Quenya : la langue ancienne
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Contient : nom (64)(...) Bien que le Quenya "ne fut jamais un langage parlé parmi les Hommes" (la Plotz Letter), les noms Haut Elfiques comme Elendil devinrent populaires parmi les Edain. Turin se donna lui-même lenomQuenya de Turambar ou "Maître du Destin", et sa soeur Nienor cria quelques mots en Haut Elfique avant de se tuer (Silm. (...)
Il y a aussi de nombreux exemples de Quenya utilisés ou retenus par les Exilés Noldorins eux-mêmes: quand Turgon construisit sa cité cachée, "il décida que sonnomserait Ondolindë dans le langage des Elfes de Valinor", bien que la forme adaptée au Sindarin Gondolin devint lenomhabituel de la cité. Même à Gondolin, le Quenya "était devenu un langage des livres" pour beaucoup de gens, "et comme les autres Noldor, ils utilisaient le Sindarin comme langage de tous les jours". (...)
Aredhel quitta Gondolin et fut capturée par Eöl, de qui elle porta un fils, et "dans son coeur elle lui donna unnomdans la langue interdite des Noldor, Lómion, qui signifie Enfant du Crépuscule" (Silm ch. 16). Eöl appela son fils plus tard par lenomSindarin Maeglin, mais Aredhel "apprit à Maeglin la langue Quenya, bien que Eöl l'eusse interdit" (WJ:337). Cependant, le Quenya tel que parlé par les Exilés subit quelques changements mineurs, probablement avant l'édit de Thingol contre son utilisation, ce qui a gelé largement tout processus d'évolution linguistique. Dans une lettre à Dick Plotz, Tolkien décrit la déclinaison denomd'une vieille forme de Quenya , appelé "Quenya Book". Tolkien écrit que "pour autant que les hommes [mortels] le sachent -pour les étudiants Númenoréens, et certains d'entre eux ont survécu en Gondor au [troisième Age] - c'étaient les formes utilisées en écriture". (...)
D'où, des gens de langue maternelle Quenya étaient toujours présents dans les Terres Lointaines. En fait, même leur plus grand ennemi se fit unnomen Quenya pour lui-même quand il apparut aux Elfes dans une belle forme pour les tromper: Annatar, le Seigneur des Dons (des Anneaux de Pouvoir dans le Silm). Sonnomréel était aussi en Quenya, mais on peut comprendre qu'il ne l'aimait pas: Sauron, l'Abhorré (voir l'Index du Silm. (...)
On nous a dit que "les seigneurs du savoir entre eux apprenaient aussi la langue Haut Eldarin du Royaume Béni, dans laquelle beaucoup d'histoires et de chansons avaient été préservées depuis le début du monde... Ainsi il se passa que, à côté de leurs propres noms, tous les seigneurs Númenoréens avaient aussi des noms Eldarin [Quenya et/ou Sindarin]; même chose pour les cités et les beaux endroits qu'ils fondèrent à Númenor, et sur les côtes des Terres Lointaines » (Akallabêth). On trouve des exemples de noms Quenya dans Meneltarma, Armenelos, Rómenna et lenomde Númenor lui-même. Mais le fait demeure que "le Quenya n'était pas une langue parlée à Númenor. (...)
Pharazôn la prit pour épouse contre sa volonté pour usurper le sceptre de Númenor. Evidemment il ne pouvait pas garder sonnomQuenya et le changea en Zimraphel en Adûnaïque. Fier et arrogant, Ar-Pharazôn défia Sauron en Terre-du-Milieu. (...)
Les seuls survivants de la Chute furent Elendil, Isildur, Anarion et ceux qui les suivirent sur leurs bateaux. Comme leurnomQuenya le montre, ils étaient des Amis des Elfes et n'avaient pas prit part à la rébellion contre les Valar. (...)
Ceux qui parlaient le Quenya avaient quitté notre monde, mais comme Gandalf fit remarquer à Aragorn, que c'était sa tâche "de préserver ce qui pouvait être préservé" (SdA3/VI ch. 5) - y compris la connaissance des langues Eldarines. Nous savons que Aragorn donna unnomHaut Elfique à son fils Eldarion, qui lui succéda sur le trône du Gondor quand il mourut en l'an 120 du Quatrième Age. (...)
