Pour le Septième de tes Fils : première partie de la
Campagnesur Chez Demehet au format (87 Ko)
C'est il y a bien longtemps maintenant que je quittais mon village de Bondost pour partir sur les traces d'Auric, un de mes amis, mais aussi sur celles de mon frère, Ganalaan, mystérieusement disparu lorsque j'avais 12 ans. C'était en 1623 S. T.(Solara Tempora), à l'époque où la constellation du Dragon s'était éteinte du ciel de Glorantha, notre planète, phénomène que ni les sages ni les magiciens ne savaient expliquer... Les premiers temps de mes errances restent flous dans mon esprit et je ne ...Contient : sol (14)(...) Enfin, nous arrivâmes dans la petite cuvette au milieu de laquelle se dresse le Bloc. Ce Bloc est un énorme rocher en pierre noire et de forme géométrique qui s'élève dusol. Lorsque nous arrivâmes, une petite foule se tenait sous le Bloc ; marchands, prêtres récitant leurs prières, badauds et pèlerins. (...)
Un sentiment morbide m'envahit quand je découvris des fresques, allégoriques de la mort, qui recouvraient les murs. Ausolla poussière des ans se mêlait à des ossements qui n'étaient, à en juger par leur taille pas tous humains. (...)
Voyant qu'Ashra, sortie la dernière, arrivait avec quelque retard, je me dirigeais vers le troisième Dragonewt qui venait d'assener un violent coup à Mirielle. Derrière moi Ashra prêtait maintenant main forte à Scott qui, blessé, était ausol. J'engageais le combat avec notre dernier adversaire. Mon ultime souvenir est d'avoir perdu mon bras droit et de m'être écroulé. (...)
Ils nous prirent nos offrandes, ( un rat et un quartier de viande), et nous nous plaçâmes comme les autres adorateurs en demi-cercle face à un pupitre. Ausol, ainsi que sur le pupitre était tracée la rune dragonewt, mais ce qui attira mon attention, ce furent les bruits de pas descendant l'escalier qui menait au premier étage. (...)
Elle était assez vaste, le seul accès était un escalier en bois, probablement celui qui menait dans la grande salle du rez-de-chaussée. Une forte couche de poussière recouvrait lesolet la pièce était vide de meubles, exception faite de deux armoires alignées contre l'un des murs. (...)
Arrivé auprès mon ami, je parvins à enflammer la chevelure de notre adversaire, celui-ci cria, hurla et me porta un coup d'une extrême violence, je m'affalais sur lesol, une blessure béante à la poitrine, la mort n'allait pas tarder à me saisir... [Cependant, comme tu l'auras compris cher lecteur, le Destin, Orlanth ou je ne sais quelle puissance ne permit pas que je meure ainsi. (...)
Les bruits de pas du roi des Dragonewts se rapprochaient quand, miraculeusement, une grille qui était ausols'ouvrit. Descendant une échelle en métal qui se trouvait sous la grille, nous posâmes les pieds dans un étroit passage en terre. (...)
Des rayons lunaires, rouge sang, se déversaient sur le champ de bataille, consumant instantanément tous les hommes qui ne servaient par la cause Lunar... L'un de ces rayons, qui formait ausolun cercle d'une quinzaine de mètres de diamètre, se déplaça en notre direction, je vis devant moi partir en fumée un Taureau-tempête qui, aux prises avec un soldat Lunar, ne l'avait pas vu venir. (...)
, Ces charognards étaient-ils donc déjà là ? Nous remarquâmes tout de suite une énorme fissure dans lesolqui coupait la ville en deux et qui se prolongeait en direction du nord. Nous la suivîmes un moment et constatâmes qu'elle s'élargissait et formait un gouffre géant et sans fond ! (...)
Je lui portais alors un coup de hache qui aurait tué sur-le-champ un adversaire normal, mais Phenric, parant mon attaque du bras, ne parut même pas blessé et se tourna vers moi pour riposter. Je fus touché d'un coup de griffe à la jambe et allais m'affaler ausol, la violence du choc faisant même se décrocher un pan de mon armure ! Scott profitant de l'inattention du vampire, lui porta un coup ultra violent à la tête. (...)
Ayant examiné et pansé ma jambe, il m'annonça qu'il me faudrait plusieurs jours de repos sans mettre un pied ausol. Sur ces entrefaites, je sombrais dans un sommeil réparateur. Les jours qui suivirent, alors que j'étais pris de fièvres et que ma blessure me faisait souffrir le martyr, de nouvelles créatures démoniaques apparurent en ville. (...)
Les animaux l'avaient visiblement désertée, et les seules traces que nous pouvions distinguer sur lesolenneigé avaient des formes étranges et démesurées. Un silence de mort planait dans l'air et chaque arbre semblait cacher derrière lui quelque créature malfaisante. (...)
Décidant que je n'avais rien à craindre de leur part, j'allais droit vers la sphère, et cette fois, je pus supporter sa vision sans défaillir. Autour d'elle, lesolparaissait corrompu et souillé, je ramassais plus loin une poignée de terre saine et la déversais sur la sphère. (...)
Je n'étais néanmoins pas pour autant libéré de l'envoûtement qui m'affectait, car pris d'un soudain accès de tristesse et d'amertume, je m'effondrais sur lesolen pleurant. J'étais accablé, la vie ne valait plus rien, je n'étais qu'un pauvre malheureux et le Destin s'acharnait contre moi, j'allais rester assis là jusqu'à que je meurs. (...)