Le Journal de Pochikalaan
sur Chez Demehet au format (158 Ko)
Avant propos : Plus que de révolutionner la littérature française, les pages qui suivent entendent être un récit fidèle des péripéties de quelques héros en un monde nommé Glorantha. Cependant, encore faut-il s'entendre sur le sens du mot « fidèle ». C'est pourquoi l'auteur tient à préciser que certains passages, tant pour des besoins d'écriture que de cohérence du récit ont du être un peu « revu » par rapport aux faits qui furent réellement joués. Néanmoins, que les protagonistes de cette histoire ...Contient : bras (42)(...) Devant moi, Auric fut décapité... Pour ma part, je lançais un coup à un dragonewt qui m'avait pris pour cible, mais mon adversaire esquiva et riposta, me blessant au côté. Soudain une détonation retentit : Galaor, lesbrasencore tendus vers le ciel, achevait d'invoquer l'aide d'Orlanth et un éclair surgit de nul part venait de consumer simultanément trois dragonewts ainsi que leur tricératops. (...)
J'étais décidé à découvrir ce qui venait de se passer et craignait que Jary n'ait été possédé par le crâne de G'Baji. Irssin venait à peine de se réveiller et Auric, le coffret contenant le crâne sous lebrasproposa que nous partions immédiatement à la poursuite de Jary. C'est en chemin, que nous avons été assailli par deux harpies. (...)
Mais puisqu'il était au sommet du mont, pourquoi ne pas vérifier la légende conté par Toren se dit Auric. Il se dirigea donc vers le promontoire, leva lesbrasvers les cieux et implora Orlanth de bien vouloir lui accorder la grâce d'une question. Aussitôt une brise d'abord légère puis de plus en plus violente entoura mon ami, il se sentit ballotté, puis élevé dans les airs à une vitesse hallucinante. (...)
Irssin, le plus proche de la porte, venait d'assener un coup au jeune garçon, Auric se débattait avec le père et je tranchais d'un tour debrasla tête de la femme qui tentait de s'interposer entre moi et la sortie. L'instant suivant, Irssin ouvrait la porte tandis qu'Auric, évitant adroitement les doigts griffus, parvenait à blesser le père à la jambe, le déséquilibrant assez pour pouvoir se ruer vers l'extérieur. (...)
Nous étions tous trois énervés, indécis quant à la conduite à tenir ne sachant plus quel argument avancer. C'est alors qu'Auric s'est tourné vers Irssin, lui touchant lebrasde la main, il fit ensuite la même chose sur lui et sur moi ; nous étions pour quelques minutes sous protection magique. (...)
Je sautais de coté et frappais le monstre, voyant avec horreur mon ami rouler au sol en criant de douleur. Le fauve tenait encore entre ses mâchoires lebrasgauche de mon ami ! La bête poussa un cri de douleur quand simultanément ma hache et la lame d'Irssin lui entamèrent les chairs, passant aisément à travers le pelage roux et or. (...)
Entendrait-il nos arguments après le carnage auquel nous venions de nous livrer ? Je craignais de connaître la réponse. Nous pénétrâmes à l'intérieur de la Tour, Auric tenant sonbrasblessé, Irssin et moi en avant, scrutant la pénombre ambiante. Soudain, une forme s'approcha, un homme revêtu d'une impressionnante armure de plaques. (...)
Bogad ne réagit pas et me porta à nouveau deux coups très rapides, j'esquivais le premier, mais le second m'atteignit aubrasm'arrachant un cri et m'entaillant profondément les chairs. Je reculais hors de portée et vis du coin de l'oeil Irssin qui finissait d'incanter ; Bogad sembla tout à coup beaucoup moins leste. (...)
Par bonheur mon ami réussit à l'esquiver et marmonnant une incantation rapide, il me figea une jambe au sol. Je vis mesbraslâcher ma hache et empoigner mon arc, mais aussitôt Scott qui était près de moi, m'étourdit et je perdis à demi connaissance. (...)