Cependant, ceci peut simplement refléter le fait que le Quenya était le seul langage connu quand l'adjectif Quen(d)ya "Quendien" fut appliqué pour la première fois au langage Elfique (elliptiquement pour Quenya lambë "Langue Quendienne"). Plus tard le mot Quenya fut utilisé exclusifment commenomde ce langage, pas comme un adjectif général signifiant "Elfique, Quendien". Les Noldor, cependant, "n'oublièrent pas sa connexion avec le vieux mot Quendi et regardèrent le mot comme impliquant "Elfique", qui est la principale langue Elfique, la plus noble, et celle qui a le plus conservé l'ancien caractère du langage Elfique". (...)
Après la fin du Premier Age, beaucoup de Noldor habitèrent l'île de Tol Eressëa, près de la côte d'Aman. Donc le Quenya est aussi connu sous lenomd'Eresséen, ou Avallonien d'après la cité d'Avallónë (LR:41, SD:241). Pour les Amaniens Téléri, le Quenya était le Goldórin ou Goldolambe, ce qui signifie évidemment "Noldoïque" et "Langue Noldo", respectivement (WJ:375). (...)
Tolkien fut inconstant à ce sujet; dans de nombreuses sources la lettre k est utilisée, mais dans le SdA il décida d'écrire le Quenya aussi similairement que possible au latin. Dans quelques cas, k dans les sources a été régularisé en c dans la discussion suivante. LeNom: LenomQuenya est infléchi pour neuf ou dix cas. (Il y a aussi quatre nombres, mais nous allons nous cantonner au singulier la plupart du temps en listant les cas.) L'étudiant ne devrait pas être rebuté par ce grand nombre de cas. Quand le français utilise une préposition devant unnom, le Quenya préfère ajouter une terminaison aunom; c'est pas plus compliqué que cela. Le nominatif singulier est la forme basique, non infléchie dunom; il n'a pas de terminaison spéciale. La fonction typique d'unnomau nominatif est d'être le sujet d'un verbe, comme lómë 'nuit' ou aurë 'jour' dans les cris entendus avant et durant Nirnaeth Arnoediad: Auta i lómë! 'La nuit est en train de passer!' Aurë entuluva! (...)
Le Quenya tel que parlé à Valinor avait un accusatif qui était formé en allongeant la voyelle finale dunom: cirya "bateau" (nominatif), ciryá "bateau" (accusatif). Des noms se terminant par une consonne n'avaient probablement pas d'accusatif distinct. (...)
Au pluriel, même les noms se terminant par une voyelle avaient la teminaison i, ex. Ciryai "bateaux" (nominatif ciryar). La fonction de l'accusatif à l'origine était de marquer lenomcomme objet du verbe; nous n'avons pas d'exemples, mais nous pouvons en construire un comme haryan ciryá, 'j'ai un bateau' (haryan ciryai 'j'ai [plusieurs] bateaux'). (...)
Notez que la terminaison -o remplace le -a final, d'où Vardo, et pas **Vardao - mais la plupart des autres voyelles (semble-t-il) ne sont pas remplacées: Dans MR:329 nous trouvons Eruo, pour "de l'Unique, d'Eru". (Si lenomse termine déjà par -o, la terminaison devient "invisible"; normalement le contexte indiquera que lenomest un génitif, et pas un nominatif. Un exemple attesté est Indis i Ciryamo "la femme du marin"; cf. (...)
Un exemple tiré de Namárië est rámar aldaron, "ailes des arbres", une circonlocution poétique pour feuilles. La terminaison -on est ajoutés, pas à la forme la plus simple dunom, mais au nominatif pluriel. Ainsi bien que "arbre" se dise alda, "des arbres" n'est pas **aldon, mais aldaron parce que le nominatif pluriel de "arbres" est aldar. (...)
(le doublement du l final de Silmaril devant une terminaison est un exemple de variation radicale; quelques racines changent légèrement quand une terminaison est ajoutée, reflétant souvent une forme plus ancienne dunom.) Puis il y a le possessif, que certains appellent "l'associatif" ou "cas adjectival"; Tolkien lui-même en parle comme d'un "possessif adjectival...génitif" dans WJ:369. (...)
