De quelques petits conseils pour écrire un scénario
S'il suffit d'une idée pour écrire une lettre, il en va souvent de même pour un scénario de jeux de rôle, à condition évidemment que cette idée soit bonne. Mais il nous arrive parfois d'être à court d'idées, celles-ci ne venant pas toujours spontanément. Dans ce cas il existe différentes méthodes qui peuvent permettre de remédier à cet état de choses. La lecture de n'importe quel quotidien en est une par exemple. Ouvrons ensemble la page des faits divers de notre quotidien régional, dans le ...Contient : berger (3)(...) -------------------------------------------------------------------------------- Deuxième fait-divers : En pleine nuit une maison s'écroule C'est encore tremblant d'émotion que monsieur Hervé Fontanières,bergerde la région de la Thibaudière, nous fait le récit suivant : « La nuit dernière, ne pouvant trouver le sommeil, je me promenais dans la campagne ; arrivé à la hauteur du Clos de la Benestance, vieille maison abandonnée depuis de nombreuses années, j'entendis un craquement sinistre et je vis avec stupéfaction la façade de la maison s'écrouler brusquement sans raison apparente ; en même temps, provenant de l'intérieur, une plainte s'éleva comme si la bâtisse poussait un hurlement de mort. (...)
» Nous laissons toute la responsabilité de ses allégations à monsieur Fontanières qui est, certes, un braveberger, mais qui peut-être est pourvu d'un peu trop d'imagination... -------------------------------------------------------------------------------- Apparemment rien de bien passionnant dans ces deux faits divers : le premier concerne un drame de la démence, comme malheureusement il en arrive fréquemment et le second nous décrit comment une vieille maison en ruines finit par s'écrouler, ce qui n'a rien de bien extraordinaire, si ce n'est qu'unbergervraisemblablement simplet ou ivre (ou ivre et simplet) fut le témoin de cet incident. Pourtant une maison rendant l'âme en exhalant de lugubres plaintes, c'est déjà un beau sujet d'histoire fantastique, et de plus les deux articles figurant côte à côte dans la même page du quotidien nous incitent à imaginer que le drame relaté dans le premier fait-divers aurait très bien pu, après tout, se dérouler dans la maison dont il est question dans le second fait-divers. (...)