Introduction
sur Le Terrier
C'était un hiver froid et sec, mordant, qui attaquait le sol et les arbres et ralentissait le cour des rivières. Les deux femmes cheminaient lentement en suivant le vieux sentier de hallage, le long de la Gisten. Le cheval de la première caracolait un peu en tête, le poitrail gonflé de son importance, les yeux à demi-plissés. Sa robe était d'un noir de jais, si on exceptait cette curieuse tâche sous l'œil qui lui avait valu son nom. Komma était un cheval eisenör puissant, immense, taillé pour des ...Contient : poils(...) C'est ainsi que, vers le milieu de l'après-midi du 4 primus 1667, les deux femmes entrèrent dans Seigburg, perdues dans des pensées rendues sombres par le paysage, la tête baissée, enfouie dans lespoilsodorants des fourrures hivernales. C'est à peine, d'ailleurs, si elles se rendirent compte qu'elles étaient en ville. (...)