): C'est ce que certains ont appelé un cas qui est listé dans une lettre que Tolkien envoya à Dick Plotz dans la seconde moitié des années soixante (appelée la Plotz Letter et qui est en fait notre principale source d'informations au sujet des cas Quenya). La terminaison -s (pluriel -is), mais Tolkien n'identifia ce cas par aucunnom, et nous ne l'avons jamais vu non plus utilisé dans un texte. Sa fonction est donc totalement inconnue; il a donc été nommé de Cas Mystère. (...)
Ils n'ont eu aucune visite nocturne de la part de Tolkien, ainsi peut-être que ceci lui semblait acceptables. Si les terminaisons de cas sont ajoutées à unnomse terminant par une consonne, un e est souvent inséré entre lanomet la terminaison pour prévenir l'apparition d'un groupe difficile: Elendil avec la terminaison allative -nna "vers" devient Elendilenna 'vers Elendil' (PM:401), et pas **Elendilnna. Cependant, si cenomest pluriel, un i sera inséré entre lenomet la terminaison: elenillor 'des étoiles' (elen 'étoile') (MC:222). Les nombres Quenya: les nombres sont le singulier, le pluriel, le pluriel partitif et le duel. Le singulier ne nécessite pas d'explications. (...)
Le pluriel simple, sans article défini (i « le/la » devant lui, se réfèrera souvent à la « race » entière désignée par lenomen question : Eldar n'est pas simplement « Elfes », dans un sens vague et indéterminé, mais plutôt « (tous) les Elfes », la race Elfique. (...)
Le pluriel nominatif est formé avec une des deux terminaisons. La terminaison -r est utilisée si lenomse termine par une voyelle, n'importe quelle voyelle sauf le -ë; des exemples bien connus sont Vala pl. Valar, Elda pl. Eldar, Ainu pl. Ainur. Si lenomse termine par une consonne ou par un -ë, la terminaison plurielle sera -i, et elle remplacera le -ë final: Atan pl. Atani, Quendë pl. Quendi. (Mais si lenomse termine par -ië, il forme son pluriel en -r, pour éviter qu'un i en suive un autre: tië 'chemin', tier 'chemins' -pas **tii. (...)
Au datif, à l'instrumental et au "respectif", le pluriel est indiqué par l'élément i , inséré entre la racine dunomet la même terminaison de cas qu'au singulier. (Voir la liste complète des terminaisons cidessous.) Le pluriel partitif a la terminaison -li, probablement *-eli sur unnomse terminant par une consonne, mais une contraction ou une forme assimilée peut aussi être utilisée (par exemple, le pluriel partitif de casar 'nain' est casalli, pour *casarli). (...)
part. -lin, duel -nt (mais peut-être -en en suivant un duel en -u) Génitif: Sg. -o, pl. -on (ajouté aunompl.), pl. part. -lion, duel -to. Possessif: Sg. -va, pl. -iva, pl. part. -líva, duel -twa. Locatif: Sg. (...)
Il n'y a pas d'article indéfini comme en français "un, une", l'absence de l'article i indique habituellement que lenomest indéfini: Elen "étoile" doit être traduit "une étoile" quand la grammaire française requière un article, comme le fameux salut Elen síla lúmenn'omentielvo "une étoile brille sur l'instant de notre rencontre" (SdA1/I ch. (...)
Peut-être que vil( anciennement wil-) formait à l'origine son passé au moyen de l'infixion nasale plutôt comme les verbes ci-dessus, mais *winle se transforma probablement en villë par assimilation. (Pour ce développement de l'ancien groupe nl en Quenya, comparez lenomnellë "source", que Tolkien dériva de l'ancien nenlë. Voir l'entrée NEN dans les Etymologies, LR:376. (...)
-s "il, cela" dans caritas "le faire" ou "faire cela" L'infinitif étendu peut aussi fonctionner comme gérondif, c'est à dire, unnomverbal, l'équivalent de celui qui est formé par la terminaison -ing en anglais. (Cette terminaison anglaise est aussi utilisée pour former des participes actifs, mais ils sont très différents en Quenya, qui se terminent par -la à la place. (...)
