Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : habitants (15)(...) Beaucoup pensent que cette absence de succession n'est qu'un plan de plus, une manière pour lui de se rendre indispensable auxhabitantsde la cité. Sains est entouré d'un conseil de nobles et de divers maîtres de guilde. La table ne compte que treize sièges et, pour s'y asseoir, il faut payer. (...)
Si Punjar devait un jour être attaquée, ce sont ceux qui vivent hors de la cité qui seraient les premiers à tomber devant les envahisseurs, privant seshabitantsd'une ressource vitale - un fait qui n'est pas étranger au seigneur Sains. Dernièrement, il a discrètement encouragé des capitaines Dragons à l'esprit rebelle à renforcer leurs manoirs pour en faire des citadelles à part entière. (...)
Il n'est nul espoir dans ce taudis abandonné des dieux, seulement l'opportunité d'exploiter ceux qui vous entourent. Bloqués à l'ouest par la Porte de la Peste (plus généralement appelée la Porte Peste par leshabitantsdu quartier), bordés au sud par la rue Vague et au nord par le quai des Passeurs, la plupart des Boucaniers vivent une vie entière sans quitter jamais les frontières fétides du district. (...)
L'honneur est un luxe que bien peu peuvent s'offrir, les bonnes manières rien de plus qu'un vernis craquelé et les amabilités dissimulent bien mal l'égoïsme. La plus insigne des provocations suffit à rendre auxhabitantsleur nature farouche et ceux qui se distinguent du lot se désignent souvent comme des proies pour leurs compagnons de misère. (...)
Tout le monde, homme, femme, enfant, porte un couteau ou un poignard - du tranchet rudimentaire confectionné à partir d'un vieux clou aplati à la lame courbe soigneusement affûtée qui sert à vider le poisson (et affectueusement appelée « l'étripeur »). Leshabitantsdu quartiers portent fréquemment les cicatrices de la petite vérole - un mal terrible qui tue d'innombrables personnes - et le scorbut prélève largement son tribut sur les mâchoires de tous. Même leshabitantsles plus en forme arborent de nombreuses plaies suintantes et variqueuses, tandis que les infirmes ou les vieillards se voient amputés de leurs membres pour éviter les infections. (...)
Que ce conte soit vrai ou non, la possibilité que des terriers de rats puissent connecter les plus riches et les plus pauvres de la cité ont enflammé l'imagination deshabitantsde la Boucane - et l'histoire est racontée, encore et encore. Le quai des Passeurs : au pied d'une suite de petites falaises qui bordent le nord de la Boucane, on a construit des quais branlants, à partir de planches récupérées, de tonneaux abandonnés et de vieilles cagettes. (...)
Les Dragons ne font généralement pas attention aux passeurs qui grimpent les murs ; bien que des capitaines particulièrement espiègles aient parfois utilisé les grimpeurs (et les gamins qui les servent) comme cibles improvisées pour des exercices de tir. La Porte Peste : au coeur de la Boucane, la Porte Peste (leshabitantsont contracté le nom officiel pour d'évidentes raisons) surveille les fermes et les manoirs à l'ouest de la cité. (...)
Il n'est ici nul endroit hors de portée de la Guilde des Voleurs - elle est d'ailleurs un sujet bien trop passionnant pour qu'on la traite complètement dans ce livret, à part pour noter que, si quelques factions peuvent parfois, souvent, s'affronter entre elles, une Guilde unie derrière un objectif commun est une chose à craindre par-dessus tout. Leshabitantsdes Communs s'habillent généralement d'étoffes rugueuses tissées à la maison ou de rebuts du Souk. (...)
La cité flottante : ensemble hétéroclite de cabanes et de cahutes construites au-dessus de l'eau, la cité flottante est la version locale des taudis de la Boucane, un bidonville instable où l'on vit comme des bêtes sauvages. Leshabitantsde la cité flottante subsistent en récupérant les déchets du Souk, les épaves qui dérivent sur l'estuaire et en acceptant tous les travaux que les autres Punjarans refusent. (...)
Maître Azdiel porte habituellement un lourd bâton d'obsidienne surmonté d'un rubis pulsant ou une grande épée massive dont le pommeau noir s'orne d'une pierre identique. Leshabitantsde Punjar considèrent à l'évidence qu'il est impossible de s'évader de la citadelle. Si on considère que les prisonniers sont envoyés peiner dans les profondeurs, la meilleure chance d'y parvenir est de tenter l'exploit dans les deux premiers jours sur place. (...)
La Ville neuve et la Rive nord : Les quartiers de la Ville neuve et de la Rive nord sont les adjonctions les plus récentes à la cité, construits au cours du dernier siècle pour loger la population sans cesse croissante de Punjar. Leshabitantsde ces deux districts sont essentiellement des artisans accomplis et des marchands - une toute autre catégorie sociale que les quartiers de la rive sud. (...)
Les environs sauvages : A Punjar, la différence entre une rue bondée, grouillante de monde, et un marais désolé et vide se mesure en minutes de cheval. On peut pardonner auxhabitantsde Punjar, sans recul, sans perspectives, environnés d'immeubles bondés et de gens de toutes races et de toutes origines, d'oublier que leur civilisation n'est qu'une chose éphémère dans la Grande Histoire des Royaumes connus. (...)
On reconnaît communément qu'un dragon noir à l'âge indéfinissable a sans doute élu domicile dans la Bourbe, bien que l'ancien n'ait pas été vu depuis près d'une décennie. Appelé Langue-de-Sel par leshabitantsde Punjar, son nom (mais pas son vrai-nom) serait Saacata, s'il faut en croire les magiciens et les érudits. (...)
Chaque rituel sacrificiel rapproche l'horreur d'ombre de sa libération ; et alors une chape de terreur s'abattra sur leshabitantsde la Boucane. Il revient aux héros - de simples soudards - de repousser l'horreur qui rôde aux limites du coeur des taudis. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...