Joe Black and Jack hijacked
sur Les Croisades d'Unnord au format
Dans ce scénario, les PJ vont être confrontés à la pire des épreuves: Une malédiction s'abat sur la Mort. La Faucheuse est en grève et cela ne va pas manquer de se remarquer. Tout ça à cause d'une entité extraterrestre qui souhaite utiliser les humains comme esclaves et qui pour cela leur octroie la faculté de ne plus mourir. Bien sûr, on pourrait se réjouir de ce soudain accès à l'immortalité, mais la mort a sa place dans le monde : Peut-on imaginer la damnation éternelle des mourants ...Contient : police (29)(...) Le surnom de Jack l'Eventreur lui a été attribué par les différents plaisantins qui envoyaient des lettres de revendication à Scotland Yard (ce que le véritable assassin n'a jamais fait de lui même, comme en témoignent les graphologies différentes de ces lettres). Toujours est-il que jusqu'à présent, lapolices'est cassé les dents sur lui et il a déjà commis impunément cinq crimes (les cinq victimes historiques que l'on trouve dans tout bon journal de l'époque). (...)
Aussi, pour le retrouver, j'ai également besoin des services de deux enquêteurs confirmés. Je n'ai pas fait appel à lapolicecar vous pensez bien qu'ils me reprocheraient immédiatement d'avoir égaré un cadavre placé sous ma responsabilité. (...)
Le détective Frederick Abberline, chargé de l'enquête sur l'Eventreur a immédiatement fait boucler les lieux et, pour démasquer ce qu'il croit être une plaisanterie, a commencé l'interrogatoire de Lilian, à huis clos. Il faut dire, pour expliquer les réactions du policier, que la collaborationpolice-services du coroner était loin d'être efficace : cela paraît surréaliste de nos jours, mais par exemple, les légistes, au nom d'une sacro sainte procédure, s'employaient à laver les corps, faisant disparaître d'éventuels indices, et dans le même temps, Scotland Yard empêchait les premières constatations médicales car le superintendant Sir Charles Warren avait décrété qu'il fallait faire intervenir en priorité les chiens policiers afin qu'ils puissent repérer des pistes avant que les scènes de crimes ne soient « polluées ». (...)
Son explication tient donc au fait que la victime (le terme est désormais inapproprié) a été laissée pour morte et que son éviscération (qu'il n'a malheureusement pas constaté de lui-même : cela le rendrait moins sceptique) n'était pas fondée et qu'elle fait partie d'une mise en scène, une mystification destinée à donner une importance injustifiée au travail du coroner, au détriment de celui de lapolice. Les légistes vont bien entendu s'insurger de telles accusations, mais rien ne changera dans l'esprit du policier. (...)
Par contre, on peut imaginer l'embarras de notre ami Jack L'Eventreur !! Sa victime ne le reconnaîtra pas, mais qu'a-t-elle pu raconter à lapolice? Surtout qu'elle a été marquée par «son regard... ce regard... je ne pourrais l'oublier ». Elle exagère certainement, pour une fois qu'on s'intéresse à elle ! (...)
Le but est aussi de faire en sorte de sensibiliser vos joueurs aux dangers des quartiers des bas fonds, où même lapolicecraint d'aller. Aussi, pour leurs prochains déplacements dans ces quartiers, cela poussera vos joueurs à être sûrs de ce qu'ils vont y chercher. (...)
9 novembre (10h45) : Le propriétaire de MJ Kelly venu réclamer son loyer, découvre le corps. 12 novembre : L'enquête sur MJ Kelly est conclue. Warren, chef de lapolicede Scotland Yard présente sa démission. 13 novembre (3h du matin) : Searter se noie dans la Tamise. (...)
Evoque les conditions du quartier de Whitechapel (un des cadres principaux du scénar), avec sa misère et la prostitution. Donne également un état des lieux de lapoliceScotland Yard, mal vue à l'époque - Plan de Londres : Pour le MJ. Peut être donné au joueur de l'enquêteur Colin Sherm pour refléter son excellente connaissance de la ville - Zoom sur le quartier de Whitechapel : Pour le MJ uniquement. (...)
Ceux qui, un peu plus chanceux parvenaient à gagner un maigre salaire, pouvait prétendre à passer des nuits dans des foyers, sorte d'hôtels miteux aux confort moins spartiate, mais pour lesquels il faut débourser quelques shillings par jour. LAPOLICEDE 1888 : Devenir policier n'était pas un métier des plus faciles, à cette époque. Dans les années 1850, la plupart des jeunes hommes qui s'engageaient dans lapoliceprovenaient des classes laborieuses, encouragés en cela par leurs parents qui y voyaient la sécurité de l'emploi. Pour des salaires d'environ quinze shillings par semaine, les policiers devaient travailler sept jours sur sept et leurs patrouilles leur faisaient effectuer des marches à pied pouvant aller jusqu'à trente kilomètres par jour. (...)
