Preview : le chapitre Alpha
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Contient : terrorisme (4)(...) On peut dire que les attentats de New York ont entraîné quinze années de troubles, conduisant les hommes à créer une nouvelle forme de guerre mondiale, faite deterrorisme, de manipulation des médias, de piétinement des Accords de Genève, de viol de la Déclaration des Droits de l'Homme. (...)
Rumeur bien entendu démentie et vite oubliée... Quoi qu'il en soit, notre président Belley, digne successeur des Bush, parvenait à entretenir son image de monstre politique. Il gérait son pays comme un cowboy et affrontait la crise duterrorismecomme un John Wayne du 3e Millénaire... Allez comprendre pourquoi, mes parents et les vôtres, sont alors allés voter pour lui, le réélisant avec un score digne d'un dictateur de république bananière : 87%. (...)
Les informations que donna Ismail au président permirent à l'Amérique de triompher de dix-neuf années d'aigreur : avant la fin de l'année, Al Quaida fut anéantie et l'on n'entendit plus jamais parler d'elle. Cela ne mis pas fin auterrorisme, mais le clan Bush avait eu sa vengeance... oui, vous avez bien lu, le clan Bush. Une seule chose est sure : un gamin de douze ans a mis fin à la plus grosse terreur des Etats-Unis tout en ne demandant en échange qu'un territoire neutre. (...)
Une telle nouvelle sema l'effroi à travers le monde : des organisations terroristes auraient eu plusieurs années d'avance en ce qui concernait la question Doppelganger et ses utilisations militaires possibles. L'autre aspect inquiétant fut la preuve assumée par la Syrie d'un lien réel avec leterrorismeanti-occidental. Pied de nez ? Alliance déjà vieille ou entente récente ? Quoi qu'il en soit, le démantèlement d'Al Quaida a prouvé que cette organisation n'était pas le cerveau que l'on croyait, et que quelque chose de plus fort se cachait derrière, fermement décidé à continuer cette guerre de l'ombre. (...)23 Septembre 2049, Chère maman, Comme j'aimerais te dire que mon entrée à l'académie militaire s'est très bien passée. Comme j'aimerais te raconter des histoires de franche camaraderie, de batailles de polochons, d'aventures de campus, de bières clandestines et de pizzas au rabais. Mais on ne choisit pas. Seule la vie choisit ceux qui gagnent, et ceux qui perdent. Il n'y a pas de libre arbitre, pas de héros qui sortent des rangs, pas d'espérances. Un mois déjà est passé. Je devrais pouvoir ...