Miroitefeu
sur Les Alchimistes au format (819 Ko)
Contient : mal (10)(...) Introduction pour les joueurs : Les personnages ouvrent donc les yeux dans une auberge en ruine. Un rêve prégnant embu encore leurs méningesmalréveillées : Un immense dragon de feu s'élevant depuis les ruines d'un village dans une chorégraphie époustouflante. (...)
De nombreux livres moisis dont seuls quelques reliures peuvent encore être lues. On déchiffrera ainsi non sansmalla tranche de « De la couleur à la forme », « De la consistance des pensées animales », « Trois pépins pour une étincelle », des ouvrages de référence pour tout alchimiste et respectivement attribués aux célèbres Raoulle Paranscelphe, Antonne Maismayr et Dominicus Preyvault dit « le miroitant ». (...)
Dès qu'il prend conscience de la présence des personnages il se dresse sur ses pattes arrières et pousse de petits cris. Rapidement on voit arriver un second lutrain, puis un troisième muni d'une petite lancemalbricolée. Jusque là tout prête encore à rire, et on s'amuse à pourchasser ces bestioles qui décidément courent bien vite. (...)
Bien plus farouches et plus rares que leurs turbulents parents, les lutrains sont assez peu connus du commun des voyageurs. Avec leur allure animale au premier coup d'oeil on a bien dumalà leur accorder une quelconque intelligence, pourtant ces étranges animaux en possèdent indéniablement une assez développée. (...)
» et tout compte fait, ça ne les inquiètent pas plus que cela... Il se peut encore que certains détail changent d'un moment à l'autre. Là encore, ce sont les personnages qui aurontmalcompris ce qu'ils ont entendu ou vu précédemment... L'introduction de fantasmes propres aux personnages ou aux joueurs peut aussi s'avérer intéressante. (...)
Enfin, et non des moindres pour un érudit tel que lui, la peur du livre. En présence d'un livre Adolphus se sent vaguementmalà l'aise, et à son ouverture c'est une vive angoisse qui l'étreint. Mais pire que tout : l'accumulation de livres génère chez lui une peur panique. (...)
Les causes de son malaise ont été refoulées au plus profond de son âme, et cette aventure lui permettra de se souvenir : le premier pas vers la guérison. Dans le rêve second, Adolphus aura tous les symptômes de sonmal: un « Il » menaçant se cache derrière chaque livre, prêt à vous faire dumal. L'humidité et l'extinction de voix sont aussi anxiogènes, et pour d'obscures raisons il prône la réhabilitation de la cause grouine « injustement méprisés par la communauté humaine ». La confrontation avec les Lutrains dans le rêve tierce lui permettra de se souvenir et de reprendre une attitude plus rationnelle face à ses peurs. (...)
Peut être... Le fait est qu'il ne porte pas le même oeil sur la réalité que la majorité de ses contemporains, analysant toute chose sous le prisme des couleurs et de leur vibration il a bien dumalà communiquer même avec d'autres artistes. Autant dire que ses oeuvres trop conceptuelles trouvent rarement acquéreur, mais qu'importe, il ne peint pas pour les autres ! (...)
Adolphus a une véritable phobie des signes ostentatoires de la culture : écoles, bibliothèques ! Dans le registre des incongruités, il supporte aussi trèsmaltout ce qui se rapporte au délabrement : une lézarde dans un mur, un accroc dans une tapisserie doivent absolument être réparés, impossible de se concentrer sur autre chose avant. (...)Ce scénario est bâti sur le principe de « rêves gigognes » situés dans une même zone « géonirique » : Trois rêves imbriqués, tournant autour des reflets de deux même villes : Feufolay et Bayleroche. Trois rêves imbriqués et une idée fixe. Après un travail inconscient effectué dans leurs propres rêves, les joueurs se réveilleront pour admirer le célèbre miroitefeu. Si le scénario n'est pas joué avec les personnages pré-tirés, il demandera au moins un personnage alchimiste... Ou rêvant ...