Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : exotiques (5)(...) Mais Punjar est aussi la cité des opportunités et de l'opulence, là où des fortunes sont gagnées en une nuit et perdues avant l'aube ; là où les palais plaqués d'or des marchands corrompus ont été construits sur le dos d'esclavesexotiques; là où même les miracles peuvent être achetés si le compte est bon ; là où des sorciers voilés se regroupent en sombres synodes pour y échanger de sinistres secrets ; là où les plus puissants des enchanteurs frémissent à la seule pensée des secrets qui sommeillent sous le pavé des rues et le sable des courtines. (...)
Il s'avère que si vous ne pouvez trouver un objet sur le Souk de Punjar, vous ne pourrez sans doute l'acheter nulle part. Tous les jours de l'année, le Souk est un tumulte assourdissant d'aboyeurs déments, de mercenairesexotiquescherchant un emploi, de filou proposant des jeux d'argent et des loteries, de jongleurs, de ménestrels, de vagabonds mendiant une piécette, de colporteurs qui proposent de la petite bière et un assortiment douteux de « nourriture à emporter ». (...)
Les visiteurs qui ne quittent pas les artères principales ont peu à craindre en dehors des escrocs et des emberlificoteurs ; mais derrière les façades clinquantes et les architecturesexotiquess'étend un labyrinthe d'allées tordues, sombres, mauvaises où chaque pas peut être le dernier. (...)
Il est facile de se perdre parmi la foule épaisse et les fêtards excentriques. Le Pouce du Diable accueille les races les plusexotiquesde Punjar - les Tieffelins et les Drakéides n'attirent pas plus l'attention ici que n'importe qui d'autre. (...)
Les étages de la maison sont encombrés d'objets hideux et voyants, de statues de maître, de vieilles armures incrustées de métaux rares, de tapisseriesexotiqueset de meubles sculptés dans des bois précieux. La source des richesses a varié selon les générations. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...