) Un infinitif étendu est vu fonctionner comme un gérondif dans la phrase lá carita i hamil mára alasaila ná, "ne pas faire ce que vous jugez bon serait pas sage" (VT42:33). Une autre terminaison gérondive/infinitivale est -ië, comme dans lenomverbal tyalië "jeu" (sans équivalent en français) tiré du verbe basique tyal-"jouer". Le -a final d'un verbe radical-A serait apparemment omis quand la terminaison -ië (et dans le cas d'une terminaison de verbe en -ya, cette terminaison entière. (...)
Par exemple, le mot sérë se connecte au verbe ser-'se reposer', mais sérë n'est pas le passé 'se reposait'; il signifie 'repos' commenom. La formation du passé représenté par des mots comme lávë et úmë et donc ambiguë par sa forme, et il semble être plutôt inhabituel. (...)
Relativement peu d'adjectifs se terminent par une consonne -typiquement n, comme dans firin firin, qualin 'mort' (deux différents mots pour « mort ») Les adjectifs s'accordent en nombre avec lenomqu'ils décrivent. Les adjectifs en -a ont des formes plurielles en -ë, les adjectifs en -ë ou se terminant par une consonne ont une forme plurielle en -i, et les adjectifs en -ëa ont leur forme plurielle en -ië: vanya vendë 'une belle jeune fille' > vanyë vendi 'de belles jeunes filles'. (...)
dorées) tombent les feuilles', alors que 'dorée tombe une feuille' serait laurëa lanta lassë (à la fois le verbe et l'adjectif s'accordent en nombre avec lassë, lassi 'feuille, feuilles'). L'auteur ici présent pensa un jour que lenomdu Vinyar Tengwar contenait une erreur; si la signification voulue était 'New Letters' (nouvelles lettres), cela aurait dû être Vinyë Tengwar (vinya 'nouveau', tengwa 'lettre'). (...)
Hostetter l'expliqua ultérieurement, la signification voulue est 'News Letters', ainsi vinya est infléchi comme unnom. L'auteur-ci était toujours sceptique sur la construction entière et pensa que cela aurait dû être Tengwar Vinyaron 'Lettres des Nouvelles' ou quelque chose de similaire, mais le matériel qui a été publié depuis montre que 'des composés approximatifs' de ce genre sont réellement possibles. (...)
Si la racine se termine par l, la terminaison -na est transformée en -da: mel- 'amour', melda 'aimé'. Le participe passé s'accorde probablement en nombre avec lenomqu'il décrit (le -a final devenant -ë au pluriel, juste comme les adjectifs normaux), mais le participe présent ne change pas de -la en -lë comme on pourrait s'y attendre; il semble être invariable (MC:222: rámar sisílala 'des ailes brillant', et pas **rámar sisílalë). Peut-être ceci est pour éviter une confusion avec la terminaison denomverbale -lë '-ant' (comme dans Ainulindalë 'la Musique des Ainur', littéralement *'Ainu-chantant'). (...)
Les pronoms Quenya apparaissent typiquement comme des terminaisons directement suffixée à un verbe ou unnom, mais pas souvent comme mots indépendants, comme en français par exemple. Des exemples tirés de Namárië sont les mots máryat et hiruvalyë. (...)
Comme indiqué par le mot máryat 'ses mains' discuté ci-dessus, même les pronoms possessifs comme 'son, sa mon' sont exprimés par des terminaisons en Quenya, ajoutées directement aunom(dans ce cas má 'main'). La terminaison -rya 'son, sa' (ici suivi par le marqueur duel -t pour indiquer une paire de mains) en réalité correspond à la terminaison -s pour 'il, elle, cela', puisque la combinaison s + y devint zy puis ry. (...)
Si -ttë est utilisé comme terminaison pour le 'ils' duel, remplaçant -stë, nous devons supposer que *-tta remplacerait de la même manière -sta comme terminaison pour 'leur' duel ('leur à eux deux'), donc évitant le heurt avec la 1ère personne duel (cf. VT49:16, 57). Lenomparma 'livre' donnerait donc ceci: parmanya 'mon livre', parmalya 'votre [politesse sg.] livre', parmatya 'ton [familier sg. (...)
