Le Quatrième Cavalier
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Cette aventure commence à Paris un jour du mois de mai 1920. Elle a été conçue pour un meneur de jeu expérimenté, des joueurs qui le sont moyennement et des personnages, de préférence débutants, ayant un profil scientifique. Si vous choisissez d'utiliser les personnages prétirés (présentés au chapitre il faut compléter leurs caractéristiques « Le groupe de recherche Thiébault Bienaimé »). Elle attend. Avec la patience des rochers, Elle attend. Avec la certitude que ce n'est pas en vain, ...Contient : mal (41)(...) Cette Chose se défend, cette Chose sait ce qu'elle veut, cette Chose n'est pas vivante, du moins dans le sens où nous l'entendons. Cette Chose est leMalincarné. Siècle après siècle, sa prison se fissure. l'étau autour d'elle se relâche ; cependant la délivrance ne vient pas. (...)
D'un physique trapu et râblé, Henri excelle dans son domaine, la zoologie, mais est une vraie catastrophe sociale. Il se sentmalà l'aise en société et fuit tout ce qui, de près ou de loin, ressemble à une réunion mondaine. D'origine modeste, il est bourru et même parfois brutal quand il s'emporte. (...)
Marcelle Verteramure se cloître dans son laboratoire. Henri demande aux PJ de l'aider à retrouver sa protégée sans lui faire demal. La fugueuse s'est réfugiée dans la salle des squelettes, au creux d'une omoplate de dinosaure et compte bien y faire son nid. (...)
Tout est dû à un objet qui est enterré là, quelque part dans une des nombreuses grottes du site. Cet objet est leMalincarné, sa seule présence suffit à concentrer leMal, à pervertir les plus faibles et à attirer les plus pervertis sans que personne ne se doute de son existence. Ainsi la foi chrétienne eut dumalà s'implanter, ainsi les sorcières vinrent dans cette vallée pour leurs sabbats, ainsi les seigneurs locaux devinrent des brigands, ainsi les épidémies firent ici des ravages, ainsi un certain Rouvier arriva un jour. Paul Rouvier : Le « Parisien » comme les gens d'ici l'appellent, vit seul dans une cabane d'alpage dominant la vallée. (...)
Il est l'héritier des sorcières et des prêtres païens. Ce n'était pas un mauvais bougre au départ, simplement un hommemaldans sa peau en proie à de terribles cauchemars. Il vint s'établir à Mosdilion sans savoir vraiment pourquoi. (...)
Il a l'air tout à fait normal , il n'a ni la simplicité du vieux fou, ni la violence palpable du gardechampêtre. Il n'en est que plus dangereux et effrayant car quand il fait lemal, c'est avec froideur et détachement. Il peut plaisanter avec vous, rire même, et l'instant d'après prendre un couteau et vous le planter dans le coeur. (...)
* Caractéristiques FOR 12 DEX 12 INT 12 CON 13 APP 14 POU 11 TAI 14 EDU 16 Le père Benoît, curé de Mosdilion : Le père Benoît, quant à lui, est torturé entre sa foi et sa fascination pour leMal. Il a beau se flageller, se mortifier, il n'arrive pas à surmonter son démon. Il est présent à chaque pleine lune avec à chaque fois plus de plaisir et de dégoût. (...)
Sur lui, cousue à même la peau, on trouve une i lettre d'une écriture hachée, chaotique, comme s'il avait dû lutter avec la plume pour l'écrire : « Pardonne-moi mon Dieu, leMala été plus fort que ton humble serviteur. Depuis longtemps il était mon compagnon, me harcelant, se renforçant chaque jour, s'insinuant en moi, troublant mes pensées. (...)
Avec simplicité, il voudra leur montrer sa collection de coeurs qu'il arrache aux animaux. Pour peu qu'on le traite gentiment et que l'on s'intéresse à lui, le vieux fou ne verra aucunmalà partager spontanément son secret, c'est-à-dire l'endroit où se pratique les sacrifices et où attend certainement une victime. (...)
Autrement , on passe devant sans s'en apercevoir , au grand désespoir d'une éventuelle victime y attendant son sort, peut-être même un PJ pour qui les choses ontmaltourné. Cette salle est sans décorum, les sacrifices sont opérés à même le sol de pierre. Seule une plaque de sang séché témoigne des atrocités qui ont été commises ici. (...)
Plus le temps passe et plus il est difficile de se soustraire à son emprise. Le premier pouvoir de la Chose est de diffuser leMal. Les plantes situées « à portée» se dessèchent et fanent lentement. Les animaux sont pris d'une peur panique et fuient pour s'y soustraire. (...)
En termes de jeu, chaque dormeur perd systématiquement un point de SAN par nuit. A 0 en SAN, le personnage est totalement dominé par leMalet s'y adonne sans retenue. Vous pouvez moduler la perte de SAN en fonction de la santé mentale initiale des personnages. (...)
Parallèlement, un personnage à 0 de SAN attirera à lui comme un aimant les hommes déjà complètement voués auMal. Le second pouvoir de la Chose, le principal, est d'animer les morts, hommes ou animaux et donc de créer, soit des squelettes, soit des zombies (équivalents à ceux des règles). (...)
Cependant, pour ne pas être ébranlé par cette expérience, il est nécessaire de réussir un test de résistance du POU contre 21 (en cas d'échec, perte d'1d10 points de SAN). Ainsi meurt ce qui vit, soit de peur, soit par leMal, soit par la main des mort-vivants. La Chose est totalement indestructible et ses pouvoirs ne peuvent être contrés. (...)
