Narcisse transi
sur La Cour d'Obéron au format (146 Ko)
Deux estions et n'avions qu'ung cuer S'il est mort, force est que devie, Voire, ou que je vive sans vie Comme les images, par cuer, Mort ! François Villon, extrait du Testament. Synopsis : Les PJ sont invités à un vernissage et à une "snuff party" organisée par le Prince. Tout le gratin branché de la Camarilla parisienne, mêlé à une sélection triée sur le volet d'artistes, de critiques et d'intellectuels mortels, se retrouve donc au cours de la soirée. Le Prince reste toutefois ...Contient : ivoire (5)(...) Dans le choeur, une cathèdre majestueuse est posée à la place de l'hôtel. Le siège est en vieux chêne décoré de plaques d'ivoiresculpté représentant de ravissants petits personnages Renaissance, livrés à des scènes galantes dans des décors stylisés d'intérieurs et de jardins. (...)
Sous la poussière et les toiles d'araignée dorment un joli clavecin peint de scènes champêtres (et éc aillées) très XVIII° siècle (Côté cour) et un beau piano à queue (côté jardin). Les touches enivoiredes deux instruments ont jauni, sont muettes ou donnent des sons sinistres, effroyablement désaccordés. (...)
Cabinet de toilette : Une petite pièce surchargée : elle contient une table de toilette (garnie d'un bassin et d'un broc gracieux en faïence), une table de maquillage garnie d'un miroir ovale piqué, surchargée de boîtes à fards, de flacons de parfum éventés où ne stagnent plus que des résidus grisâtres, de brosses moisies, de vieux peignes d'ivoire, de fers à friser, de ciseaux et de pinces à épiler corrodés, d'une foule de rubans fanés et effilochés. (...)
Un angle est occupé par un chevalet où moisit une toile inachevée ; elle semble offrir une vision nocturne du Paris du XIX° siècle bombardé (il s'agit d'un tableau évoquant les rigueurs de la Commune). Un joli secrétaire Louis XV occupe l'autre partie de la pièce. Des plumes à hampe d'or ciselé ou d'ivoirey attendent toujours dans leurs encriers desséchés. Les tiroirs révèleront une clef de fer compliquée (la clef de l'armurerie et deu refuge de Narcisse) ainsi qu'une correspondance abondante. (...)
Du XVII° siècle, il a aussi conservé l'habitude de se maquiller légèrement : un peu de rouge accentue le caractère sensuel de sa bouche, et un trait de noir sur les paupières met en valeur son regard et lui confère une séduction équivoque. Il porte une soutane noire aux nombreux boutons d'ivoire, taillée chez les meilleurs couturiers parisiens, et des gants de satin gris-souris, d'une finesse presque féminine. (...)