Les automates rêvent-ils de moutons à vapeur ?
sur Eastenwest
Contient : anglais (11)(...) CHAPITRE 1 : LA CONTROVERSE D'ANGKOR Où le lecteur prend connaissance des événements qui ont eu lieu précédemment Extrême-Orient, 1885. LesAnglaissont sur les dents. La Russie veut l'Afghanistan, ce qui risque de menacer les frontières de l'Inde. (...)
Elle arrive par navire jusqu'à Koan Khong et, munie des autorisations françaises, elle s'enfonce dans le Cambodge. Le 4 mai, l'expédition est assaillie par des brigands, un coup monté depuis le Siam par lesAnglaiseux-mêmes. Lord Cecil, qui n'est au courant de rien, réagit comme prévu et appelle les Français au secours. (...)
Le protecteur du Cambodge, Nicolas de Saint-Simon, fait la sourde oreille, là aussi comme prévu (il a perdu un fils dans les incidents de la Manche en 78 et déteste lesAnglais). Ces derniers jouent alors leur coup de maître : ils proposent officiellement d'envoyer leur propre corps expéditionnaire sur place. (...)
Saint-Simon est piégé : il ne peut refuser et se faire complice d'un massacre. Il ne peut risquer l'incident diplomatique. Le 17 mai, un corps expéditionnaireanglaisdébarque sous l'oeil vigilant des Français. Saint-Simon est ailleurs et Gaillardi, son remplaçant, est persuadé qu'il s'agit d'un coup monté. (...)
Son objectif est en fait de s'emparer, par tous les moyens, des trésors que Lord Cecil sera susceptible de découvrir dans les tombeaux de ce nouveau temple qu'il a localisé et exhumé. Mais lesAnglaisn'ont pas prévu la réplique française. Alors que Clifford fait la jonction avec Cecil, Gaillardi lance une nouvelle expédition, française cette fois-ci, et placée sous la direction d'Eugène Ravaillac, un archéologue installé à Kampot. Une semaine et demie plus tard, les Français arrivent en vue d'Angkor. Un soir, un officieranglais, le capitaine Ferding, ainsi qu'un soldat et poète exalté du nom d'Owen Richard Haterley, pèchent par curiosité et descendent dans le temple. (...)
Les cadavres sont incinérés afin que personne ne puisse pratiquer d'autopsie et le massacre est attribué aux Cambodgiens. LesAnglaisrenoncent à ce qu'ils étaient venus chercher et les Français enquêtent de leur côté, officieusement. (...)
L'autre décrivait les lieux et permettrait de localiser le tombeau. Mais certains sorciers militairesanglaisavaient découvert le premier et l'avaient pris très au sérieux. Eux venaient chercher une arme. (...)
Si les personnages font des recherches dans une bibliothèque ou si simplement l'un d'entre eux est doué d'une Instruction EXcePtionnelle, ils identifient l'auteur du poème comme étant Owen Richard Haterley. Il est difficile d'en apprendre plus sur cet auteur obscur, hormis que c'est un citoyenanglaisvivant en France et qu'il a la réputation d'être complètement dérangé. Une petite visite à Théophraste de Barrias Archimbault s'impose ! (...)
Un immense tapis de verdure, interrompu par une fontaine monumentale dominant la partie basse des jardins, se déroule jusqu'au pied de la masse imposante de la Grande Dame. L'allée centrale, bordée par des vélums, longe des jardinsanglaisentourés de pelouses ombragées de massifs d'arbres et d'arbustes, dans lesquels plusieurs kiosques à musique ont été disposés. (...)
Si la Reine Victoria était menacée sur le sol français, la Prusse en profiterait pour renforcer son alliance avec les Seigneurs de la Vapeuranglais, ce que la France ne souhaite à aucun prix. Le Corbessier fournit donc les précieuses invitations aux personnages et met à leur disposition le Téméraire, dirigeable cuirassé, fleuron de la flotte aéronautique française, qu'il est capable de piloter si besoin est. (...)Ce scénario se déroule quinze à vingt ans après l'époque habituelle de Château Falkenstein. Durant cette période, les inventions et les progrès technologiques furent légion et il serait fastidieux de les énoncer tous. Néanmoins, pour les besoins de l'histoire, il est indispensable de préciser que dirigeables, aérocars et automotives sont désormais des moyens de transports courants en Nouvelle Europe. PROLOGUE : LA PLUS BELLE VILLE DU MONDE Paris, mai 1889. ' L'Exposition Universelle battait ...