Dans le cas de noms se terminant par une consonne, les principe généraux suggèrent que un e pourrait être inséré entre lenomet la terminaison possessive ex. nat 'chose', *natelya 'votre chose'. (L'utilisation e comme voyelle de connexion est attestée devant des terminaisons de cas, ex. Elendilenna 'vers Elendil'.) Au pluriel, la terminaison plurielle -i peut servir à séparer unnomet une terminaison, ex. nati 'choses', *natilyar 'vos choses' - mais ici, une terminaison plurielle additionnelle -r doit apparaître après le suffixe; cf. (...)
La phrase i carir quettar ómainen par elle-même signifie 'ceux qui font des mots avec des voix' (WJ:391), bien qu'il puisse aussi fonctionner comme une phrase relative subordonnée à unnom(ex. *i Eldar i carir quettar...'les Elfes qui font des mots...') Dans une source (VT47:21), le pronom relatif pronom relatif ya est censé être impersonnel, correspondant au 'personnel' ye = 'qui, à qui'. (...)
lassé,) datif lassen 'pour une feuille', génitif lassëo 'd'une feuille', possessif lasséva 'd'une feuille', locatif lassessë 'dans/sur une feuille', allatif lassenna 'vers une feuille', ablatif lassello 'depuis une feuille', instrumental lassenen 'avec une feuille', respectif lasses (signification inconnue). Pluriel:Nom. lassi 'feuilles', (acc. lassí,) dat. lassin, gén. lassion, poss. *lassiva (pas dans la Plotz Letter), loc. (...)
lassessen, all. lassennar, abl. lassellon ou lassellor, inst. lassinen, resp. lassis. Pluriel partitif:Nom. lasseli (dans 'Quenya Book' lasselí à la fois aunom. et à l'acc.), gén. lasselion, poss. lasselíva, dat. lasselin, loc. lasselisse /lasselissen, all. lasselinna /lasselinnar, abl. lasselillo / lasselillon, instr. lasselínen, resp. lasselis. Duel:Nom/acc lasset 'un couple de feuilles', dat. lassent, gén. lasseto, poss. lassetwa, loc. lassetsë, all. (...)
lassenta, abl. lasselto, inst. lassenten, resp. lassetes. La Plotz Letter ne donne pas d'exemple incluant unnomse terminant par une consonne, mais cela doit aller un peu comme cela: 3. NAT 'chose' : Singulier: Nominatif nat 'chose', datif *naten 'pour une chose', génitif *nato 'd'une chose', possessif *natwa 'd'une chose', locatif *natessë 'dans/sur une chose', allatif *natenna 'vers une chose', ablatif *natello 'depuis une chose', instrumental *natenen 'par/avec une chose', respectif *nates (signification inconnue). Pluriel:Nom. *nati 'choses', (acc. *natí,) dat. * natin, gén. * nation, poss. * nativa, loc * natissen, all. * natinnar, abl. *natillon or * natillor, inst. * natinen, resp. * natis. Pluriel partitif:Nom. *nateli (dans le 'Quenya Book' *natelí à la fois aunom. et à l'acc.), dat. *natelin, gén. * natelion, poss. * natelíva, loc. *natelisse /natelissen, all. * natelinna/ natelinnar, abl. * natelillo/natelillon, instr. * natelínen, resp. *natelis. Duel:Nom/acc *natu 'un couple de choses' (la terminaison -u étant préférée puisque la racine se termine par un t): dat. (...)
Mais une racine consonantique ne se terminant pas par -t ou d, comme elen 'étoile', devrait probablement aller comme cela:Nom/acc. *elenet 'un couple d'étoiles', dat. *elenent, gén. *eleneto (*elento?), poss. *elenetwa, loc. (...)HISTOIRE INTERNE : Le Quenya ou Haut -Elfique est la principale langue de la branche Amanya de la famille des langages Elfiques. A Aman il y avait deux dialectes de Quenya, le Vanyarin et le Noldorin. Pour des raisons historiques, seul ce dernier était utilisé en Terre-du-Milieu. Le seul autre langage Eldarin parlé à Aman, le Télérin, pouvait aussi être considéré comme un dialecte du Quenya, mais il était habituellement considéré comme un langage séparé et n'est pas discuté ici (voir article ...