La triste troupe
sur Eastenwest
Contient : champs (4)(...) Sa pilosité poivre et sel et son physique robuste et ses deux cicatrices sur la face, une sur l'arcade sourcilière, l'autre sous le menton, témoignent de son passé aventureux. Vétéran deschampsde bataille, Antolme a la science infuse des tactiques et des situations. En particulier, il sait tempérer l'ardeur de ses compagnons quand une affaire est perdue. (...)
' Vendu dès son plus jeune âge par des parents trop pauvres pour l'élever, Régnald a grandi sur leschampsde bataille. Géant au grand coeur, il est le premier compagnon d'Antolme. Farouche et inflexible au combat, dans la vie c'est une véritable girouette. (...)
' Mignance qui vit tranquille car il vit caché ' Compagnon d'Antolme depuis près de quinze ans, Mignance traîne toujours une maladie. Voûté et claudiquant, s'il a survécu si longtemps auxchampsde batailles malgré sa faible constitution, c'est qu'il flaire les embrouilles et s'en est toujours tenu éloigné. (...)
La souffrance, celle des autres, exerce aussi sur elle une forme d'attirance, elle y devine des froissements dans le tissu du rêve, mais ce qui la fascine vraiment c'est l'instant de la mort. A l'époque, une fois les batailles terminées, elle parcourait leschampsafin d'observer le spectacle hypnotique de l'évanescence de l'âme et le moment précis où le corps devient chair. (...)Plus vicieux qu'une horde de groins, plus torves et mieux entraînés qu'un groupe de bandits de grands chemins, avec encore moins d'honneur que des voleurs et plus de haine que des parias, ils hantent les campagnes en marge de ces conflits trop nombreux qui les embauchent et les débauchent aux grés des besoins. Déserteurs, impayés ou mécontents, les mercenaires se payent sur l'habitant. Ils pillent, violent, torturent et tuent pour le plaisir puis, lorsqu'il ne reste plus que l'ennui, par désœuvrement ...