Romeyro doit mourir
sur Eastenwest
Contient : lion (5)(...) Si d'ici quelques mois ses émissaires envoyés à grands frais dans tout le royaume et au delà sont revenus sans solution il faudra bien reconsidérer les choses. Mais ce n'est pas en vain que le baron a été surnommé ' le vieuxlion'. Une autre pensée partage son esprit en marge de ces considérations réparatrices et prend l'ascendant, chaque jour un peu plus : la Vengeance ! (...)
Quadragénaire grisonnant, le baron Willifried de Perluette impressionne tant par sa prestance que par son caractère. De taille moyenne, trapu et noueux, sec et nerveux, obtus et endurant il a été surnommé ' lelion' par les hommes qu'il a menés à la guerre. Parmi les hommes de sa garde deux sont d'ailleurs de ses vétérans. (...)
Tous demeurent perplexes : pourquoi s'en prendre au jeune homme après qu'il eut payé sa dette ? L'agresseur ne pouvait qu'être extérieur à leur petit microcosme... Peut être un indélicat dulionde cuivre, l'autre taverne sombre de la ville... Et puis de toute façon, cela ne se fait pas de voler quelqu'un qui vient payer sa dette. (...)
En vrai professionnel Thulsan ne s'est pas intéressé au mobile, seulement à la prime : suffisamment élevée pour éponger son ardoise aulionde cuivre. Il n'a pas mis longtemps à apprendre que les deux jeunes gens fréquentaient à la licorne borgne et à découvrir le parfait endroit pour tendre son piège. (...)
Il n'eut bien entendue pas le coeur à détromper son commanditaire et toucha sa prime. Les joueurs pourront certainement le trouver aulionde cuivre où il finit de boire ses dernières pièces en contant les exploits de sa gloire passée. (...)Ce scénario a été écrit pour les Terres Balafrées et plus particulièrement pour la ville de Shelzar. Il sera néanmoins rapidement adaptable à tout autre univers. L'histoire débute à la manière d'un vaudeville dans les alentours champêtres de la cité du vice, se poursuit sur le même ton léger dans les méandres de Shelzar, et s'achève enfin sur une note plus sombre dans les profondeurs de la ville. - A Epicure, je ne te connais pas mais tu me fais bien marrer Il fait beau ce matin ...