Les chiens deviendraient fous à force d'avoir les oreilles vrillées par le bruit. Pour la Chose c'est exactement pareil, à part que les ultrasons sont remplacés par leMalet que les chiens sont des hommes. Qu'est-ce réellement que ce « frigo à ultrasons »? A quoi sert-il? (...)
Un abîme de temps passa durant lequel chacun de son côté chercha une solution et trouva sa voie pour se défaire duMal. Ainsi naquirent les religions et leurs rituels, ainsi furent édictées les Grandes Lois : les Préceptes de Bouddha, les Dix Commandements, les Evangiles, la Charia... Le Bien progressa, reléguant leMalen nous. Ainsi naquirent les cauchemars et les pulsions que l'on dit instinctives'. A leur tour, ceux des hommes qui continuaient à se complaire dans leMalse donnèrent des lois, forgèrent des religions et inventèrent des rituels pour se défendre contre le Bien. De cette réaction sont issus tous les cultes noirs et les pratiques sataniques. (...)
Malgré les millénaires de lutte, l'évangélisation des tribus païennes, la chasse aux sorcières et l'Inquisition, leMalne disparut pas. Du fond de sa tombe, le géant appelait régulièrement la Chose qui lui avait été ravie et ses appels avaient toujours les mêmes conséquences : la Guerre puis la Pestilence puis la Famine. (...)
Aux trois premiers Cavaliers, elle peut à présent faire suivre le quatrième la Mort. Une brève histoire duMal* *) NDLR : cette conception personnelle du monde est inspirée d'une authentique légende sibérienne. (...)
Qu'importe d'ailleurs! Ce qui est important , c'est qu'il apporta avec lui la Chose et que la Chose apporta leMal. L'homme, très vite, fut conquis et leMalse répandit, non comme une maladie, mais comme une bonne nouvelle. La guerre, la cruauté, la jalousie, le désir : autant de jouets nouveaux pour une humanité naissante, innocente et curieuse, autant de comportements qui achevaient de différentier l'homme de l'animal et que l'homme cultivait, fier de sa différence. Ainsi, longtemps, on ne vit pas de »mal» à faire leMal. Puis, peu à peu, l'homme s'ennuya. Il avait beau chercher à être plus cruel, guerroyer sans relâche, laisser libre cours à toutes les perversions, il ne trouvait plus dans leMalle même attrait qu'aux premiers jours. L'excitation de la découverte étant passée, la curiosité satisfaite, leMalfinalement ne l'intéressa plus. C'est alors qu'il pris conscience qu'il ne savait pas faire autre chose que leMal, et leMaldevint encombrant. On voulut éviter de le faire et leMal, finalement, devint leMal. Cherchant à se débarrasser duMal, l'homme imagina de faire tout le contraire et ainsi naquit l'idée du Bien, mais l'idée seulement car cela semblait un idéal impossible à atteindre tant leMalétait enraciné en lui. Peu à peu, l'humanité se scinda en deux : les partisans du Bien et ceux duMal. Ces derniers servaient la cause de l'' homme qui venait de nulle part', ce géant éternel , ce vieillard qui ne mourait pas. Il y eut de grandes batailles au cours desquelles fut inventée la magie. Finalement leMalfut vaincu et le géant terrassé. On jeta son corps dans le puits. Quant à la Chose, elle fut emportée loin, très loin de la Sibérie, presque au bout du monde dit-on... (...)
Heureusement, les barres de métal qui les maintiennent en place les empêchent de se libérer. Les blessures faites par la Chose, même la plus petite égratignure, ont beaucoup demalà se refermer. Un pus verdâtre s'en échappe continuellement, les bords de la plaie virent au noir. (...)
Même si les PJ acceptent, elle ne la verra pas. Dès qu'elle entre dans la zone d'effet de la Chose, elle se sentmalà l'aise. A l'entrée de l'hôtel, elle tremble comme une feuille. Enfin, à plusieurs mètres de la pièce où se trouve l'objet, elle se fige brusquement, se couvre de sueur 1 glacée et recule. (...)
Sortant un vieux carnet de notes poussiéreux de sous une pile vacillante, il raconte alors en gros ce qui est écrit dans le chapitre Une brève histoire duMal' en omettant la partie écrite en italique. A cela, Auguste ajoute : En séparant la Chose de son maître, les anciens commirent une grave erreur qui nous valut guerres, pestilences et famines durant toute notre histoire. (...)
Le pentacle d'Auguste ou le choix des officiants n'y sont pour rien, mais sans doute que la puissance du sort est-elle insuffisante pour traverser plus de 15000 kilomètres d'un seul coup. Les PJ en ont fait les deux tiers en quelques secondes, ce n'est pasmaltout de même. Le troisième jour, en suivant la Grande Muraille dans un terrain de plus en plus accidenté, les PJ arrivent à une trouée correspondant à une ancienne porte qui n'existe plus depuis longtemps. (...)
A l'air libre, les PJ sont éjectés et le géant devient lumineux , aveuglant et disparaît dans une brusque explosion silencieuse. Il vient de repartir chez lui, ailleurs... Et maintenant... Le monde est sauvé, ce qui apporta leMalsur Terre est rentré chez lui, mais les PJ sont en pleine Sibérie, loin, très loin de chez eux.. (...)