Miroitefeu
sur Les Alchimistes au format (819 Ko)
Contient : livre (14)(...) Adolphus pourrait bien commencer à avoir des palpitations en entendant le nombre incroyable de livres qui hantent la cité de Boroch, Fulbeyr sera certainement intéressé d'apprendre qu'il y a là bas trois marchands de couleur, quant aux autres personnages ils pourront toujours se dire que Boroch semble être l'endroit idéal pour débuter la recherche d'unlivre. Quant aux ruines voisines, tout ce qu'elles savent c'est qu'à Boroch on leur a indiqué les alentours de Fainfol comme infesté de tarentelles. (...)
De nombreuses rumeurs courent sur l'existence de sous sol abritant salles de torture, monstres, trésors ou mieux encore : « La Grande Berceuse », lelivrede la création. Cette place forte, bien trop vaste pour contenir uniquement la salle d'arme et les dortoirs des consonnes, comprend aussi quelques salles vides, dont certaines en sous-sol sont louées et font office de chambre forte. (...)
Les personnages verront là une bonne occasion de prendre leur revanche, et surtout rappelons-leur : lelivreest toujours dans la bibliothèque ! Il n'est pas foncièrement nécessaire que les joueurs prennent part à la prise de Boroch, ils connaissent maintenant le secret du tunnel menant à la caserne et pourront toujours lire la recette du miroitefeu dans le rêve second. (...)
Cependant l'épisode épique ajoutera un peu d'action et sera certainement l'occasion de scènes sympathiques. Ajoutons encore qu'il sera toujours intéressant d'avoir une lecture anticipée dulivredu Miroitant et que scénaristiquement, un endormissement à Boroch sera d'un meilleur effet qu'un endormissement à Fainfol lors du réveil dans le rêve second. (...)
Si les joueurs hésitent à visiter Fainfol, un bûcheron pourra leur préciser dans la conversation que son village est illettré et que la tour est utilisée comme grenier à grain : dans la quête dulivreil n'y a qu'une issue. Naturellement, l'effet de surprise est toujours préférable, et l'emploie du passage secret serait un atout majeur dans la guerre aux lutrains. (...)
Et sera bien entendu très abattu de constater qu'une fois l'acte accompli la face du monde n'en est pas pour autant modifiée. Rappelons que cet acte de Fulbeyr ne serait pas catastrophique dans la mesure où lelivreexiste toujours dans le rêve second. Recette septime dite de l'orangée sans pépins, ou orange épépiné : La description ainsi que les détails techniques sont reportés dans les annexes. (...)
Le véritable lutrain sera en effet capable de la pire des inconsciences pour peu qu'il s'agisse de dérober unlivreou de séquestrer la personne qui pourra le lui lire. Si ces prisonniers revêtent un caractère indispensable pour leurs ravisseurs, c'est que bien qu'ils sachent parler, les lutrains ne savent généralement pas lire. (...)
Il parle couramment huit langages et en lit douze. Il se passionne pour l'histoire et rien ne l'émeut plus qu'unlivre... Surtout depuis qu'il en a peur ! Une explication logique à cela : Adolphus a subi un violent traumatisme. (...)
Tout d'abord la peur de l'extinction de voix, qui en ce temps là eut signifié sa mise à mort. Enfin, et non des moindres pour un érudit tel que lui, la peur dulivre. En présence d'unlivreAdolphus se sent vaguement mal à l'aise, et à son ouverture c'est une vive angoisse qui l'étreint. Mais pire que tout : l'accumulation de livres génère chez lui une peur panique. (...)
Dans le rêve second, Adolphus aura tous les symptômes de son mal : un « Il » menaçant se cache derrière chaquelivre, prêt à vous faire du mal. L'humidité et l'extinction de voix sont aussi anxiogènes, et pour d'obscures raisons il prône la réhabilitation de la cause grouine « injustement méprisés par la communauté humaine ». (...)
Ce sera pour lui une thérapie qui lui permettra peut être à la fin de cette aventure de rouvrir enfin unlivreen toute quiétude. Fulbeyr Rotoko : L'artiste passionné : Fulbeyr est venu à Feufolay dans l'espoir de peindre le légendaire miroitefeu. (...)
Adolphus est un véritable puits de science, une mine de connaissances. Est-ce là de la science infuse ? Le fait est qu'il n'a pas souvenance d'avoir jamais ouvert unlivre... En fait, il évite même de penser aux livres, cela lui donne des cauchemars. Le simple fait de voir unlivres'ouvrir ou d'entendre le bruissement de pages effeuillées peut provoquer chez lui de violentes crises de spasmes. Adolphus a une véritable phobie des signes ostentatoires de la culture : écoles, bibliothèques ! (...)Ce scénario est bâti sur le principe de « rêves gigognes » situés dans une même zone « géonirique » : Trois rêves imbriqués, tournant autour des reflets de deux même villes : Feufolay et Bayleroche. Trois rêves imbriqués et une idée fixe. Après un travail inconscient effectué dans leurs propres rêves, les joueurs se réveilleront pour admirer le célèbre miroitefeu. Si le scénario n'est pas joué avec les personnages pré-tirés, il demandera au moins un personnage alchimiste... Ou rêvant ...