Wlad Sokolov – la mue du serpent
sur La Lune Rousse au format (89 Ko)
Possession : Le réveil fût douloureux. La tête me tournait, mon corps lourd s'enfonçait dans mon matelas. D'une main tremblante, je lançai mes doigts glacés dans le vide et l'obscurité à la recherche de ma lampe de chevet. La lumière me fulgura le crâne comme un éclair. Je clignai des yeux, attendant de retrouver mon environnement dans tout son sinistre habituel. Mais je ne vis rien. Partout, le flou, le vide, et un sentiment de perdition glacée. Lentement, je pu voir, mais comme si je voyais ...Contient : meurtre (2)(...) Comme l'aurait sans doute était sa voix si Dieu avait voulu qu'elle fût humaine. Rien que tu ne saches déjà. Tu as commis unmeurtre. C'était un rêve. Cette idée me rassura soudain. J'étais en train de vivre la suite du cauchemar qui m'avait hanté toute la nuit. (...)
Je pensais, c'était suffisant. Elle m'entendait. Je suis là, c'est tout ce que tu as besoin de savoir. - Ai-je commis unmeurtrehier ? Disons que je t'ai un peu aidé. La chose se mit à rire. Je l'entendis comme si elle s'était trouvée près de moi, allongée sur le lit. (...)