C'est alors que Célèm apparut dans la pièce et se précipita sur Phenric pour tenter de lui faire lâcher prise. Mais celui-ci, fort de la puissance maléfique du dieu menteur, l'envoya d'un simple geste dubrasbouler dans les airs. Au même instant Galaor portait un coup de lance que Phenric para sans problème. (...)
Célèm, les traits coléreux, se relança à l'assaut de son fils. Scott lui vint en aide en tentant d'attraper unbrasde notre ennemi tandis que Galaor tentait d'embrocher Phenric à la poitrine. Ashra et Auric, s'étaient tournés vers les coffres découvrant leur contenu : les restes du corps de G'Baji ! (...)
Célèm me fit face et me porta un violent coup au ventre qui me renvoya en arrière en me faisant crier de douleur. Je lui retournais la pareille et le blessais aubras. Nous nous tîmes face à face quelques secondes, chacun jaugeant l'autre. Autour de nous mes amis criaient. (...)
Voilà comment Phenric était arrivé là ! Un bruit métallique nous fit sursauter. Sortant d'une bâtisse, Irssin revenait vers nous, lesbraschargés de nos armes en Foyëm. Voyant que nous sortions sains et saufs un sourire illumina sa face et ses yeux bridés s'éclairèrent. (...)
Tenterait-il de nous éliminer sournoisement ? Auric vient de tenter de détruire à coups de hache l'un desbras, mais rien n'y fait, le feu lui-même ne sembler pas avoir de prise sur cet objet chaotique. Mais la destruction de ce corps est assurément une priorité et il nous faut trouver au plus vite le moyen de le faire si nous voulons retourner à Boldhome à temps. (...)
Heureusement, il y avait plus de peur que de mal. Auric avait les cils et les cheveux roussis et s'arrachait desbrasquelques épines. Irssin un peu contusionné regarda d'un air noir son compagnon de vol en se massant la tête où déjà une bosse était entrain de se former. (...)
Irssin se décida à intervenir : Ils ne ripostent pas et ne s'intéressent pas à nous, laissez-les passer ! Auric et Scott frappèrent encore quelques coups puis baissèrent lesbras; la troupe de zombis était passée. Au total, trois créatures chaotiques seulement gisaient sur la route. (...)
Nous ne savions que faire, mais déjà les zombis bandaient leurs arcs, quelques flèches se plantèrent ça et là, mais l'aubergiste s'écroula à son tour, le corps criblé. Hans Hermer, atteint aubrasgauche se jeta au sol, s'empara d'un poignard sur le corps de Rolf et se précipita en hurlant de rage sur Oren. (...)
Il me sembla qu'il lui adressait un message. C'est alors que celui que nous appelions l'Humakti se retourna. D'un vif mouvement dubrasil projeta sa lame et abattit le mort-vivant le plus proche de lui. Les autres non-morts demeurèrent sans réaction. (...)
Après quelques minutes de recherche, je le trouvais à demi enfoncé dans les marais. Je l'auscultais rapidement, il était inconscient et souffrait d'une fort vilaine blessure. Sonbrasgauche qui finissait de cicatriser suite à la blessure provoquée par les mâchoires du lion de Bogad, était en charpie. (...)
Cela pourrait nous servir dans la préparation de la défense de Boldhome. Enfin, nous avons amputé Auric de sonbrasgauche. Notre ami avait retrouvé ses esprits peu avant l'arrivée de nos compagnons et il décida bravement d'affronter la douleur plutôt que de risquer la gangrène. (...)
Dès que nous rentrerons à Boldhome, nous chercherons une prêtresse de Chalana Arroy qui pourra faire repousser lebrasde mon ami. Cette triste journée s'achevant enfin, je vais quérir quelque sommeil et je prie Yelm pour qu'il continue de nous protéger de ses rayons bienfaisants dans la suite de nos pérégrinations en Dorastor. (...)
Auric est resté sur la charrette toute la journée et il est désormais remis, physiquement au moins, de la perte de sonbras. Ce soir nous dormons sans feu de peur d'éveiller l'attention d'éventuelles patrouilles. Chacun est silencieux, plongé dans ses réflexions... Nous nous préparons en vue des épreuves qui nous attendent. (...)
