Les Apôtres du Mal
sur Les Ecuries d’Augias au format (10.6 Mo)
Contient : aide (9)(...) Il les incite alors à rejoindre le public déjà installé dans la salle, en leur souhaitant de passer une bonne soirée. Comme promis, des sièges ont été réservés au premier rang à l'aidede petites pancartes. La salle commence à se remplir : l'endroit sera bientôt envahi par toutes sortes de personnes, dont une majorité de bourgeois curieux. (...)
» Il s'est réveillé dans un placard à balais, ligoté et bâillonné. C'est au moment où Lihi l'a appelé à l'aidequ'il est parvenu à s'extraire de ses liens (un talent hérité de son passé) pour venir à son secours, mais en vain. (...)
Il est ici possible que le PJ prenne peur. Il peut fuir, on ne l'en empêchera pas, mais il ne faudra pas espérer l'aidede Michel à l'avenir. Sa réaction peut aussi être brutale, mais ce serait stupide : Michel encaissera les coups, incapable de se défendre, et le PJ poserait un pas de plus vers sa déchéance. (...)
Libre aux autres de frapper à la porte de la maison, voire de la défoncer pour pénétrer dans la bâtisse afin de rejoindre le toit. Attention, cependant : une vieille mégère n'aura de cesse d'y hurler « A l'aide! » La scène peut être jouée de manière libre par le MJ, qui peut enchaîner sur une poursuite de toit en toit à travers le quartier (test de traque), mais il devra conclure la course par l'interpellation de l'enfant avant que l'exercice ne devienne trop lassant. (...)
Ils se disent chastes, mais ils ne sont que des démons, des pervers : ils violent les anges et se nourrissent d'eux. Le Ciel vous vienne enaide, je serai ce soir dans la Géhenne. Dépêchez-vous, ils ont la Juive avec eux. » Quelles que soient les pistes suivies par les PJ, tous les éléments devraient concorder vers cette église brûlée, près des carrières de Montmartre. (...)
On peut voir dans l'aile ouest de l'église un immense Christ crucifié de trois mètres suspendu au mur, « miraculeusement » épargné. Dans l'aile est, l'archange Saint Michel transperce l'oeil du Malin à l'aidede sa lance. Pourtant, il semble avoir ici perdu la bataille : le Mal a vaincu. Derrière l'autel, quelques marches descendent sous la surface du sol vers les cryptes, comme il est de coutume dans certains édifices religieux. (...)
Les PJ peuvent également se rendre au gardemanger pour récupérer du rhum (les PJ ayant une faiblesse pour l'alcool devraient être prudents...), qu'ils pourront stocker dans des récipients (on peut trouver des gourdes en cuir dans le garde-manger). Ces gourdes pourront leur servir de « bombes » une fois le feu allumé. Ils peuvent aussi, à l'aidede bouteilles et de bouts de tissus, préparer des « cocktails Molotov ». Malgré cet attirail, il est impossible de dissuader Michel : il veut expier ses fautes, sa décision est prise. (...)
Arius la recueillit quand elle s'adonnait à la prostitution pour survivre auprès de clients portés sur le sadisme et le masochisme, une spécialité qu'elle a dû faire sienne. Ses connaissances médicales lui permirent d'assister Arius comme une sorte d'aide-soignante. On n'en sait pas plus sur leur degré d'intimité ; cependant, Hugin est persuadé de leur liaison intime, et voue une jalousie maladive envers Mugin. (...)
Ce masque n'est pas sans évoquer le pic utilisé par les inquisiteurs sur les sorcières pour le supplice de l'estrapade. En outre, Innocent s'inflige une rigueur constante dans la douleur à l'aided'un corset et d'une culotte hérissés d'aiguilles à l'intérieur. Cet harnachement le contraint à rester droit et à ne jamais s'asseoir, si ce n'est dans une intense souffrance. (...)Ce scénario s'inscrit dans la tradition de la littérature fantastique et horrique ; sa nature extrême le destine à un public averti. Un MJ assez expérimenté, déjà familiarisé avec les règles de Crimes, serait préférable pour le diriger. Il lui est conseillé de lire le chapitre 4 du livre de base consacré au système de jeu, et plus particulièrement les paragraphes concernant la sublimation et le sado-masochisme au XIXème siècle (p.111 & 112). L'aventure doit se dérouler après 1897, l'année où ...