Les Bâtisseurs
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Ce scénario s'adresse à des Investigateurs, des joueurs et un Gardien des arcanes expérimentés. Les mentions «p.XX» renvoient à la 5e édition des règles de «L'appel de Cthulhu». Histoire des Bâtisseurs : La race des Bâtisseurs est passée inaperçue des occultistes et des érudits versés dans les choses du Mythe. Pourtant, elle joue un rôle important dans l'équilibre de la planète. Elle réside aux frontières de notre monde, dans une dimension ignorée qui s'entrecroise et s'entremêle parfois ...Contient : anglais (15)(...) Si les PJ cherchent des renseignements et des explications auprès des Indiens du chantier, ces derniers leur conseillent d'aller voir Théodore First Born, un chaman blackfoot, comme Yellow Feather, un homme de grande érudition. First Born («premier né» enanglais) habite dans une petite maison coquette, Chamber Street. II accueille les personnages avec affabilité. (...)
De forts contrastes existent entre une population très pauvre, victime de famines, une administration britannique rigide et omniprésente, et une aristocratie fortunée qui préserve par endroits son indépendance (les maharajas). MauditsAnglais! L'arrivée des PJ en Inde est presque aussi brutale que leur passage de New York au monde improbable des Bâtisseurs. (...)
Ensuite, ils peuvent gagner Sagar, le village voisin, ou se rendre directement à Agra. Quoi qu'ils choisissent, ils finissent invariablement au trou ! Une patrouille de soldatsanglaisleur tombe sur le râble. Que font des Américains, sans papiers et tout dégueulasses, près du Taj Mahal ? (...)
Les PJ ne sont toujours pas libérés. La nuit s'écoule. Au matin, ils sont relâchés sans un mot par lesAnglais. Une calèche les attend devant la caserne... Le maharaja Mahalingam : Quelques heures plus tard, les PJ sont lavés, habillés de frais, en train de siroter un cognac sur la terrasse d'une magnifique demeure indienne perdue dans la campagne. (...)
Selon lui, le major a une responsabilité dans les disparitions mystérieuses d'une quarantaine d'intouchables. «Qui plus est, ajoute-t-il, j'ai appris que lesAnglaisvous cherchaient à nouveau.» Les PJ ont intérêt à quitter au plus vite leur hôte, faute de quoi une petite patrouille britannique vient les arrêter et les mène à Agra, auprès du major Dolphy. (...)
Le voyage se passe bien, à condition que les personnages prennent des précautions élémentaires pour éviter lesAnglais: costumes locaux, voire déguisement, vigilance continue et discrétion... La société de théosophie a élu domicile au dernier étage d'une grande maison coloniale. (...)
Elle est occupée jour et nuit par une demi-douzaine de savants qui semblent s'y relayer. La plupart d'entre eux parlentanglais. Ils accueillent les Investigateurs avec déférence et circonspection. Les PJ ne tardent pas à se rendre compte que l'on ne parle pas que de théologie et de grammaire sanskrite dans cet endroit. (...)
Moyennant quelques jets réussis dans cette compétence, ils trouvent deux ouvrages intéressants : Une étude algébrique comparée de différents monuments du monde. Le livre est écrit enanglais, il est manuscrit et il n'est pas signé. Il date apparemment du milieu du XIXe siècle. Son auteur se lance dans une étude mathématique très pointue prenant en compte les données chiffrées de différents monuments célèbres : coordonnées géographiques, dimensions, poids estimé, rapport des volumes, angles, etc. (...)
Il vit entouré d'une nuée de serviteurs attentionnés, I reçoit quotidiennement des amis érudits et, tous les soirs, joue aux échecs avec son voisin. C'est un personnage fortuné et influent, hostile auxAnglaisbien qu'il entretienne avec eux des rapports amicaux, diplomatie oblige. FOR 11 DEX 14 INT 18 CON 10 APP 15 POU 13 TAI 11 EDU 18 SAN 65 PV 10 Compétences : Art 50%, Bibliothèque 40%, I Histoire 60%, Occultisme 35%. (...)
C'est un petit homme grassouillet d'une quarantaine d'années, poète, joueur d'échecs, grammairien Iet occultiste... Il parleanglaisavec un fort accent hindi. Sa jovialité et son sourire malicieux contrastent avec le sérieux Ides autres membres de la société. (...)
Il est prêt à changer à un taux correct les dollars des Investigateurs contre des livres (un montant suffisant pour payer les chambres, et pas plus). S'adressant au réceptionniste, l'inconnu déclare «répondre de ces messieurs». Dans unanglaisparfait, il se présente aux Investigateurs comme : «Ali Sinna, avocat d'affaires ». A ceux qui s'étonnent d'une telle amabilité, Sinna glisse : «L'Egypte est traditionnellement une terre d'accueil, mais lesAnglaisétouffent l'esprit égyptien sous leurs lois et leurs obligations. Et puis, j'admire beaucoup les Etats-Unis et les Américains ». (...)
Puis il se rend lui-même au commissariat central, et informe le commissaire principal Surman (une de ses excellentes relations), qu'un groupe d'Américains au comportement étrange réside dans tel hôtel. LesAnglaisfont le rapprochement avec la fusillade de la pyramide. Le signalement des Investigateurs est donné, leur hôtel surveillé. (...)
Dès que les PJ retournent à leur hôtel (débrouillez-vous pour qu'ils aient besoin d'y faire un saut à un moment ou un autre de leur enquête : ils passent juste à côté et pourraient en profiter pour s'y restaurer, y prendre des armes, etc.), cinq policiersanglais, menés par le commissaire Surman, appréhendent les Investigateurs, demandent à fouiller leur chambre, trouvent la valise et son contenu macabre. (...)
A moins que les Investigateurs ne parlent le bon dialecte indien, ou à la rigueur d'espagnol, il se trouve au moins un des sectateurs pour comprendre l'anglais. Une fois les trois hommes convaincus, la discussion s'engage. Ils semblent surpris et inquiets de la visite des Bâtisseurs. (...)