Paris aux mains des Ventrues de Rome
sur Maëlkavian
Le Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori à Paris. La mainmise Ventrue date de l'antique occupation de la ville par les Romains et plus précisément de Labienus, le général qui défit les troupes de Camulogène et offrit Lutèce à Jules César. La ville gauloise fut investie par les soldats, puis les commerçants, les architectes et les artistes. Bientôt, les imposants bâtiments de pierre et de briques rouges s'élevèrent au dessus des habitations sommaires ...Contient : trône (8)(...) Toutefois, et il s'agit là d'un tournant dans l'histoire des Lasombras en France, Charles ne prit pas letrônepar superstition. Les Magisters furent consternés par cette décision et en tinrent longtemps rigueur à Ecliastus qui n'avait pas su faire de Charles Martel un point d'entrée dans la famille royale. (...)
La première victoire de la Cour : L'avènement de Pépin le Bref témoigna de toute l'habileté de la future Grande Cour à travailler sur plusieurs tableaux simultanément : les Ventrues à Paris et les Toréadors à Rome, fléchissant les décisions papales. Pépin, fils de Charles Martel, s'installa sur letrôneet obtint l'aval de l'Eglise de Rome. Il ne se contentait plus d'être le dirigeant temporel mais était également investi du pouvoir divin : le pape Zacharie avait décidé d'accorder le titre de roi à Pépin car 'est roi celui qui détient le pouvoir'. (...)
Les exploits de cet homme servaient à la fois les Ventrues d'Alexandre qui avaient favorisé son accès autrônemais affermissaient également le pouvoir religieux de Lasombras. Cassius se lança avec Louis de Beaurain dans la lutte contre le Clan Lasombra en tâchant d'éliminer tous les agents parisiens d'Ecliastus. (...)
Voilà que le Ventrue donnait des ordres, affectait des tâches et ne se souciait plus d'aucune bienséance superflue ; il ressemblait à l'Alexandre qui avait mis Pépin le Bref sur letrône. Il multiplia ses contacts avec Cassius qu'il introduisit officiellement à la Cour et fit de lui son chambellan. (...)
Un oncle de Louis se posa comme successeur logique mais l'archevêque de Reims Adalbéron, judicieusement conseillé par les Toréadors, s'opposa formellement à son accession autrône. L'assemblée suivit les conseils de cet homme d'église respectable et choisit un candidat qui serait garant de l'indépendance du royaume de France : Hugues Capet, actuel duc de France. (...)
L'histoire l'avait montré, un royaume fort est un royaume uni : les capétiens prirent donc l'habitude de couronner leur aîné afin de couper court aux conflits et au démembrement des domaines. Ainsi Hugues Capet confia letrôneà son fils Robert qui se révéla être un homme pieux et avisé ainsi qu'un combattant respecté. On peut lui attribuer le respect de la 'paix de Dieu', le soutien des moines de Cluny dans leur réforme du clergé et le développement des institutions de paix, d'aumône et d'enseignement. (...)
Même Cassius et Sigebert devaient attendre que Saviarre eut terminé son conciliabule pour voir leur maître. Cette nouvelle fit grand bruit dans la Cour et les prétendants autrônefulminèrent, ourdissant parfois des complots illusoires à l'issu desquels Saviarre et Alexandre étaient précipités dans les flammes. (...)
Saviarre reprit les choses en main à partir de 1050. Guillaume le Conquérant préparait son accession autrôned'Angleterre et menaçait de s'allier aux Flandres. La comtesse envoya des espions dans ces deux domaines et recueillit de précieuses informations : il fallait arrêter la montée en puissance de Guillaume. (...)