Purification
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Contient : immeuble (50)(...) Ceci dit, ils ont tous le sentiment diffus d'être un peu différents parfois. Ils vivent tous dans un grandimmeubleà appartements un peu miteux de la banlieue de Detroit. Cetimmeublede 45 étages, d'un magnifique béton gris sali par la pollution va être le théâtre d'événements étranges dans les jours qui vont venir. Les PJ, en première ligne pour y assister, vont finalement y être mêlés. Ce qui se passe : Johnny Corcoran est mort dans l'incendie d'unimmeublesimilaire à celui des PJ il y a quelques mois. Par un hasard inexplicable, son âme n'a pu être libérée, et elle ère depuis sur le monde réel. Elle trouve refuge dans l'immeubledes PJ, et s'y trouve très à l'aise, évidemment. Grâce à ce lien qui le lie à l'immeuble, le « fantôme » de Johnny découvre l'horrible vérité : l'incendie qui l'a tué est un acte criminel perpétré par un pyromane fou. Il désire donc obtenir vengeance, pensant ainsi trouver le repos. (...)
Johnny va utiliser ces phénomènes pour accumuler de l'énergie et ainsi faire appel à quelques habitants de l'immeublepour rétablir la vérité. Hélas, le pyromane, Leonard Christie, est mort dans l'explosion d'une station service qu'il avait lui-même piégée le 10 janvier dernier. (...)
Sa frustration à fait de lui un prisonnier du monde matériel, lui aussi est devenu un fantôme. L'énergie dégagée par l'immeuble(qui est lié à Christie également, nous le verrons plus tard ) attire le pyromane qui va bouter le feu à divers endroits de Détroit. (...)
Autre coïncidence (s'il existe des coïncidences), les PJ sont tous le sosie d'une des victimes du premierimmeuble. C'est pourquoi Johnny les prend pour cible et décide de les envoyer rétablir la vérité. PREMIER JOUR : Lundi 12 juillet 2005, 4 heures du matin. Chacun dort paisiblement. Soudain, l'alarme incendie se déclenche dans tout l'immeuble. Pas d'autre solution, il faut évacuer d'urgence. Les PJ sortent donc sur le trottoir avec leurs voisins en peignoir et pantoufles. Tout le monde à une tête de déterré. Jeter un oeil sur l'immeublepermet de remarquer l'absence de toute fumée ou de trace d'incendie. Au bord de la route, une femme en peignoir hurle sur son mari : « Mais où étais-tu, bon sang. Je t'attends depuis des heures. Visiblement, tu étais dans l'immeuble, mais chez qui ? Chez quelle pétasse est-ce que tu baisais, salaud ? Ne reviens jamais ! Tu trouveras tes affaires sur le pas de la porte demain matin. (...)
Une sirène qui sonne à tue tête, ressemblant à celle des pompiers. Le son est difficilement supportable. Ensuite, une vision de l'immeublevient se superposer à celle qu'ils voient depuis qu'ils sont sortis. Ils voient l'immeubleen feu. Les dix derniers étages sont ravagés par les flammes. Ils voient quelques personnes sauter des fenêtres et s'écraser brutalement sur le trottoir. (...)
Les rideaux entre les lits ne sont pas tirés, et chaque PJ se rend compte qu'il se trouve avec des personnes qu'ils ont déjà croisé dans leurimmeuble(les autres PJ, quoi). En discutant, chacun peut se rendre compte qu'ils ont vécu la même expérience étrange. (...)
DEUXIEME JOUR : Le phénomène surnaturel du jour implique le couple qui se disputait sur le trottoir lors de l'évacuation de l'immeuble. Monsieur et madame Sfible, la quarantaine. Lui est mécano dans un garage du coin, elle caissière au Wallmart. (...)
Les cris semblent venir d'en bas. Lorsqu'ils descendent, les PJ se rendent compte que les cris viennent du sous-sol de l'immeuble. Ils n'ont plus qu'à descendre au parking et à passer la porte marquée « chaufferie - entrée interdite ». (...)
Une fois sur place, les PJ découvrent un chantier. Des pelleteuses sont sur place pour évacuer les gravats de l'immeublesitué là auparavant. En s'adressant au chef de chantier, les PJ peuvent apprendre qu'il y a quelques mois, l'immeubleà brûlé complètement. Il y a eu dix-sept victimes. Finalement quelqu'un a racheté le terrain et vient de faire démolir l'édifice. (...)
Et effectivement, en deuxième page, un article parle de l'incendie. Il contient une photo du bâtiment en feu. Les PJ pourront alors voir que cetimmeubleétait identique au leur. Pour l'article, voir aide de jeu numéro 1. En cherchant encore un peu plus (Astuce + Investigation +2), les PJ pourront trouver d'autres articles reliés à l'incendie dans les éditions du 9 janvier et celle de 1er février. (...)
