Le métal est meilleur que la viande
sur Black Book Edition au format (823 Ko)
Contient : corporations (2)(...) Critique du capitaliste exacerbé, le cyberpunk n'oublie pas d'égratigner les sociétés multinationales, et pousse leur logique jusqu'au bout : la constitution de gigantesques « mégacorporations », des entités économiques dont les intérêts supplantent même ceux des Etats. En toute impunité, lescorporationsdirigent désormais l'économie mondiale, se livrant une concurrence acharnée, qui se traduit souvent par des opérations secrètes de sabotage, d'espionnage ou de guerres privées. (...)
Cyberpunk 2020, lui, joue sur l'exagération du genre lui-même, et nous présente ainsi un univers haut en couleur. Lescorporationssont toutes aussi pourries les unes que les autres, les gangs des rues sont composés de fous furieux cybernétisés à mort et shootés aux drogues de combat les plus dures, les flics sont forcément désabusés et sous-payés, un scandale révélé au public par un reportage en direct ou le concert d'une star du rock peuvent déclencher une révolution... Evidemment, on tombe aussi souvent dans la caricature et la surenchère. (...)Fin des années 80. Bousculant les classiques, plusieurs jeux ouvrent d'un seul coup les portes d'un nouveau type d'univers : nous étions entrés dans l'ère du cyberpunk. Retour sur l'un des jeux les plus emblématiques du genre : Cyberpunk 2020. Le jeu de rôle n'a évidemment pas inventé le genre « cyberpunk », qui apparaît dans la littérature de science-fiction des années 80. Les chefs de file s'appelaient alors William Gibson (Neuromancien), Bruce Sterling (La schismatrice), Walter Jon Williams ...