Les Deux Garabagnes
sur L' Oiseau Oracle au format (627 Ko)
Contient : chevaliers (17)(...) Néanmoins tous essaient d'être fidèles à un idéal, à certaines règles de comportement social qui les démarquent du reste de la société. C'est ce que l'on peut appeler la «chevalerie». La Garabagne est par excellence le pays des preuxchevaliers, celui des hauts faits d'armes et des aventures merveilleuses. (En un mot le gardien peut puiser à satiété son inspiration dans les innombrables récits arthuriens). (...)
Il faut bien rester fidèle à la vocation guerrière. La Petite Garabagne n'étant en conflit avec aucun autre pays, leschevalierss'épuisent dans les guerres privées qui opposent fré- quemment les grands seigneurs, ainsi que dans les innombrables tournois qui ont lieu un peu partout sur l'île. (...)
C'est l'occasion d'acquérir le bien suprême : la renommé, et plus prosaïquement de s'enrichir : on essaie de prendre les chevaux et l'équipement de l'adversaire ou bien de capturer deschevaliersqui seront ensuite rançonnés. De même les conflits judiciaires sont toujours réglés par un combat singulier entre deux champions, représentant chacun un parti. (...)
Un autre groupe joue un rôle important : il s'agit des baladins et des bardes. Les premiers ont pour fonction de chanter les exploits deschevaliers, de véhiculer l'idéologie chevaleresque ; les seconds représentent la mémoire vivante de l'île où la tradition orale dépasse de loin l'usage de l'écriture. (...)
Parfois elles ont lieu en même temps qu'un tournoi, viennent alors de tout la région plusieurs milliers de personnes,chevaliers, marchands, baladins, jongleurs, filles de joie, paysans... Le roi Le roi de Petite Garabagne n'est rien d'autre qu'un grand baron. (...)
Le chevalier (et en général tous les garabans) accorde une grande importance à la parole donnée, un serment ne se fait jamais à le légère, une fois prêté il faut aller au bout de ses engagements. Fidélité. ( à son seigneur, sa dame...). Droiture. ? Il s'agit du code de combat, entrechevaliersuniquement, contre des roturiers il n'y a pas de règles qui vaillent ! ? : Le chevalier ne combat pas n'importe comment. (...)
Certes ce n'est pas très bon pour le teint, mais existe-t-il plus belle façon de prouver son amour et sa bravoure ? La Chasse aux Monstres La tradition est née au début du Troisième Âge deschevalierscombattant les créatures sorties des déchirures. Les déchirures se sont faites plus rares avec le temps mais la Petite Garabagne est un pays où il subsiste de nombreuses créatures fantastiques, cachées dans les endroits reculés et oubliés. Certainschevalierss'efforcent toujours de les pourchasser, suivant le modèle de leurs ancêtres illustres, ces preux qui risquaient leur vie pour libérer un village ou une région de la domination maléfique d'un monstre. (...)
Les Gardiens et l'ordre de la jarretière jaune L'ordre de la jarretière jaune a été fondé par les gardiens des déchirures. Ceschevaliersqui au début du Troisième Âge préservaient l'île des incursions des créatures d'outre-rêve en étant postés, toujours prêts au combat, à l'orée des reflets jaunes. (...)
Parallèlement certains poursuivent la tradition des gardiens en restant postés près des quelques déchirures qui subsistent, d'autres abandonnent les déchirures et sont gardien d'un peu tout et n'importe quoi. Ceschevaliers(toujours plus ou moins mystiques) choisissent alors un lieu de passage, un pont, un gué. (...)
En bref, un certain décalage doit appara ître : entre une éthique un peu absurde et un mode de vie violent ; entre un ensemble de règles établies du temps où leschevaliersavaient une réelle utilité guerrière et une réalité qui a changé. Quelques expressions typiques - Busquer l'honor : chercher la gloire. (...)
Les plus téméraires s'aventurent parfois dans la forêt. Certains ne finissent jamais d'être en voyage, ce sont leschevalierserrants, en marge de la société, toujours en quête, toujours à la recherche de ce je ne sais quoi que poursuivent les voyageurs de tous les mondes. (...)
Les voyageurs venus d'outre rêve sont toujours considérés avec curiosité, sans animosité aucune. On les prend le plus souvent pour deschevaliers, à la limite des baladins ou des marchands, à savoir les seuls qui ont la possibilité «économique » de voyager longtemps. (...)
La légende raconte que s'y trouvent des collèges cachés, tenus par des femmesguerri ères qui forment leschevaliersles plus valeureux de Garabagne. La Gueuse Le plus grand fleuve de l'île ne manquera pas de surprendre les nouveaux venus : il coule à l'envers ! (...)
Un baron qui en sait long sur l'Ar Braz demande aux voyageurs de lui ramener un médecin Kelt pour sa fille unique, atteinte d'une maladie incurable. ? Les voyageurs tombent au milieu d'une étrange chasse à courre : deschevaliersarriérés poursuivent un jeune garçon sorti de la forêt que l'on soupçonne d'être un démon de l'«autre monde». (...)
Il y avait en effet deux Petites Garabagnes! D'une part la Petite Garabagne proprement dite, pays des grands châteaux de pierre sombre, deschevalierset des hommes brutaux ; de l'autre l'Ar Braz, Garabagne en parallèle, monde du merveilleux et pays des fées. (...)
(Amener à se faire rencontrer deux personnes dont l'union engendrera un héros, empêcher tel enfant d'avoir un accident alors qu'il est destiné à devenir un grand roi, éliminer tel autre...) Dans le même état d'esprit les Kelts forment quelques uns des meilleurschevaliersde la Petite Garabagne : les légendaires collèges des terres désolées de Rhûn existent bien : ils sont tenus par des Kelts qui éduquent de jeunes garabans à leur philosophie et à l'art du combat. (...)Au Second Âge, l'île de la Petite Garabagne était la vassale d'un puissant royaume continental bien plus vaste qui se trouvait au sud et qui s'appellait fort justement la Grande Garabagne. Vint le réveil des Dragons, l'Âge du Grand Vent. Sous un vent dévastateur charriant les déchirures comme feuilles mortes en automne, le Grande Garabagne s'enfonça presque entièrement dans les eaux et la Petite, par un étrange mouvement de balance, fut surélevée de plusieurs centaines de mètres... Et, alors ...