Heureusement pour moi, Galaor prit mon adversaire à revers et d'un formidable coup de lance l'empala si bien que la pointe de son arme jaillit devant moi ! Je vis du coin de l'oeil qu'Ashra venait au secours d'Auric, et que d'un geste dubras, elle enflammait les poils d'un autre adversaire. Les broos, surpris par notre combativité resserrèrent leurs rangs, reculant vers leur repaire. (...)
Donne-moi un signe qui m'engage à te faire confiance et peut-être que nous ne t'éliminerons pas ! Lui cria Auric. G'Baji le regarda avec un sourire puis fit un geste de la main. Aussitôt lebrasque notre ami avait perdu quelques jours auparavant reparu ! C'était comme s'il n'avait jamais été tranché ! (...)
- Cette preuve te convient-elle intrépide Auric ? Demanda narquois le dieu trompeur. Auric se tâtait lebras; la chair était bien là, les veines à nouveau irriguées de son sang et la peau intacte. - Humm soit, grommela-t-il, et m'indiquerais-tu comment trancher les sept filaments ? (...)
Je puis vous y aider savez-vous... - La proposition est par trop grossière et notre devoir est de t'éliminer non de disserter avec toi, répondis-je. Sur ce, je levais lesbraset je me mis à implorer à haute voix : - O, seigneur Yelm, assiste-moi dans cette épreuve et aide-nous contre le dieu menteur ! (...)
N'y tenant plus, je me redressais, empoignais ma dague et d'un coup rageur tentais d'embrocher le dieu bouffon. Celui-ci n'esquiva même pas mon coup, mais à peine ma lame toucha-t-elle ses chairs que monbrasressentit une vive douleur. Instantanément, mon arme avait fondue ! Je reculais effrayé tandis que Scott, Irssin et Galaor s'avançaient à leur tour pour frapper le dieu menteur. Scott frappa le premier, mais d'un geste rapide dubras, G'Baji le repoussa et mon ami fut projeté dans les airs. Il tomba et perdit connaissance. Galaor et Irssin, d'un même mouvement ramassèrent l'arme d'Arkat et tenant à quatre mains la garde portèrent un formidable coup d'estoc à notre adversaire. (...)
Galaor se précipita vers eux tandis qu'Irssin se faisait pousser une tête de dragon. Je me hâtais de rejoindre Scott, l'empoignais sous lesbraset le tirais vers mes amis. L'instant suivant le corps de G'Baji s'effondra tandis qu'Irssin crachait sur lui une gerbe de feu... Quelques minutes plus tard, le calme était revenu. (...)
Mon coeur battait à tout rompre et il me semblait l'entendre. Le silence fut soudain interrompu par la voix au ton désespéré d'Auric : - Monbras, il a disparu... Aucun de nous ne trouva un mot à dire. G'Baji annihilé, ses artifices prenaient fin. (...)
Alors qu'ils étaient attirés vers le Créateur (précisons que chacun dans son rêve était seul face au créateur), celui-ci dit d'une voix qui ne souffrait aucune contradiction : - Désormais nous ne formons plus qu'un, ma création. Sur ce il tendit lebras, offrant une coupe pleine que l'un comme l'autre mes amis refusèrent. En effet, ils sentaient qu'accepter d'y boire signifierait une soumission plus grande encore à ce être étrange... Quoiqu'il en soit, mes deux amis sont persuadés de la véracité de l'affirmation du Créateur ; ils ne forment qu'un avec lui et jamais il ne pourra en être autrement... Ce rêve a réveillé nos interrogations et nos inquiétudes à propos de l'identité du Créateur. (...)
Nous avons ensuite rapidement descendu les degrés qui nous séparaient de la fin de l'escalier, et là nous avons découvert les choses telles que les avait décrites Ashra. Un trou noir béant dans lequel s'engouffrait un vent frais, portant dans sesbrasinvisibles les cris et les pleurs d'une foule encore distante. Ainsi qu'il l'avait annoncé hier, Irssin s'est fait pousser des ailes et, une torche à la main, il s'est jeté dans le vide afin d'aller reconnaître l'espace qui se trouvait au-dessous de nous. (...)
