Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : enfant (2)(...) Ces miséreux possèdent rarement plus d'une ou deux pièces de cuivre rognées, bien que les plus chanceux aient parfois une petite cachette où, tels des écureuils, ils accumulent quelques poignées d'entre elles et même, parfois, une pièce d'argent. Tout le monde, homme, femme,enfant, porte un couteau ou un poignard - du tranchet rudimentaire confectionné à partir d'un vieux clou aplati à la lame courbe soigneusement affûtée qui sert à vider le poisson (et affectueusement appelée « l'étripeur »). (...)
S'il est moins dense que les Communs, le Souk vibre d'une telle énergie qu'il peut rendre tout autant claustrophobe que son voisin occidental. On dit que tout homme, femme ouenfantdu Souk a toujours quelque chose en tête, un projet, une manigance, un plan. Les résidents du quartier sont du genre entreprenant, doté d'un goût ardent pour la vie. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...