Le making of de Paris, Ombres et Lumières
sur Les Ecuries d’Augias au format (1.6 Mo)
Contient : auteur (14)(...) Impressionné par la qualité d'écriture du second chapitre (celui qui présente des lieux emblématiques du PARIS de CRIMES avec les personnages et les ambiances qui les animent), à la fois original et très utilisable en jeu, je décidais de manier le chaud et le froid dans mon compte-rendu de lecture. Alors que ma main gauche (forcément...) caressait affectueusement l'échine de l'auteur, ma main droite saisissait le poignard avec lequel je m'apprêtais à assassiner l'ébauche du premier chapitre. (...)
Nombre de documents, de faits et de personnages ont été laissés de côté, victimes d'une sélection féroce, et verront peut être le jour dans un PDF, dans un « salon des réprouvés » à télécharger sur notre site. Il est coutume de dire qu'unauteura deux façons d'exploiter son imagination : - soit il réfléchit à des sujets qu'il commence à traiter et qui sont les bases de ses recherches ultérieures, c'est de l'inspiration forcée, - soit il butine à droite et à gauche, lit en diagonale à la recherche d'une phrase, d'un sujet qui va déclencher la petite lumière dans sa tête (inspiration opportune). (...)
Par exemple, il n'y a plus que 4 illustrateurs au lieu de 14. Quel que soit l'ouvrage de la gamme, on retrouve : - Unauteurprincipal, qui assume la fonction de « gardien du temple ». Aux Ecuries, il assume souvent la fonction de chef du projet car il garantit la cohérence de l'ensemble, non seulement au niveau des textes, mais aussi au niveau de la « patte » graphique. (...)
Le travail avec Raphaël fut bien plus collaboratif puisqu'il a écrit les profils des PNJ, et que pour cela, il fallait qu'il accorde ses violons avec l'auteurprincipal afin de garder la cohérence avec les lieux et les thèmes abordés. Ce genre de travail imbriqué prend beaucoup de temps (l'auteuret le « gardien du temple » se renvoient la balle à de nombreuses reprises avant de tomber d'accord) mais est très enrichissant : il permet d'éviter un regard trop univoque qui serait l'émanation d'un seulauteur, et par là même peut-être réducteur. - Les ilustrateurs (Lili, Judi, Lowfé, Sylvain et Pierre pour deux dessins) ont la lourde tâche de suppléer aux désavantages des illustrations libres de droit. Celes-ci sont trop souvent figées (les figurants prenant la « pose » et rarement en pleine action), elles ne peuvent traiter du côté surnaturel de l'univers. (...)
La dernière relecture est l'apanage de Guilaume d'Oléac d'Ourche qui nous a rejoints depuis peu. Relecteur etauteurprofesionnel, il a relevé nos exigences en terme de finition : plus question de faire l'impasse sur les « espaces cadratins », sur les italiques des noms d'oeuvres, sur les règles de ce noble art qu'on appelle la typographie. (...)
Cette écriture collégiale est une réussite quand elle réunit des auteurs aux attentes diférentes mais conciliables, ici le côté « je joue avec mes persos historiques » (çà, c'est moi) et l'autre versant « je crée un perso pour qu'il soit conforme à l'idée que je me fais d'un perso de jeu de rôle » (çà, c'est Raph, j'attends les représailles). Témoignage de Raphaël Andere Co-auteursur les intrigues et les personnages non joueurs Description du suspect Raphaël Andere, ou Seagull sur les quelques forums que je fréquente. (...)
Un outil essentiel : le téléphone Etant en quelque sorte un intervenant extérieur dans l'univers de CRIMES, il fallait que je m'assure que mon travail restait dans la « ligne du parti », autrement dit qu'il cadrait avec la vision de sonauteur, Yann. Et pour cela, outre les centaines de mails et les milliers de ko de pièces jointes échangées, le rôle du téléphone reste central. (...)
D'où les coups de fil interminables d'un bout à l'autre de la France pour passer en revue tous les points sujets à discussion, au grand désespoir de la vie sociale jurassienne du pauvreauteur. Le record doit avoisiner les deux heures, et je ne suis pas sûr qu'on soit jamais descendu en dessous des soixante minutes... Le personnage que vous ne verrez pas dans ce supplément Il y a eu de nombreux essais avant d'établir la liste finale de la soixantaine de personnages qui auraient droit à leur fiche dans le supplément. (...)
La relecture critique est la garantie qu'un texte ne reste pas la propriété et le « trip » d'un seulauteur. Le danger d'un texte non relu, c'est qu'il ne soit compréhensible que par son géniteur qui en maîtrise tous les sous-entendus. (...)
La course à la numérisation des archives, entamées par la Bibliothèque Nationale pour contrer les avancées américaines en ce domaine, sont également confortables : il suffit d'avoir les bonnes adresses pour trouver des images libres de droit ayant une définition compatible avec l'impression. Libre de droit est le mot clé ici. Il faut respecter les droits d'auteuren vigueur, et un document de plus de 80 ans n'est pas forcément libre : il peut appartenir à une collection privée, ou au musée qui les expose (pour les oeuvres picturales telles que les tableaux, on est quasiment toujours dans l'illégalité la plus complète). (...)
A l'inverse, les retards d'écriture n'ont pas permis de donner des descriptions physiques de PNJ aux dessinateurs et parfois, les concordances textes/illustrations ne plaisaient pas à l'auteur. Il a donc fallu les refaire ! L'erreur la plus commune est de penser la conception du projet en des termes séquentiels : c'est le meilleur moyen de rendre fou le maquettiste en fin de chaîne (eh ! (...)
Mais certains MJ franchissent la frontière et quelques uns sont passés dans le côté obscur de la ML voir même sont devenus auteurs (ainsi va l'auteurde MON MEILLEUR ENNEMI). Et ils sont encore vivants, je vous jure ! En tant qu'auteurs égocentriques, on a grandement besoin de retours sur ce que l'on fait et d'une façon générale, on n'en a jamais assez. (...)[LE MAKING OF] Ce making of a été écrit pour vous permettre d'appréhender la conception d'un supplément de jeux de rôles. Nous avons pris pour exemple la conception de PARIS, OMBRES ET LUMIÈRES. La genèse du projet : L'idée de départ : Le livre de base de CRIMES ne faisait qu'effleurer la capitale. Une grande partie du « roman » et des scénarios s'y déroulaient, sans que la géographie de la ville ne soit révélée. Il était donc difficile pour un meneur de créer ...