La triste troupe
sur Eastenwest
Contient : chair(...) A l'époque, une fois les batailles terminées, elle parcourait les champs afin d'observer le spectacle hypnotique de l'évanescence de l'âme et le moment précis où le corps devientchair. Il lui arrive même d'en jouir, mais c'est assez rare, elle est généralement déçue par la fugacité de l'instant. (...)Plus vicieux qu'une horde de groins, plus torves et mieux entraînés qu'un groupe de bandits de grands chemins, avec encore moins d'honneur que des voleurs et plus de haine que des parias, ils hantent les campagnes en marge de ces conflits trop nombreux qui les embauchent et les débauchent aux grés des besoins. Déserteurs, impayés ou mécontents, les mercenaires se payent sur l'habitant. Ils pillent, violent, torturent et tuent pour le plaisir puis, lorsqu'il ne reste plus que l'ennui, par désœuvrement ...