A partir du quatrième jour, les télévisions et journaux diffusent un plan de la ville avec la localisati on des incendies. Un PJ attentif pourrait remarque r que chaque incendie est plus proche de leurimmeuble. A partir des cinquième et sixième jours, la tendance s'accentue, le feu se rapproche. Christie prendra alors trois jours pour préparer l'incendie de l'immeubledes PJ, auquel il boutera le feu de manière spectaculaire le 12ème jours. Les incendies frappent différents types d'endroit : * J1 : Une station service (9 morts) * J2 : Un centre commercial (33 morts) * J3 : Une banque (le feu semble avoir pris dans les coffres, ce qui laisse les experts perplexes) (3 morts) * J4 : Un magasin d'instruments de musique et les appartements qui le surplombent (8 morts) * J5 : Un bar à la mode (14 morts) * J6 : Un garage BMW (1 victime) * J7 : Un hangar de la société des transports en commun (1 mort) * J8 : Un autre centre commercial, dans le quartier des PJ (22 morts) Les autorités restent sur le qui-vive, et la paranoïa s'étend sur la ville. (...)
Laissez-leur un jour de répit, sans phénomène inexplicable. La nuit qui suit, ils font tous un rêve atroce dans lequel ils égorgent les habitants de l'immeubleet traînent les cadavres partout dans le bâtiment. Ils se voient éventrer leurs voisins et répandre leurs viscères dans le couloir, ou encore décapiter le gros du dessus, découper à la hache le violoncelliste du 33, scier les membres de la vieille sourde, etc. (...)
Mais le pire est a venir : C'est le matin que le pire survient. Les PJ sont réveillés par des cris d'effroi, suivis d'autres. Rapidement, tous les habitants de l'immeubledécouvrent le choc : les murs des couloirs sont tapissés de sang, et une fameuse dose. Du sang coule du plafond le long des murs, la moquette en est gorgée. (...)
La police doit intervenir et évacuer tout le monde. Les plus fragiles commencent à pêter les plombs. L'immeubleest déclaré inhabitable tant qu'il n'aura pas été nettoyé. La police scientifique se met rapidement à la tâche pour analyser le sang. (...)
Un enquêteur de la police un peu scrupuleux demande une comparaison d'ADN. Le troisième jour, le résultat très surprenant survient : le sang appartient aux habitants de l'immeuble. Pourtant, au vu des quantités, ces gens devraient être morts. Or, aucun n'a subit de blessure récemment. Le quatrième jour, un journaliste révèle l'affaire. L'immeubledoit alors être rapidement entouré d'agents de sécurité, tout le monde voulant voir le spectacle. (...)
Tous sont a ttirés vers l'appartement 3717, au 37ème étage. C'est en fait l'appartement qu'habitait Corcoran dans l'immeubleincendié sur Oregon Street. La porte est ouverte, et lorsqu'un PJ la pousse, il se retrouve dans un simulacre de l'appartement de Corcoran. (...)
Ensuite, il indiquera les adresses de chaque endroit incendié ces derniers jours par Christie, et même ceux d'aujourd'hui (le hangar), de demain (le second centre commercial) et du douzième jour (l'immeubledes PJ). Aux PJ de comprendre qu'ils doivent se rendre dans ces endroits pour y découvrir d'autres indices afin d'éviter les incendies suivants. (...)
Le bar à la mode : Le "Pink Lady" était un bar lounge fréquenté par les fils à papa du coin. Il occupait unimmeublede trois étages au coin de deux rues. Les trois étages faisaient partie du bar. Lorsque les PJ arrivent, ils trouvent comme d'habitude les bandes jaunes et noires annonçant un lieu de crime. (...)
Le garage était un des plus grands de la région. Le show-room, entièreme nt vitré, permettait d'accueillir 80 véhicules. Il était adossé à unimmeublemoderne qu'occupaient les bureaux de la société. Le tout est évidemment calciné. La vision commence quand les PJ pénètrent dans un des bureaux. (...)
Quelques instants plus tard (difficile de dire combien), les PJ se réveillent à l'arrêt de bus où étaient montés les cadavres. La vision les a carrément déplacés avec elle ! Le deuxieme centre commercial : Il s'agit d'unimmeublede six étages dont les 40 boutiques étaient spécialisées dans la vente de produits de seconde main. (...)
Il a alors décidé de purifier par le feu les endroits où il fut violé. C'est ainsi qu'il a mis le feu à l'immeubled'Oregon Street, mais par erreur. En effet, cetimmeubleressemble comme deux gouttes d'eau à celui des PJ, et c'est dans ce dernier que Leonard était violé. Et vous l'aurez compris, les abus avaient lieu dans deux stations services, deux centres commerciaux, une banque, un magasin d'instruments de musique, un bar à la mode, un garage BMW et un hangar des transports en commun. (...)
Le fantôme de Christie continue donc simplement le travail de purification qu'il s'était fixé. Reste que son dernier incendie sera celui de l'immeubledes PJ, et ce que ceux-ci devraient essayer d'éviter, car il ferait de nombreuses victimes. (...)
