Les yeux de la ville
sur Editions Icare au format (730 Ko)
Contient : police (4)Les yeux de la ville Les Vigiles urbains, sont sous la Rome Antique les fonctionnaires chargés de la lutte contre l'incendie et lapolice. Malgré leur nombre relativement faible, ces soldats jouent un grand rôle dans la vie de la Ville. (...)
Les vigiles patrouillaient la ville, surtout la nuit, avec leur matériel léger à l'écoute de tout bruit suspect. Leur principale mission étant la lutte contre l'incendie, il se double d'une mission depolice. Le siège du service, avec les bureaux du préfet et de l'état-major, se trouvait à la caserne de la Ire cohorte des vigiles, dans la partie méridionale du Champ de Mars. (...)
C'est dans ce bâtiment que le préfet des vigiles avait ses bureaux et son tribunal ; c'est de là qu'il partait toutes les nuits eff ectuées les rondes réglementaires. Sous la Rome impériale, le service de lapolicenocturne est créé. Il comporte deux éléments essentiels, l'un fixe (les stationes et poste-vigies, un par région), l'autre mobile (les rondes et patrouilles). (...)
Le préfet y partait toutes les nuits pour eff ectuer les rondes réglementaires. Malgré l'importance du corps et l'ensemble des précautions prises par l'autorité responsable, lapolicenocturne laisse beaucoup à désirer. Lorsqu'un feu était découvert, la lutte se faisait au moyen de seaux, de haches et de pompes pour transporter l'eau, mais également de divers outillages incluant jusqu'à des catapultes permettant de détruire les maisons avant l'arrivée des flammes afin de contenir le foyer de l'incendie ; en outre les aquarii qui supervisaient l'approvisionnement en eau, avaient à leur disposition, à Rome, 591 fontaines au Ier siècle, sans compter les bains et les ressources propres de chaque maison (citernes, viviers, arrivées d'eau dérivant des aqueducs). (...)Les Vigiles urbains, sont sous la Rome Antique les fonctionnaires chargés de la lutte contre l'incendie et la police. Malgré leur nombre relativement faible, ces soldats jouent un grand rôle dans la vie de la Ville. Ils ne sont pas toujours aimés, en raison de leur arrogance et de leur brutalité, comme le dit Juvénal. Mais ils ont aussi de nombreux liens avec les civils. On ne connaît pas de camp pour l'ensemble de la troupe. Ce corps n'a pas de contingent de cavalerie. A Rome, ils sont ...