienne est seulement valable pour les hommes, dont : les pères, frères (ce qui comprend aussi les cousins à différents degrés) et les oncles (les « frères du père »). (...)
Les enfants d'une Moha ne sont pas moins biens traités que ceux d'une Tulamide, et il ne viendrait à l'esprit de personne d'en juger autrement, tant que le père est un Tulamide ses enfants sont considérés comme tels et sont des hommes libres. La façon de traiter l'héritage chez lesTulamidesest aussi remarquable. En effet, l'héritage n'a pas lieu au moment du décès du père, mais lorsque l'héritier a atteint un certain âge. Cela fait parti de la fierté des richesTulamidesde pouvoir donner à leurs fils leur héritage dès la naissance - qui obtiennent alors le titre de « prince » à leur seizième anniversaire ainsi que l'attribution de leurs biens. (...)Les Tulamides aiment à s'appeler « les premiers hommes d'Aventurie ». Ils semblerait bien qu'ils aient raison. Depuis près de 4000 ans ils sont descendus dans la vallée du Manadi, ont colonisé des régions aussi diverses que l'Aranie et le mortel Khom. Ils ont aussi repoussé les sauriens vers leurs marécages maléfiques. De leur premier chef « Rashtul », en passant par les nombreux dirigeants du Sultanat du Diamant, cette culture influence et a beaucoup influencé le visage de l'Aventurie. Essayons ...