La dernière cassette montre le père de Leonard et ce dernier dans un appartement qui ressemble fortement à ceux de l'immeubledes PJ. Un adulte attend là, et le pè re l'appelle à plusieurs reprises « Jack ». Les deux adultes habillent l'enfant en uniforme d'écolier et on vous passe la suite, absolument ignoble. (...)
Les pleurs et les cris de Leonard n'y font rien, il est violé à de nombreuses reprises. Les PJ ont maintenant le prénom du violeur qui habite dans leurimmeubleet son visage 15 ans plus jeune. Il leur faut donc le retrouver. Jack : L'immeubledes PJ, rappelons-le, a été évacué par la police. Tout le monde est relogé dans la salle de sport de l'école la plus proche. Les PJ ne connaissent pas de Jack, mais il y a une personne qui connaît tout le monde dans l'immeuble, c'est Rita, la concierge. Il y a trois Jacks dans l'immeuble. L'un deux à 24 ans, à écarter immédiatement. Les PJ n'ont qu'à observer les deux autres pour aisément reconnaître le pervers. (...)
Ils pourront aussi tenter de convaincre le fantôme quand ce dernier arrivera pour mettre le feu à l'immeuble. Mais il faudra le repérer et le convaincre alors qu'il est en pleine crise de folie destructrice. Purification : N'oubliez cependant pas que l'immeublea été évacué. Si Christie met le feu au bâtiment, il n'y aura aucune victime, et donc Jack sera toujours vivant. (...)
Bref, la fin du scénario est très ouverte et dépendra des décisions des PJ, et de ce qu'ils auront compris de l'histoire. Qu'ils empêchent Christie d'incendier l'immeubleet de tuer Jack ou pas, le fantôme de Christie sera libéré de ses attaches et disparaîtra. Néanmoins, l'enjeu est de sauver de nombreuses vies. (...)
EPILOGUE : Les fantômes de Johnny Corcoran et de Leonard Christie sont libérés. Espérons que les PJ ont compris le fin mot de l'histoire et qu'ils ont évité aux personnes de leurimmeublede mourir, et au bâtiment de brûler (sinon ils se retrouvent à la rue). Aujourd'hui, les PJ sont reliés par cette histoire étrange, qui n'est sans doute que la première page de leurs aventures fantastiques... Annexes : Spectaculaire incendie Oregon Street : Unimmeubleà appartements, situés au 48 Oregon Street, dans le nord de la ville, a été ravagé par les flammes cette nuit. Dix-sept personnes ont payé de leur vie la folie d'un pyromane. (...)
Les images des corps tombant depuis le sommet du building rappelaient de manière macabre les images du 11 septembre 2001. Les pompiers ont réussi à évacuer les autres habitants de l'immeuble, mais c'est un goût d'échec qui restait dans leur bouche. Graham Bright, capitaine des pompiers, déclare que ses hommes ont mis plusieurs heures à circonscrire l'incendie. (...)
L'incendie d'Oregon Street était d'origine criminelle. Les spécialistes des pompiers l'ont confirmé hier matin, l'incendie de l'immeubled'Oregon Street qui avait fait 17 victimes le 4 janvier dernier était d'origine criminelle. (...)
Graham Bright, capitaine des pompiers du district nord a déclaré hier matin lors d'une conférence de presse que l'incendie de l'immeubleà appartements d'Oregon Street était bel et bien d'origine criminelle, comme semblaient l'indiquer les premiers éléments de l'enquête. (...)
Les témoignages et reconstitutions ont permis de découvrir qu'un homme, dont l'identité est toujours inconnue, a pénétré dans l'immeubleportant dans son dos des bombonnes qui auraient pu servir de combustible à un lance-flammes quelques minutes avant le drame. Aucune trace des bombonnes, ni d'une victime ne vivant pas dans l'immeublen'a été retrouvée, ce qui laisse à penser que cet homme a quitté les lieux après avoir bouté le feu. (...)
Les familles des victimes de l'incendie inaugurent une stèle commémorative au coin d'Oregon Street. Le drame est encore présent dans toutes les mémoires. Le 4 janvier, l'immeubledu 48 Oregon Street partait en fumée, l'incendie faisait 17 victimes. Aujourd'hui très tôt, les familles des victimes ont inauguré une stèle incrustée des noms et photos des victimes de l'incendie. (...)UNE SUITE D'ÉVÉNEMENTS BIEN ÉTRANGES : Les PJ sont presque des gens comme les autres. Ceci dit, ils ont tous le sentiment diffus d'être un peu différents parfois. Ils vivent tous dans un grand immeuble à appartements un peu miteux de la banlieue de Detroit. Cet immeuble de 45 étages, d'un magnifique béton gris sali par la pollution va être le théâtre d'événements étranges dans les jours qui vont venir. Les PJ, en première ligne pour y assister, vont finalement y être mêlés ...