Pourquoi écrire du jeu de rôles malgré tout ?
Contient : rôles (10)Pourquoi écrire du jeu derôlesmalgré tout ? J'aime beaucoup fréquenter le très sympathique forum rôliste de Antonio Bay. (...)
Ainsi, ces derniers temps, a été lancée (par Wyatt, le créateur de Warsaw) la discussion : 'mais pourquoi en fait vous vous faîtes chier à bosser comme un Romain pendant des heures et des heures sur votre jeu derôles/supplément/scénario qui sera acheté/téléchargé par une poignée d'individus, lu par la moitié d'entre eux et joué au final par 0. (...)
t=960&postdays=0&postorder=asc&start=0 D'abord, le truc simple : pourquoi je collabore à des gammes existantes en y apportant un scénar', une aide de jeu, un truc de fan ou parfois un peu plus. Parce que comme disait l'autre : l'important c'est de participer. J'adore le jeu derôlespour ça et ce depuis le début : si tu te bouges pas le cul, rien ne se passe. Rien qu'au niveau d'une partie, si tu ne te prends pas en main pour bosser des règles, un scénario, appeler des potes, demander à ta mère de pouvoir squatter la table du salon (bon, ça, c'était il y a longtemps. (...)
J'ai trouvé en toute immodestie que le résultat n'était pas mal et j'ai commencé à coucher les idées sur le papier de peur de tout perdre. Et pis il se trouve que je fais du jeu derôles. Donc j'ai écrit le jeu derôlesqui se passe dans cet univers. Là aussi par plaisir et aussi par défi ('bon, alors, comment on fait un jdr de A à Z ?'). (...)
Voilà, sinon, en dehors de mon témoignage personnel, je voudrais juste finir par deux réflexions plus générales sur le jeu derôleset sur tous ces efforts amateurs pour parfois pas grand chose : - d'abord, le jeu derôles, c'est bien. Non, sans rire. Même sans y jouer, il me semble qu'on peut lire et apprécier du jeu derôles. C'est une façon de présenter un univers qui oblige à être à la fois complet et didactique. C'est une façon de présenter une histoire (setting ou scénario) centrée sur ses acteurs. (...)
Bref, ce n'est pas juste un refuge pour les auteurs n'ayant pas les rognons pour écrire un roman. Et il me semble que, de ce fait, je lirai toujours des livres de jeu derôlesmême si je devais un jour ne plus prendre de plaisir à y jouer. - par contre, contrairement à beaucoup de témoignages du fil précédemment cité, je ne me satisfais pas de la grande confidentialité dans laquelle notre loisir est rejeté depuis de nombreuses années. (...)
Quand on voit d'un côté tous ces jeunes gens qui aiment les jeux de société et les univers imaginaires et d'un autre côté, les chiffres de vente misérables (et même de téléchargement gratuit) et l'espace commercialement ridicule occupé par le jeu derôles, il y a un mystère quasi insondable. Alors, il ne s'agit pas, je le répète, d'espérer conquérir la gloire, les shows TV et les foules mais juste de se convaincre qu'en innovant, initiant, buzzant ou je ne sais quoi, on doit pouvoir conquérir quelques centaines de consommateurs supplémentaires. (...)J'aime beaucoup fréquenter le très sympathique forum rôliste de Antonio Bay. Parfois, entre deux grosses conneries typiquement forumistes, il s'y monte des fils de discussion très intéressants qui remplacent avantageusement les articles de fond de certains magazines. Ainsi, ces derniers temps, a été lancée (par Wyatt, le créateur de Warsaw) la discussion : 'mais pourquoi en fait vous vous faîtes chier à bosser comme un Romain pendant des heures et des heures sur votre jeu de rôles/supplément/scénario ...