La pauvreté et la surpopulation, la prostitution et les innombrables gangs de voleurs, les quartiers aux ruelles quasiment pas éclairées la nuit, où l'alcool représentait une des rares échappatoires à la misère ambiante, tout cela entraînait une atmosphère oppressante et violente, où lapoliceétait mal venue. Ainsi, les officiers interdisaient à leurs hommes de patrouiller seuls dans certaines artères de Whitechapel ou de Spitalfields, telles que Dorset Street, car elles pouvaient s'avérer de véritables coupe-gorge pour les représentants de l'ordre. La ville de Londres était administrée par deux forces depolicetotalement indépendantes l'une de l'autre: la City of LondonPolice, dont la compétence juridique s'étendait sur environ quatre kilomètres carrés au nord du London Bridge, dans le coeur de la City, et la MetropolitanPolice, fondée en 1829, qui couvrait la très grande majorité du territoire du grand Londres. La MetropolitanPolice, ou plus communément appelée Scotland Yard, était dirigée par un «commissioner» (préfet depolice), qui répondait directement aux ordres du Home Secretary (ministre de l'intérieur). En 1868, afin de contrecarrer les activités terroristes républicains irlandais, on créa le Criminal Investigation Department (C.I.D. (...)
), une cellule de policiers d'élite qui obtint des résultats probants. Les années suivantes marquèrent un net déclin de l'image de marque de lapolicelondonienne, qui fut secouée par plusieurs scandales. En 1877, de nombreux détectives de Scotland Yard furent condamnés et d'autres renvoyés pour s'être associés à une entreprise de paris clandestins. Le 29 mars 1886, Sir Charles Warren prit ses fonctions en tant que chef de lapolicelondonienne. Son caractère entier, sa vision autoritaire et sans partage, ainsi que la discipline de fer qu'il préconisait lui valurent sur-le-champ un grand nombre d'ennemis dans lapolice, dont le chef du C.I.D., James Monro. Plus administrateur que policier, Sir Charles Warren réorganisa lapolicepour la rendre plus efficace. Quelques mois après l'entrée en fonction de Warren, le gouvernement libéral qui l'avait nommé fut battu aux élections et remplacé par les conservateurs, dont le Home Secretary, Henry Matthews, n'appréciait guère le nouveau chef de lapolice. Les relations entre les deux hommes se détériorèrent petit à petit pour atteindre leur point culminant en 1888. (...)
L'objectif fut atteint au prix de plusieurs centaines de blessés, dont de nombreuses femmes et enfants, et de deux morts civils. Ce «Dimanche sanglant» marqua une rupture totale entre le public et sapolice, la presse ne manquant pas de fustiger violemment Sir Charles Warren pour ce terrible fiasco. (...)
Sa réaction était parfaitement justifiée car l'on sait maintenant que, au coeur de cette arrière-cuisine, gisait le cadavre atrocement mutilé d'une prostituée. Lapoliceet les services du coroner sont arrivés presque en même temps sur les lieux et le travail des chiens policiers a pu commencer. (...)
Gageons qu'une telle attitude n'abonde pas dans le bon sens et ne fera qu'alimenter la polémique, déjà bien véhiculée chez bon nombre de nos concitoyens, qui dénote l'inefficacité de Scotland Yard à mettre la main sur « Jack L'Eventreur » et qui pour certains, étaiera la thèse que lapolicecherche à protéger une personnalité haut placée qu'elle sait déjà être l'auteur de ces crimes odieux. (...)
Jack l'Eventreur superstar (Pour le MJ et les joueurs) : Affiches placardées sur les murs et dans la presse à partir du 1er octobre : lettres revendiquant les crimes et une gravure pour récolter des témoignages Les lettres ont été adressées à une agence de presse, puis à lapolice. La 3è n'a été adressée qu'à George Lusk, président du comité de vigilance (« milice » civile mise en place pour tenter de se prévenir des crimes de l'Eventreur) de Whitechapel. (...)
AVIS A LA POPULATION : Scotland Yard recueille tous les témoignages qui pourront faire progresser l'enquête sur les crimes qui frappent le quartier de Whitechapel. Des lettres, reproduites ci-dessous ont été adressées à une agence de presse, puis à lapolice. Elles viennent contredire la thèse qui établissait que ces crimes étaient perpétrés par une bande de voyous. (...)
Les meurtres des prostituées Emma Smith et Martha Tabram ne sont donc pas à mettre au crédit de celui qui se nomme désormais lui-même « Jack l'Eventreur ». 25 sept 1888. Cher Boss, J'entends dire que lapolicem'a attrapé mais je ne suis pas encore sous les verrous. Je ris beaucoup quand il prennent leur air intelligent pour affirmer qu'ils sont sur la bonne voie. (...)
L'encre rouge est suffisante, j'espère. Ha. Ha. La prochaine fois je couperai les oreilles de la dame et les enverrai à lapolicejuste pour le plaisir. Gardez cette lettre jusqu'à ce que je me remette au travail, puis, publiez-là. (...)
Ils disent que je suis un docteur maintenant ha ha » « Je ne plaisantais pas cher vieux Boss quand je vous ai donné ce tuyau, vous entendrez parler du travail de l'effronté Jacky demain coup double cette fois-ci numéro un a couiné un peu pouvais pas terminer tout de suite. Pas le temps de donner les oreilles à lapolicemerci d'avoir gardé ma lettre le temps que je me remette au travail, Jack l'Eventreur ». « De l'enfer Mr Lusk Monsieur Je vous envoi une moitié du reint que j'ai pris à une des femmes consarvé exprès pour vous l'autre morceau je l'ai frit et mangé c'était fameu Je vous enverrai peut-être le couto plein de sang qui l'a détaché si vous attendé encore un peut Signé : M'attrape qui pourra M'sieur Lusk » Comptant sur votre collaboration Scotland Yard. (...)