Punjar, le joyau terni
sur Les Editions sans Détour au format (2.1 Mo)
Contient : marché (16)(...) Par contre, ils possèdent tous des manoirs fortifiés en dehors des murs. Ironiquement, ce sont les Dragons, anciens asservis eux-mêmes, qui font tourner l'infâmemarchéaux esclaves et ils emploient une noria de serfs dans leurs champs. En fait, c'est presque un tiers des 75,000 âmes de la cité qui vivent hors de ses murs, sur des terres arides ou trop salées, travaillant dans des plantations soigneusement i r r igués afin de nour r i r la populat ion grandissante de Punjar. (...)
Privée des abondantes ressources naturelles des terres du nord, l'économie de Punjar est basée sur trois industries également douteuses : * Lemarchénoir : ouvert et presque officiel, lemarchénoir de Punjar est un défi lancé à la face de l'empire de Crieste. Du simple marchand cherchant à éviter les taxes impériales au flibustier qui vient écouler ses prises de guerre, Punjar accueille des navires de toutes origines et les opportunités sont nombreuses pour ceux qui font de la débrouille un mode de vie. (...)
Collecté là où le courant est le plus faible, ce produit est légèrement inflammable ; deux hivers plus tôt, tout juste, le Trou noir a été incendié et il brûla durant quatre jours et quatre nuits. Le Carré Turpide : servant demarchégénéral pour le quartier, le Carré Turpide est représentatif de l'ambiance des Communs. Le jour, les marchands font de florissantes affaires en vendant de la nourriture en vrac - pain gâté, légumes abîmés et produits marins de la veille - et des objets de médiocre qualité. (...)
A la nuit tombante, on trouve tout au Carré Turpide, pour peu qu'on y mettre le prix - épouvantables idoles de dieux insanes, composantes de sorts putrides, poisons mortels et bien plus encore... Cemarchénoir est assez achalandé pour attirer des nobles des Hauts Quartiers et des Courtines (encore qu'ils arrivent masqués et escortés de multiples gardes du corps). (...)
Voici une brève liste de lieux qui pourraient mériter l'attention des aventuriers : Le bazar de Porte Noire : situé à proximité de la porte qui mène aux Communs, le bazar de Porte Noire est clairement unmarchéde seconde zone. Ici, les négociants sont moins francs que leurs collègues du Souk, leurs biens de moins bonne qualité et, d'une manière générale, le chaland doit faire très attention. (...)
Les réguliers du bazar savent passer outre les gentes paroles d'un « noble » élégant cherchant une escorte tandis que les braves héros fonceront certainement pour aider une jeune fille en danger ! Le Souk (le grandmarché) : à l'intersection de la rue de Guildes, de la rue de l'Or et de l'allée du Cuivre, grandmarchédu Souk est l'une des merveilles de la cité, jalousée par les provinces du Nord. Il s'avère que si vous ne pouvez trouver un objet sur le Souk de Punjar, vous ne pourrez sans doute l'acheter nulle part. (...)
La concurrence pour les meilleures places est rude parmi les vendeurs ; les commerçants les plus anciens et les mieux établis dominent lemarché. Les fortes têtes qui pensent pouvoir se tailler un domaine par la force et les menaces se retrouvent souvent à flotter dans la rivière, des poissons dans la bouche et des crabes dans les oreilles. (...)
Il a tourné la cupidité du nain à son propre avantage, vendant ses biens très en-dessous de la valeur dumarché, une pratique que Hrix refuse de copier. Les commerçants les plus vieux hésitent à traiter avec Dramas, de peur des représailles, mais les nouveauxvenus se sont rapidement tournés vers ses marchandises bonmarchéet son attrayant harem de démarcheurs. La caserne de la Veille Sud : en surplomb du Souk et de la Grande Bourbe, les soldats de la Veille Sud sont notoirement corrompus. Les Dragons chevauchent régulièrement à travers lemarché, bousculant ceux qui ne s'écartent pas assez vite et prélevant une « taxe de protection » auprès des marchands et des voyageurs. (...)
Dans le passé, ces renégats étaient impitoyablement écrasés par la Guilde mais, alors que la classe marchande s'enrichit doucement (et avec l'argent vient le pouvoir), l'hégémonie des Voleurs est rapidement remise en question. Lemarchéaux dieux : en remontant le long des quais encombré des la Place du Commerce et en passant les camelots de la Rue de la Chance, le visiteur peut enfin trouver un miracle, l'absolution ou juste une chose dans laquelle croire, le tout pour une poignée de pièces de cuivre. (...)
Les prêtres, vrais et faux mélangés, cueillent dans la foule désespérée les acolytes dont ils ont besoin pour se hisser à un plus grand statut et, quand leur nombre est suffisant - et leurs coffres assez pleins - ils contemplent enfin le Grand Escalier et commencent à saper ceux qu'ils veulent supplanter. Une foi véritable - pour la meilleure ou la pire des divinités - est difficile a trouver sur lemarchéaux dieux mais, au milieu des clameurs de la foule, les véritables pèlerins parlent doucement, offrant les clefs de leur dieux à qui sait les entendre. (...)
C'est ainsi qu'ils luttent contre les époustouflants tours de passe-passe de leurs rivaux et les miracles de seconde main des thaumaturges et des médicastres. Parmi les orateurs les plus charismatiques dumarchéest une demi-elfe qui se fait appeler Soeur Affliction. Affirmant être une prophétesse de Narrimunâth, le seigneur des maladies, elle a déjà réuni une congrégation imposante, notamment parmi les infirmes de Punjar - en tout cas, ceux qui sont assez valides pour assister à ses sermons dans la rue. (...)
Aussi patients que le dieu qu'ils vénèrent, les suivants de Valdreth supportent les calomnies envieuses des autres temples et les imprécations des charlatans dumarché. Le grand prêtre de la Forteresse du Temps est appelé l'Orateur Sénescent et on dit que l'actuel orateur est l'homme le plus vieux de Punjar. (...)Bienvenue à Punjar ... Où que l'on voyage à travers tout le monde connu, nulle cité n'est plus mal famée, plus décadente ou plus mortelle que Punjar. C'est une triste collection, posée sur le sable de la côte, de taudis labyrinthiques, de ruelles enchevêtrées, de murs lépreux et d'échoppes pleines de rats. Les quartiers surpeuplés de cette cité ont produit quelques-uns des pires malfrats et des plus horribles coquins qui ont jamais régné sur les innombrables trônes du nord. Noircie par le ...