En effet nous vîmes l'un des millier d'individu qui se trouvait là gravir les marche. Quand il fut arrivé au sommet, il suspendit un instant son pas et tandis lesbras. Il se saisit alors d'un fil qui se trouvait devant lui puis le brisa de ses mains. Alors seulement l'homme franchit le seuil... et fut aussitôt enlevé par un énorme mandibule ! (...)
Aujourd'hui eux tous serviront comme moi de repas à la mère des dieux ! Conclut-il, embrassant l'assistance d'un large geste dubras. Nous étions stupéfaits. En haut de l'escalier, dépassant le monolithe orné de runes dragonewt, Arrighel s'avança vers la porte. (...)
Elle m'a dit qu'il avait disparu depuis longtemps et qu'il était originaire d'une ancienne cité de l'Est, forgé par une culture porche de celle des aldryani... Je n'ai pas compris pourquoi elle l'appelait son fils... Elle semblait à la fois taquine et aimante, je ne savais pas que faire, mais soudain elle m'a repoussé, ses traits se sont durcis et elle m'a dit : - rend-le moi ! C'est comme je tardais à me décider que sonbrass'est changé en celui d'un dragon et qu'elle m'a arraché le médaillon ! J'ai le sentiment que c'est bien ainsi et, je ne sais pourquoi, la cité dont elle m'a parlé me fait penser à la cité du désert où nous avions découvert le corps d'Eliabelle. (...)
Nos compagnons quittèrent donc rapidement la salle pour aller à sa rencontre. De mon côté, j'allais accompagner nos amis lorsque Irssin me retins par lebras. Il me dit d'un air mystérieux qu'il voulait à son tour me narrer sa rencontre avec le Créateur. (...)
Mes amis ont clairement fait comprendre à l'émissaire que sa proposition était irrecevable et le porte-parole lunar est vivement reparti vers les siens, notamment après que l'un de sesbrasai soudain été immobilisé par un sort d'Auric. Tout à l'heure enfin, Scott et Irssin se sont rendus auprès de la Fille de Godunya et de ses samouraïs. (...)
Un éclair bleuté tomba du ciel au moment ou nous arrivions ! Devant nous, juché sur la muraille, Furst le prêtre des vents se dressait, lesbrasbrandit vers les cieux. Il venait d'invoquer Orlanth et le Seigneur des Vents avait manifesté sa présence en foudroyant la troupe de soldats lunars qui menaient le siège au pied des murs de Boldhome ! (...)
J'arrivais près de lui. Nul doute qu'il était la proie d'un sortilège lunar. De sa main tremblante, il se saisit de monbraset s'y accrocha avec la fébrilité du désespoir. Je ne pouvais rien faire pour lui !, Puis, je vis son regard retrouver quelque sérénité. (...)
Malheureusement, ce n'était pas le cas, Furst leva une dernière fois les yeux vers le ciel et je l'entendis murmurer : Orlanth. Il expira ainsi, dans mesbras, mourrant en héros après avoir repoussé l'assaut des troupes de la lune rouge. La journée s'est terminée sans que les lunars ne lancent de nouvel assaut. (...)
J'entendis la porte s'ouvrir puis des pas se diriger doucement en direction de mon lit. Soudain une main se posa sur la couverture ! Aussitôt je réagis, empoignant lebrasde l'individu et le tirant d'un coup sec vers le lit ou il s'affala. D'un bond, je fus sur mon agresseur et l'immobilisais en l'écrasant de mon poids. (...)
Ce fut là l'instant le plus long de ma vie ; le temps paru s'éterniser alors que je comprenais trop tard que je frappais mon propre frère ! Je vécus la scène au ralenti : Monbrasse pointait vers mon frère, celui-ci emporté par son élan ne pouvait esquiver le coup, ma dague s'enfonçait jusqu'à la garde dans la gorge de Ganalaan, son corps ainsi qu'un jet de sang me percutaient en pleine face. (...)