Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : immeubles (5)(...) Malgré le contraste saisissant entre la richesse insane de ses nobles et de ses marchands et la pauvreté abjecte de ses miséreux, une chose est vraie pour tout le monde à Punjar : que vous soyez empereur ou mendiant, le prix de toute vie peut être mesurée en espèce sonnante et trébuchante. La Boucane (Punjar l'ancienne) : Nid à rat compact d'immeubleslépreux, de ruines fumantes et de gourbis branlants, le quartier de la Boucane est le foyer des misérables et des pouilleux. (...)
Bloqués à l'ouest par la Porte de la Peste (plus généralement appelée la Porte Peste par les habitants du quartier), bordés au sud par la rue Vague et au nord par le quai des Passeurs, la plupart des Boucaniers vivent une vie entière sans quitter jamais les frontières fétides du district. La Boucane est surtout remarquable par le grand âge de sesimmeubles. On y trouve partout d'antiques gargouilles de pierre et des murs aux appareils cyclopéens, souillés par des siècles de crasse et de suie, qui remontent à la fondation de la cité ; aussi communs sont les immenses asiles et ateliers délabrés construits jadis pour accueillir les pauvres et les miséreux dans une vaine tentative d'expérimentation sociale ; ici, les ruines noircies et charbonneuses de bâtiments ravagés par le feu offrent un frêle abri à d'acrimonieux vagabonds ; et, s'insinuant dans le moindre espace libre, s'étend une mer de tentes et de cabanes, de baraques de bric et de broc, de taudis insalubres qui s'empilent et sédimentent depuis des générations. (...)
On y trouve plus de bâtiments récents - un contraste important avec les ruines de la Boucane. Ce sont essentiellement desimmeublesde bois et de stuc, blancs de chaux et déjà décrépis, couverts de tuiles ou d'ardoises brisées. (...)
Les environs sauvages : A Punjar, la différence entre une rue bondée, grouillante de monde, et un marais désolé et vide se mesure en minutes de cheval. On peut pardonner aux habitants de Punjar, sans recul, sans perspectives, environnés d'immeublesbondés et de gens de toutes races et de toutes origines, d'oublier que leur civilisation n'est qu'une chose éphémère dans la Grande Histoire des Royaumes connus. (...)
Ces entreprises illicites inclurent le commerce des esclaves, un peu de contrebande et l'achat de nombreuximmeublesdans le voisinage de la rue de la Bourbe, dans la vieille ville. Ces bâtiments déglingués étaient loués aux pauvres et aux miséreux et abritèrent bientôt toutes sortes de commerces louches. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...