Bayonne sous les Cendres
sur Club Table Ronde au format (1.7 Mo)
Contient : soirée (2)(...) C'est le Maire qui ouvre les festivités en compagnie du gouverneur et de trois invités choisi un mois auparavant : un Gudari choisit par le gouverneur pour sa valeur, un ouvrier sélectionné pour son entrain au travail et un prisonnier gracié qui vit ainsi sa premièresoiréed'homme à nouveau libre (on se rappelle la aussi de l'année 72 ou le libéré fût tué seulement deux heures après le début des fêtes : il avait égorgé trois fêtards avec un tesson de bouteille et menaçait d'en tuer un quatrième lorsqu'il à été abattu par les Gudaris. (...)
Mais c'est certainement là une galéjade puisque les taureaux lâchés, une fois abattus, sont dépecés en public et grillé sur la place SaintAndré avant d'être distribué aux participants de la fête pendant le grand repas religieux donné en ce début de secondesoirée. Puis il est à nouveau temps de boire et de danser jusqu'au matin suivant. La seconde journée est consacrée aux enfants. (...)Un peu d'histoire : Comme nous le savons, au Pays Basque comme ailleurs, les grandes villes côtières furent rasées par le tsunami qui suivi la catastrophe. Bayonne ne fît pas exception à cette règle, et le nombre de mort fût considérable dans la citée, et dans tout le district. Longtemps, la ville resta à l'état de ruines malodorantes, à demi ensevelie dans la vase et à nouveau entourée de marais sombres et dangereux à pratiquer. Plus personne n'y vivait hormis quelques reclus ou criminels ...