Cyber Age : Le Rézo
Depuis 2010 environ, tous les systèmes informatiques mondiaux ont été interconnectés. Développé sur les bases des réseaux existants comme eWorld, Internet, America On Line, Europe Total Net, le système d'interdépendance s'est appelé Global Interconnection Network Architecture (GINA) mais quasiment personne n'utilise ce terme. En général on parle du Réseau ou Rézo (le Net en anglais), le grand public utilise le terme HyperNet, ce qui n'est en fait pas vraiment le Rézo, mais la façon d'y accéder. ...Contient : forces (7)(...) BriseGlace : Seuls les programmes virus et BriseGlace militaires peuvent venir à bout de la Glace la plus pure. C'est le cas des logiciels sortant des laboratoires des Sept Dragons ou desForcesEclairs, mais de tels programmes, outre leur rareté, coûtent des fortunes. S'en procurer c'est un peu comme acheter un missile thermonucléaire au XXe siècle, l'argent n'est pas alors le seul problème à résoudre. (...)
Un jackeur pris dans une Glace lente ne peut plus basculer hors de la Matrice, il assiste, impuissant à sa destruction ou à sa capture. Très employé par les polices et lesforcesspéciales car c'est la seule Glace qui permet de piéger un jackeur en attendant que des agents trouvent sa planque et viennent le capturer vivant. (...)
L'ordinateur interprète directement la pensée du jackeur, il opère donc encore en amont de l'échange neuronal. Les interfaces BAT sont encore rares, très chères et réservées aux passes d'attaque desForces. Sur le papier, un jackeur entraîné et disposant d'un BAT peut prendre de vitesse tous les programmes de défenses connus. (...)
Si une telle zone était déclarée simplement autonome, quelques soient ses moyens de défense, une ou plusieursForcesparviendraient toujours à la détruire, mais en rendant une zone temporairement autonome on évite un affrontement direct et coûteux avec desforcessupérieures, on fait ce qu'on a à faire et on disparaît dans le tissu urbain pour recommencer ailleurs. Le concept des ZAT a été inventé par un néosituationniste du nom d'Ibrahim Bey à la fin du siècle dernier. (...)
Crown tenta plusieurs passes d'un niveau de complexité bien supérieur à ses capacités courantes (il fut établi par son dossier et l'interrogatoire de ses proches que Crown avait un niveau d'intervention en cyberspace d'à peine 12, tout juste suffisant pour se déplacer en terrain connu) et fut bien près de réussir, à ses risques et périls. Lorsque lesforcesd'intervention de la Rockwell investirent le bâtiment où il opérait, il se suicida bien que tous les rapports médicaux à son sujet n'aient jamais mis à jour de tendances suicidaires et que le lieutenant desforcesd'intervention lui offrait une reddition dans l'honneur, en suivant le code en vigueur dans les guerres privées lui assurant ainsi une totale immunité. L'autopsie a pu mettre en évidence une utilisation intensive dans les dernières 48 heures de tout son câblage cortical. (...)