Critique d'Unknown Armies
sur La Lune Rousse au format (95 Ko)
Une Critique par Tanguy Le Corre. Putain ! J'suis sur le cul ! A mon humble avis, Unknown Armies est tout simplement le meilleur jeu de rôle qu'il m'ait été donné de lire. Je n'avais jamais ressenti un tel enthousiasme pour un nouveau jeu, un pur bonheur dès le s premières pages, régulièrement amplifié tout au long de ma lecture. Hum ? Expliquer ? Je dois faire compre ndre pourquoi y déchire tr op ce jeu ? Ami joueur, saches simplement que tu ne dois rater aucune occasion de faire une partie ...Contient : idées (3)(...) Les illustrations intérieures, traduisant encore excellemment l'ambiance du jeu, sont de qualité inégale, mais dans l'ensemble vraiment bonne : il y en a bien une ou deux qui sont un peu limites, mais après tout, que celui qui n'a jamais mis le nez dans un supplément Monde des Ténèbres leur jette la première pierre... LE STYLE ET LE TON : Pour ce qui est de l'écriture, UA est un exemple de fluidité, tant dans l'explication des règles que dans l'exposé du background. Le texte, pourtant très dense et véhiculant desidéessouvent complexes, passe comme une lettre à la poste, et les pages s'avalent les unes après les autres sans même qu'on s'en rende compte. (...)
Le pouvoir, c'est la responsabilité ultime... CODA : Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur UA, mais je pense que les éléments rapportés ci-dessus suffisent pour se faire une idée de l'originalité et de l'intérêt de ce jeu ; et ceci est une critique souviens-toi, pas un commentaire de texte...Quoi qu'il en soit, chaque chapitre de ce bouquin contient en germe des dizaines d'idéesde scénarios et de campagnes extrêmement intéressantes. Tout çà donne une furieuse envie de jouer, là, tout de suite, immédiatement, ce qui est en soi un gage de qualité. (...)
Après un savoureux livre de base, la gamme Unknown Armies débute fort sur un recueil de scénarios. Non pas pour donner desidéesaux meneurs ; c'est inutile vu la richesse du livre de base. Mais plutôt pour fixer la limite au delà de laquelle on sort d'UA pour sombrer dans le n'importe quoi. (...)